Un petit complément s’impose sur mes articles concernant la politique catastrophique de l’arrimage du franc à l’euro menée par la BNS qui prétend ainsi défendre les entreprises helvètes et les emplois des petits Suisses mais qui a le très gros inconvénient de faire tomber ses capitaux propres à zéro, voire en dessous de zéro.
Ce graphique reprenant les chiffres de la BNS depuis 1996 montre clairement que les 74 milliards de francs de capitaux propres et de propres créances fin août ont pu tomber autour de 20 milliards fin septembre si les pertes de ce mois d’août, 52 milliards, se sont prolongées sur la même tendance, ce qui est fort vraisemblable, et ce qui conduit à des capitaux propres négatifs présentement,
Un petit rappel : Thomas Jordan, vice-président de la Direction générale de la Banque nationale suisse a rendu public un discours prononcé le 28 septembre laissant entendre qu’il en est ainsi.
J’avoue ne pas comprendre sur ce sujet le manque de réactions des helvètes qui sont pourtant les meilleurs banquiers et financiers du monde.
Tout est simple, surtout avec de bons graphiques…
Lundi 10 octobre 2011 :
Le Premier ministre français François Fillon a estimé lundi que l’Europe se trouvait « sur un volcan qui peut dynamiter à tout moment le continent », affirmant que la crise actuelle pouvait « mettre en péril 60 années de construction européenne ».
« Personne ne doit s’y tromper : nous sommes sur un volcan qui peut dynamiter à tout moment le continent européen, sa prospérité, son contrat démocratique, son unité monétaire, son unité politique », a déclaré M. Fillon dans un discours de clôture de la journée parlementaire du parti du Nouveau centre (NC).
« Ne croyez pas que j’exagère. Si la faillite d’une banque d’affaires aux Etats-Unis en 2008 a frappé de plein fouet le système financier et a provoqué une récession dans le monde entier, je veux dire que la crise actuelle peut mettre en péril 60 années de construction européenne », a-t-il mis en garde.
Selon le chef du gouvernement français, « les nostalgiques du protectionnisme, les partisans d’une Europe divisée, les militants d’une sortie de l’euro, toute cette cohorte est à l’oeuvre. Et dans la confusion actuelle, il faut bien reconnaître que leurs arguments peuvent faire mouche auprès de nos concitoyens », a-t-il relevé.
Abordant le cas spécifique de la Grèce, il a jugé que le pays, « dans une situation difficile, devait renforcer ses efforts. Mais notre devoir de solidarité européenne, c’est de l’accompagner. Dans une famille on ne laisse pas tomber celui qui marche moins vite que les autres, ou alors il n’y a plus de famille », a poursuivi M. Fillon.
http://www.boursorama.com/actualites/crise-l-europe-est-sur-un-volcan-qui-peut-dynamiter-le-continent-fillon-9f80f84ca7b50e5d1ad1ed0cec3f9420
Vos articles sont toujours très intéressants et informatifs. Je ne comprends pas bien néanmoins pourquoi la BNS perd de l’argent quand elle tente d’affaiblir le franc. En effet, si la BNS « imprime des billets », elle devrait en toute logique dégager des bénéfices sans rien faire ?
Pourriez-vous nous expliquer le mécanisme par lequel elle perd de l’argent ?
Merci beaucoup pour votre réponse !
« J’avoue ne pas comprendre sur ce sujet le manque de réactions des helvètes qui sont pourtant les meilleurs banquiers et financiers du monde. »
Tout est pourtant si simple : tant que les gens n’ont pas de meilleure solution, il se laissent faire…
Quand il ne reste plus, comme espoir, que celui de s’accrocher à la mèche du tonneau de dynamite, il faut être sacrément doctrinaire, obtus d’esprit, aveugle et défaillant intellectuellement, pour envisager qu’il s’agit là de la seule solution à portée de réflexion et de solution nouvelle…
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Envisager une autre Union Européenne, pourquoi pas, mais loin alors de celle qui nous a été imposée par les mandarins de Bruxelles, les technocrates et les financiers!
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Un feu de Bengale nous débarrasserait avant longtemps des mauvaises habitudes prises par ces gens-là depuis le début des Trente Foireuses!