Petits Suisses : grand danger de la BNS !

L’accroissement des réserves de devises dû aux mesures de politique monétaire fait peser des risques considérables sur le bilan de la BNS. Par conséquent, il se peut qu’à l’avenir les fluctuations de valeur soient plus marquées que par le passé. En outre, le rapport entre les fonds propres et les réserves monétaires s’est détérioré a déclaré récemment Thomas Jordan, le patron de la BNS.

C’est très exactement ce que j’ai écrit depuis un certain temps ! (cf. mes analyses antérieures)

Ainsi, les capitaux propres de la BNS ont baissé de 5 milliards de francs suisses fin octobre par rapport au mois précédent,

Document 1 :

Les capitaux propres ne représentent plus que 12,7 % du total du bilan,

Document 2 :

Le leverage de la BNS est encore satisfaisant mais il se détériore,

Document 3 :

L’€-crise est dévastatrice pour la vieille Europe. Les malheureux petits Suisses, cernés par 300 millions de barbares ignares auront beaucoup de difficultés à survivre.

Cliquer ici pour lire un résumé de la dernière déclaration de Thomas Jordan.

3 réflexions sur “Petits Suisses : grand danger de la BNS !”

  1. Vendredi 30 novembre 2012 :

    Zone euro : le chômage grimpe à 11,7% en octobre, un niveau record.

    Le taux de chômage de la zone euro s’est établi à 11,7% de la population active en octobre, contre 11,6% le mois précédent, a indiqué vendredi l’office européen de statistiques Eurostat.

    Il s’agit d’un niveau record, qui se traduit par 18,70 millions de personnes au chômage en octobre, dans les 17 pays de l’Union monétaire.

    http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___Zone_euro_le_chomage_grimpe_a_117_en_octobre_un_niveau_record15301120121105.asp

    Vous vous rappelez toutes les belles promesses au moment du référendum sur le traité de Maastricht ?

    Vous vous rappelez toutes les belles promesses pour nous convaincre de voter « oui » à la création de l’euro ?

    – « Si le traité était en application, finalement la Communauté européenne connaîtrait une croissance économique plus forte, donc un emploi amélioré. » (Valéry Giscard d’Estaing, 30 juillet 1992, RTL)

    – « L’Europe est la réponse d’avenir à la question du chômage. En s’appuyant sur un marché de 340 millions de consommateurs, le plus grand du monde ; sur une monnaie unique, la plus forte du monde ; sur un système de sécurité sociale, le plus protecteur du monde, les entreprises pourront se développer et créer des emplois. » (Michel Sapin, 2 août 1992, Le Journal du Dimanche)

    – « Maastricht constitue les trois clefs de l’avenir : la monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité ; la politique étrangère commune, ce sera moins d’impuissance et plus de sécurité ; et la citoyenneté, ce sera moins de bureaucratie et plus de démocratie. » (Michel Rocard, 27 août 1992, Ouest-France)

    – « Les droits sociaux resteront les mêmes – on conservera la Sécurité sociale –, l’Europe va tirer le progrès vers le haut. » (Pierre Bérégovoy, 30 août 1992, Antenne 2)

    – « Pour la France, l’Union Economique et Monétaire, c’est la voie royale pour lutter contre le chômage. » (Michel Sapin, 11 septembre 1992, France Inter)

    – « C’est principalement peut-être sur l’Europe sociale qu’on entend un certain nombre de contrevérités. Et ceux qui ont le plus à gagner de l’Europe sociale, notamment les ouvriers et les employés, sont peut-être les plus inquiets sur ces contrevérités. Comment peut-on dire que l’Europe sera moins sociale demain qu’aujourd’hui ? Alors que ce sera plus d’emplois, plus de protection sociale et moins d’exclusion. » (Martine Aubry, 12 septembre 1992, discours à Béthune)

    – « Si aujourd’hui la banque centrale européenne existait, il est clair que les taux d’intérêt seraient moins élevés en Europe et donc que le chômage y serait moins grave. » (Jean Boissonnat, 15 septembre 1992, La Croix)

  2. Quand on a faire à des manipulateurs de taux et de change,on leurs souhaites qu’ils ce prennent les deux pieds dans le tapis et qui ce casse la gueule!C’est juste pour sauver ce petit cercle de spéculateurs de tous niveaux.

  3. J’ai souvent donné mon avis sur le franc suisse, car je le suis attentivement.
    Je dirai volontier que le rebond en cours est purement technique. La BCe lance la ligne , et au plus elle part loin et au plus les yeux sont rivés dessus au moins ils ont d’effort à faire. C’est el principe appliqué actuellement pour stabiliser avec des achats homéopathiques les cours du CHF. Toutefois cela se voit sur les momentums pour les initiés et les « bons’ (mauvais dans l’âme pour certains) spéculateurs. Laissons mordre les petits poissions et nous les mangerons en fritures. La BCE de part son discours laisse à penser, pour moi et uniquement pour moi, qu’ils sont en train de remettre en question leur politique de maintien de taux des changes.
    A suivre aussi pour cette devise.

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