Les bons spéculateurs, c’est-à-dire les investisseurs qui voient juste et loin sont les premiers à sortir leurs capitaux placés à long terme des mauvais bons à 30 ans des Trésors européens, sauf de l’Italie !
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L’évolution des rendements des bons à long terme, à 30 ans, des Trésors européens donne une image fidèle de la bonne ou de la mauvaise situation économique et sociale de ces pays car les investisseurs sur ces marchés sont des professionnels expérimentés et généralement bien informés qui anticipent habituellement correctement l’avenir envisageable…
Un article de Bloomberg représentant l’évolution des rendements des bons à 30 ans des Trésors européens montre que ceux de l’Italie sont restés exactement au même niveau qu’ils avaient atteint début janvier 2024 alors que ceux des autres pays européens ont fortement augmenté pendant la même période, ce qui signifie que les investisseurs se défient des dettes souveraines de la France, des Pays-Bas et même de l’Allemagne (entre autres). Ces deux derniers pays étaient pourtant considérés comme étant vertueux, ce qui n’est donc plus le cas présentement !
Document 1 :
Depuis le 4 janvier 2024, le 30 ans italien est passé de 4,46 % à 4,59 % au 27 août, c’est-à-dire quasiment sans changement alors que les mauvais bons français, allemands et néerlandais ont fait des bonds !
Document 2 :
Le 30 ans français est passé de 3,19 % à 4,44 % et le 30 ans teuton de 2,35 % à 3,32 %, soit une augmentation d’un point de pourcentage !
Document 3 :
Pour rappel, quand les rendements des obligations montent, inversement leurs prix baissent, et c’est le cas de ces mauvais trois bons ce qui signifie que les investisseurs sortent leurs capitaux de ces placements qu’ils considèrent comme étant risqués bien qu’ils soient rémunérateurs.
La situation de la France se détériore nettement depuis deux ans par rapport à l’Italie sur la base de l’évolution des rendements de leurs bons souverains à 30 ans,
Document 4 :
Et il en est de même pour le 30 ans allemand et son homologue français, ce qui est étonnant mais bien réel : la situation en Allemagne se détériore plus rapidement et plus gravement depuis 5 ans par rapport à celle de la France !
Document 5 :
La situation se dégrade aux États-Unis mais c’est pire en France d’après l’évolution des rendements des bons à 30 ans de leurs Trésors,
Document 6 :
La situation en Europe continentale se détériore donc en dehors de celle de l’Italie et il en est de même au Royaume-Uni, toujours d’après l’évolution des rendements de leurs bons à 30 ans,
Document 7 :
J’ai déjà donné un début d’explication qui permet de confirmer la bonne santé de l’Italie par rapport aux autres pays européens dans un article précédent dont je reprends l’essentiel…
Un certain désordre qui régnait en Italie s’estompe. Les Italiens travaillent, normalement et autrement (au noir), et très souvent avec réussite, avec un gouvernement et des services publics au minimum.
Le relatif désordre italien apparent cache en fait la réussite de cette multitude d’entreprises italiennes très performantes avec un État relativement faible donc suffisant pour assurer un certain ordre, ce qui n’est plus le cas de la France qui croule sous un État hypertrophié avec des services publics inefficaces et couteux…
Italie / France : réussite du libéralisme / échec socialisme
Et cerise sur le gâteau : les dirigeants italiens ne veulent pas envoyer leurs jeunes concitoyens mourir en se battant contre la Russie et Salvini a bien clairement dit ce qu’il pensait des délires français, et il a bien raison…
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Et une fois de plus, je remercie Corinne, ma fidèle lectrice qui m’a mis sur la voie de ces problèmes.
Cliquer ici pour lire mon article précédent à ce sujet.
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