PIB, croissance, emplois et libéralisme

D’après les derniers chiffres publiés du PIB, la croissance est encore et toujours poussive : 1,12 % en France sur les 4 derniers trimestres par rapport aux 4 trimestres précédents et 1,59 % aux Etats-Unis, ce qui devrait se poursuivre au même niveau en ce 4° trimestre,

Document 1 :

La croissance est de moins en moins forte depuis l’après-guerre, avec une nette cassure en France par rapport aux Etats-Unis à partir du début des années 80, c’est-à-dire à partir du moment où le socialisme à la française s’est installé triomphalement,

Document 2 :

La croissance n’est jamais stable : les variations d’un trimestre à l’autre sont très importantes (en taux annualisé),

Document 3 :

Par rapport à une base 100 en 1983, l’augmentation du PIB a été de 80 % en France et presque le double aux Etats-Unis : 154 %, même avec Obaba !

Document 4 :

Dans les années 50, la croissance en France était supérieure à celle des Etats-Unis et les Français pouvaient dépenser 60 % de leurs revenus, comme les Américains mais par la suite, le socialisme rampant s’est installé en France et les Français ne peuvent plus dépenser que 53 % de leurs revenus contre 69 % pour les Américains,

Document 5 :

16 points d’écart !
Si les Français ne se faisaient pas voler leurs revenus par l’Etat (au sens large : les administrations publiques), ils disposeraient de 16 % du PIB en plus à dépenser, ce qui doperait la croissance, par la demande.

16 % du PIB, ce serait 355 milliards d’euros supplémentaires tous les ans dans les poches des 66,6 millions de Français, c’est-à-dire plus de 5 300 euros par tête, soit plus de 21 000 euros pour une famille avec deux enfants !

Les Américains ont donné un monumental coup de pied au Q (sans E) en sortant les Démocrates trop socialisants en élisant le Donald qui va faire rebondir leur richesse alors que les Français ne veulent pas abandonner leur modèle socialiste qui appauvrit tout le monde.

Complément : une croissance du PIB de l’ordre de 1 % avec des gains de productivité historiquement dans les 2 % et une augmentation de la population de 0,5 % devrait se traduire logiquement par une augmentation du chômage.
Les chiffres de Paul Emploi qui prétendent que la courbe du chômage s’est inversée n’est que de la pure propagande pour l’unique client d’un richissime coiffeur de la rue du Faubourg-Saint-Honoré dont le bail de 5 ans ne sera pas renouvelé.

7 réflexions sur “PIB, croissance, emplois et libéralisme”

  1. Bonjour, étant informaticien de 27 ans, je n’ai pas de dette privée pour mes études, ça ne coûte rien, c’est l’Etat qui paie ? et pour un américain ?

    Toute médaille a son revers !

  2. Les chiffres du PIB sont encore pires:l’état inclut maintenant la contribution des administrations dans le calcul du PIB,quand au PIB par habitant,il baisse régulièrement et vite.L’état français va maintenant se servir sur l’épargne des français et sur leur immobilier.On peut s’attendre a une chute de l’immobilier pour fiscalité excessive,c’est déja le cas dans de nombreuses villes.Idem aux usa a Chicago ou la fiscalité devient punitive:la municipalité essaye de compenser le crack obligataire(qui touche les retraites municipales)par une augmentation des taxes locales

  3. @nolife

    « je n’ai pas de dette privée pour mes études, »

    Continues tes études, si tu restes en France, il n’y a plus que des postes de secrétaires en informatique, sinon, fait une reconversion coiffeur…une place à l’Élysé devrait bientôt se libérer, t’auras plus de chance pour bien gagner ta vie et pour rembourser ta dette publique, (payées par tes futurs impôts.)

    Oui, c’est le revers de la médaille ! No Job.

  4. Et sinon, rien à avoir, mais tellement en ligne avec les précédents articles :

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/12/26/97002-20161226FILWWW00225-monte-dei-paschi-doit-lever-88-milliards.php

    « La situation en terme de trésorerie s’est rapidement détériorée entre le 21 novembre et aujourd’hui ».

    On a donc une banque qui vit au jour le jour en pleine magnifique et vertueuse zone euro.

    Il va bientôt y avoir un joli bâtiment à vendre à Sienne, jouissant d’une position stratégique au cœur de la magnifique vieille ville.

  5. L’ignare énarque qui fait fonction de président a eu la prétention d’inverser une courbe ,fusse telle celle du chômage ,cela lui aurait valu une médaille fields (équivalent du Nobel pour les maths) car au mieux une inflexion de courbe aurait été possible ,une inversion de courbe n’a aucun sens mais qui se soucie encore du sens des mots dans cette France en voie d’inculturation aiguë en tout cas pas les plumitifs et bonimenteurs professionnels.bonne année à tous ceux qui jettent des ancres flottantes pour ralentir la vitesse de déclin du bateau France.

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