Petits Suisses grand modèle

Les petits Suisses sont un grand modèle pour tout le monde : depuis plusieurs siècles, ils sont attachés à la liberté en gérant démocratiquement la chose publique réduite à son minimum, en toute indépendance.

Crédit Suisse a calculé le jour de libération fiscale et ce sont les cantons primitifs qui sont largement vainqueurs : mi-février pour Zoug et Schwytz

Document 1 :

… ce qui montre que leurs habitants ne sont pas primitifs mais fort avisés en ayant des prélèvements obligatoires réduits au minimum pour les gens comme pour les entreprises (avec Obwald et Nidwald)…

Document 2 :

… ce qui ne les empêche pas de dégager des surplus fiscaux !

Document 3 :

Pour faciliter l’identification des cantons (pour les non-Suisses), Wikipédia fournit cette liste,

Document 4 :

Les petits Suisses montrent aux 300 millions de barbares ignares qui les cernent ce qu’il faut faire : sortir de l’€ système et faire baisser drastiquement tous les prélèvements obligatoires.

C’est simple, tout est simple.

Complément : cliquer ici pour lire l’intégralité de l’étude de CS sur la concurrence fiscale cantonale.

18 réflexions sur “Petits Suisses grand modèle”

  1. Il me semble qu’il serait peut-être bon d’expliquer un peu plus ce qu’est le TAX-I, car moi, j’avoue que j’ai dû rechercher…

    Selon le document du Crédit Suisse que vous avez dû utiliser comme source :

    « Le TAX-I désigne la date à laquelle un contribuable a gagné l’argent nécessaire au paiement de
    ses impôts, en supposant qu’il exerce une activité lucrative au 1er janvier et épargne en
    conséquence exclusivement son revenu pour s’acquitter de ses impôts. La date à laquelle une
    personne assujettie à l’impôt atteint le TAX-I dépend du taux d’imposition appliqué par le canton
    où elle est domiciliée, de sa situation en matière de revenu et de sa situation familiale.

    (tiré d’une étude du Crédit Suisse publiée avant-hier et disponible en intégralité sur http://www.romandie.com/news/pdf/PDF_Credit_Suisse___Etude_sur_la_concurrence_fiscale_intercantonale_ROM_220520121005.pdf)

  2. « C’est simple » certes, mais malheureusement politiquement incorrect.

    Il faudra attendre encore quelques années (ou dizaines d’années) pour que cela devienne politiquement correct dans ce pays…

          1. @Joel… je crois que t’aurais mieux fait de ne rien dire…. Des fois que cela donne des idées de privatisation à M.Chevallier… ce qui serait une mauvaise nouvelle pour nous, car plus personne d’autre de compétent ne nous tiendrait informé des manip des banksters.
            Et en plus, en essayant de comprendre ce qu’il explique, on en apprend sur l’économistologie.

            C’est quand même marrant cette affaire.
            Je rappelle que des gens ont payé 2 euros en février pour un article de nordine naam expliquant pourquoi l’euro nageait en eaux calmes…
            (enfin, à cette époque, pour 2 euros j’avais préféré acheter 1 litre de carburant pour ma voiture…)

            Donc les gens sont prêts à payer pour lire les idioties des stratèges de natixis, alors que les rares personnes faisant un travail intelligent sont contactés par des avocats obligataires idiots… ou au mieux repris sans juste récompense par des sites qui gagnent du fric grâce à des pubs.

            J’en profite pour vous remercier à nouveau pour les analyses et explications.
            Cela fait longtemps que presque personne ne le fait…. ou alors c’est parce que c’est toujours les mêmes gens qui viennent ici 🙂

          2. « à profiter à l’intérêt général » serait peut-être plus adéquat 🙂
            Le bénévolat « paye » en cela qu’il finit bien « profiter » aux autres.

        1. @tenshi: Oui, le meilleur n’est souvent pas le plus cher, et de loin. Encore une chose que l’on oublie fréquemment dans notre société…

      1. Cher M. Chevallier,
        Ne soyez pas étonné, nous vous lisons régulièrement. Nous vous avons d’ailleurs adressé une demande d’interview il y a deux semaines. Demande qui tient toujours bien sûr.
        Cordialement.

  3. faut que je reposte tellement c’est marrant…

    Regardez dans ce graphique …
    http://www.journaldunet.com/economie/finance/la-crise-des-banques-europeennes/image/source-jean-pierre-chevallier-1250555.jpg

    puis celui ci :

    http://www.journaldunet.com/economie/finance/la-crise-des-banques-europeennes/image/source-jean-pierre-chevallier-1250584.jpg

    Il y a en effet 4 gos bank françaises… donc BPCE, crédit agricole, société générale et….. Natixis !!!!!

    C’est marrant… en passant du graphique 1 à 2, ils ont mis natixis au lieu de BNPP…

    Bon plus sérieusement, l’article en dit très peu et ne cite aucun chiffre important de votre travail (il manque xx milliards à socgen pour respecter les règles de la BRI)
    Donc cela donnera envie aux lecteurs du journal du net d’en savoir plus… et donc de venir sur votre site. Ce qui va accroitre le nombre de visiteurs. Donc pas grand préjudice, ce n’est pas un plagiat massif et éhonté.

  4. Jeudi 24 mai 2012 :

    Les Européens chiffrent le coût d’une sortie de la Grèce.

    Le tabou est tombé. A la Banque centrale européenne, comme dans les capitales de la zone euro, des groupes de travail ont été mis sur pied pour évaluer les conséquences d’une sortie de la Grèce de l’union monétaire et son coût.

    L’élaboration de ces plans d’urgence accroît la pression sur la Grèce à l’approche des élections législatives du 17 juin. Faut-il sacrifier Athènes à la zone euro, ou l’inverse ? La question du « Grexit » (pour « Greek exit » ou « sortie de la Grèce ») divise les politiques et les économistes.

    http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2012/05/24/les-europeens-chiffrent-le-cout-d-une-sortie-de-la-grece_1706791_3208.html

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.