Monétarisme / panurgisme

La chute des cours des actions dans le monde hier lundi 5 février est spectaculaire : le Dow Jones a perdu près de 1 600 points en cours de séance, du jamais-vu !

Les variations des rendements des Notes à 10 ans ont été considérables au cours de ces dernières séances, avec des écarts très importants en cours de séances,

Document 1 :

Il en a été de même pour les rendements des Notes à 2 ans,

Document 2 :

L’écart entre les rendements des Notes à 10 ans et ceux des Notes à 2 ans (soit ce Yield Spread) a été lui aussi hors normes,

Document 3 :

Cependant, ces variations s’inscrivent dans la logique de tendances longues : depuis le 7 décembre, des investisseurs influents s’activent pour que ce Yield Spread ne tombe pas sous la barre critique des 50 points de base en dessous de laquelle l’€-crash est inévitable.

Leur dernière intervention a eu des conséquences plus importantes que les trois précédentes à cause d’un effet panurgiste de la part d’investisseurs habitués à rabâcher ce que tout le monde dit.

Rien ne devrait faire dévier la tendance longue baissière de ce Yield Spread. Festina lente.

Document 4 :

En effet, des taux négatifs, ça n’existe pas, c’est inconcevable, impensable, inimaginable !

La preuve en est que le Schatz accentue sa baisse depuis quelques jours, ce qui confirme que la zone euro est encore et toujours cette épée de Damoclès qui est sur le point de s’abattre sur les marchés mondiaux,

Document 5 :

Un €-crash ? N’en parlons jamais, pensons-y toujours !
C’est perturbant.

4 réflexions sur “Monétarisme / panurgisme”

  1. Bonsoir,

    L’échéance se rapproche dirait-on. « Encore une minute, monsieur le bourreau ».
    Quelle forme l’e-crash prendra-t-il? Comment débutera-t-il?

    Bonne soirée

  2. Pourquoi dites-vous que si le « Yield Spread tombe sous la barre critique des 50 points de base, l’€-crash est inévitable » ?
    C’est peut être un indicateur, mais la crise ne va pas être immédiate dès que cela se produira, elle peut être reporté et prendre plusieurs années.Il n’y a pas de raisons que les banques italiennes fassent faillite immédiatement quand cela se produira.

Répondre à Bertrand Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.