Croissance USA / France : l’écart se creuse en mai !

Comme je l’ai déjà écrit, le PMI manufacturier est un excellent indicateur de l’activité économique car il donne en fin de mois pour la France la tendance réelle du PIB pour ce mois, donc très rapidement et il est généralement très fiable

… Et comme je l’ai mis en ligne précédemment, l’écart se creuse entre la croissance aux Etats-Unis où elle est aux alentours de son potentiel optimal de 3 % et la France où elle tend vers zéro malgré les acrobaties de l’Insee pour sauver les apparences du village Potemkine,


Le PMI manufacturier en France est à 43,6 en mai contre 47,5 le mois précédent, ça plonge !

Dans les années 90 et au début de ces années 2000, la croissance française suivait celle des Etats-Unis avec un temps de retard (6 mois généralement) mais par la suite cet écart a fondu car les marchés sont maintenant très ouverts (même Jean-Claude Le Tricheur l’avait compris !).
Maintenant, c’est-à-dire depuis la reprise de la croissance américaine, la vieille Europe continentale a décroché, et durablement, à cause des erreurs monumentales commises par les malheureux Euro-zonards et en particulier les Français qui sont encore persuadés qu’un autre système (plus ou moins socialiste) est plus efficient que le libéralisme.
Tant pis pour eux
!

6 réflexions sur “Croissance USA / France : l’écart se creuse en mai !”

  1. Bond des prêts d’urgence de la BCE

    Les banques de la zone euro ont emprunté près de 4 milliards d’euros auprès de la facilité de crédit à un jour de la Banque centrale européenne (BCE), le montant le plus élevé depuis l’échange de dette opéré par Athènes en mars, alors que la BCE a récemment exclu certaines banques grecques de ses opérations habituelles de refinancement.

    Les banques sont d’ordinaire réticentes à utiliser les prêts d’urgence de la BCE, car celle-ci leur applique un taux d’intérêt supérieur de 0,75 point à ceux de ses autres outils de financement. Les 3,9 milliards d’euros empruntés aujourd’hui illustrent la hausse marquée des prêts à 24 heures de la BCE ces derniers jours, alors que l’institut d’émission a annoncé la semaine dernière avoir cessé de fournir des liquidités à certaines banques grecques en raison de leur sous-capitalisation, les rendant dépendantes d’opérations d’urgence.

    Le renflouement des quatre plus grandes banques grecques, à l’aide d’une injection de 18 milliards d’euros de fonds publics annoncée mardi par Athènes, doit leur permettre de se financer de nouveau normalement auprès de la BCE. La BCE ne dévoile pas le nom des banques qui ont recours à ses prêts d’urgence.

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/05/24/97002-20120524FILWWW00537-bond-des-prets-d-urgence-de-la-bce.php

  2. @xcpolie : « le renflouement des 4 plus grandes banques grecques » = quid de la 5ème ? Emporiki !

    Merci le Crédit Labricole et ses actionnaires pour leur altruisme !

  3. J’ai déjà donné info à ce sujet en commentaire : le gouvernement grec a déclaré qu’il ne renflouerait que les banques gréques détenues par des grecs…
    Et donc que les péquenots français qui ont voulu au banquier peuvent aller se faire voir chez les …. 🙂

  4. La courbe est parallèle mais descend plus vite qu’en 2008 , serons nous fin Aout à 35 comme en 2008 ? Attendons le 24 juin et si nous sommes à 40 alors ne bougeons plus dans les dépenses.

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