L’évolution des marchés, surtout depuis la semaine dernière, confirme ce que j’en ai écrit depuis un certain temps, à savoir que c’est bien la zone euro qui est au bord du gouffre (et non pas la Chine et encore moins l’Amérique !)…
Les bons spéculateurs, ceux qui voient juste et loin et qui ont une bonne culture monétariste, savent que la fin de l’euro système s’est amorcée depuis juillet 2007 lorsque les rendements du Bund ont commencé leur descente en divergeant des rendements des autres mauvais bons à 10 ans des Trésors de la zone,
Document 1 :
En effet, en l’absence de monnaies nationales, les bons à 10 ans des Trésors jouent le rôle d’ersatz de monnaies nationales dans une zone monétaire contre nature comme l’est la zone euro.
Les rendements du Bund ont été miraculeusement sauvés du zéro absolu, c’est-à-dire du grand désordre, par les déclarations de membres du FOMC le 28 avril 2015, sinon le crash se serait produit fin août début septembre,
Document 2 :
A chaque intervention des membres du FOMC annonçant leur intention de relever leur taux de base, les rendements du Bund remontent, mais ils retombent inexorablement par la suite, ainsi que leur écart par rapport au Schatz du fait des mauvais fondamentaux de la zone…
Document 3 :
… alors que l’écart analogue entre les Notes à 10 ans et à 2 ans reste sur une tendance stable et sereine, en attente du désordre à venir dans la zone euro,
Document 4 :
Ces écarts entre les bons des Trésors à 10 ans et à 2 ans montrent que le cycle initié par la Fed est bien cassé et correspond à une croissance du PIB à un taux normal mais tendant vers zéro dans la zone euro,
Document 5 :
La politique monétaire contrapontique de la Fed par rapport à celle de la BCE renforce le dollar en réduisant les perspectives de bénéfices des entreprises américaines et inversement dans la zone euro.
C’est là un aspect paradoxal mais logique de la régulation automatique de marchés libres.
Comme les journaleux et bonimenteurs patentés des médias n’ont pas cette culture monétariste, ils ne comprennent rien à ce qui se passe et les interprétations les plus folles se propagent, faisant monter ou baisser anormalement les cours, ce qui alimente la spéculation gagnante.
Tout est simple.
si madame yellen avec ses acolytes est tellement sur d’elle, pourquoi avoir fait un nouveau discourt à une semaine d’intervalle et en plus elle à répété la même phrase plusieurs fois avant de faire un malaise, comme dirait de funes dans ses fils je trouve tous ca très bizarre