Le PMI manufacturier de janvier montre que, en tendance lourde, l’écart entre les Etats-Unis, en croissance normale, et la France, en récession, se creuse à un record historique, confirmant ce que j’ai déjà écrit à maintes reprises,
Document 1 :
La croissance américaine est bien dans la bande longue optimale, sans inflation,
Document 2 :
Une fois de plus, ce qui est important, c’est le comportement des hommes : le behaviorisme, et non les aléas des composantes exogènes des variations à court terme du PIB.
Tous les fondamentaux (ou presque) aux Etats-Unis sont bons alors que la vieille Europe se saborde dans une merveilleuse décadence.
Mais non Monsieur Chevallier… Avec des revenus inférieurs de 30% dans 12 mois :/ , la France ne peut que redevenir compétitive 🙂
L’écart qui se creuse est impressionnant !
La presse n’en parle toujours pas, on a donc surement pas encore touché le fond…
Bien triste histoire
M. Chevallier,
Merci encore pour tout votre travail et votre aide pour aider celles et ceux qui ont encore une once de lucidité et d’indépendance intellectuelle à ne pas céder aux chants des sirènes de la propagande ambiante des médias.
J’aimerais M. Chevallier avec votre permission ouvrir une parenthèse aux lecteurs de ce blog afin que nous échangions sur les mesures adéquates et concrètes que chacun d’entre-nous a pu prendre ou va prendre afin de protéger son épargne de ce tsunami à venir?
Question déjà posée à Mr Chevalier, il est trop tard selon lui.
Pour ma part je pense que les meilleurs convertiront au bon moment leurs euros en autre devise.
Les exemples de diversification donnaient plusieurs possibilités. Dollar US Couronne suédoise, dollar australien ..etc… Franc suisse euh, je suis pas certain… a voir.
Retirer des liquidités déjà semble un bon moyen. Laisser le minimum en banque. Conversion des devises il faut choisir le bon moment avant de faire le cambiste et surtout ne pas avoir besoin immédiatement des liquidités.
Mais le meilleur est:
Le désendettement. Couper tous les prêts à la conso, garder à la rigueur uniquement le prêt immo, et encore..
Investir en autofinancement dans les énergies renouvelables et pour son propre compte (photovoltaique pour sa propre consommation, éolien, forage.
Planter des fruits et des légumes, acheter des collecteurs d’eau de pluie.
Avec de l’argent immobilisé et non nécessaire immédiatement, pour ma part je considère que la rentabilité correspond à l’économie que je réalise et l’économie à réaliser en tenant compte de l’augmentation à venir de l’énergie, et des matières premières.
Bref chacun fait comme il le sent et surtout comme il peut en fonction de ses moyens. Mr Chevalier n’a jamais trop donné son avis en la matière.
Bonne idée Daniel de relancer le sink tank 🙂
Vous êtes un épargnant en France que faites-vous avec vos euros ?
On envisagera les trois cas suivants :
épargnant ayant 2 000 euros à natixis
épargnant ayant 20 000 euros au crédit labricole
épargnant ayant 100 000 euros et plus à société générale.
Voilà. Ceux qui veulent phosphorer là dessus…
Mais je ne pense pas que MChevallier souhaite émettre un corrigé à ce sujet… ni même participer.
Ensuite, intéressant mais personne ne le relève, MChevallier a donné la définition de béhaviorisme. C’est probablement important puisqu’il est « monétariste béhavioriste et contrarian… »
Et merci encore pour le partage des données sur les écarts de PMI.
J’en déduis qu’après les autres PIIGS, c’est la France dont l’économie est en train de sévèrement décrocher. Toujours à cause d’une devise trop forte dans laquelle elle n’a strictement plus rien à faire.
(et pour preuve un récent article de M.Chevallier sur l’écart entre le franc et l’euro)
Cela ne va aller qu’en empirant… comme vous l’avez vu chez les autres piigs.
Seule l’allemagne en tire bénéfice en ayant une devise plus faible que ce qu’elle devrait avoir… et pourtant ils donnent des leçons de vertu à tout le monde avec leurs 83% du PIB de dettes.
Et on attend encore une annonce de Draghignol pour ce mercredi.
Petit flash faillite :
et au fait, après le mont de piété de sienne en italie, c’est les vertueux pays bas ont sauvé une banque vertueuse de la faillite en raison de non remboursement de prêts immobiliers et la vertueuse allemagne qui sauve la deutsche bank
http://www.romandie.com/news/n/_Pays_Bas_l_Etat_nationalise_la_banque_en_difficultes_SNS_Reaal26010220130941.asp
http://www.reuters.com/article/2013/02/01/dutchfinance-cenbank-idUSL5N0B11LP20130201
http://www.romandie.com/news/n/Deutsche_Bank_grosse_perte_au_quatrieme_trimestre92310120130835.asp
et le crédit labricole encaisse 3.8 milliards de pertes… et 14 sont à venir.
à noter le nouveau terme de novlangue économique : on ne dit plus « prendre ses pertes » mais « dépréciation volontaire d’actifs »
c’est construit sur le même modèle d’inversion des choses que les fameux « départs volontaires » et autres « plans de sauvegarde de l’emploi » qui ne sont en aucun cas des licenciements.
http://www.romandie.com/news/n/_Credit_Agricole_depreciations_massives_au_4T_pertes_historiques_a_prevoir_RP_010220130801-12-314915.asp
Scenario du pire : lente extinction d’une société endettée jusqu’aux yeux dans des pierres surévaluées qui ne servent à rien , qui se gausse de produire des biens de luxe comme du cognac qui ne représente que 0,5% de l’alcool consommé en Chine.
Povconsdefrançais.
Qu’est ce qui explique la force de l’euro? Est ce parce que c’est maintenant considere comme le deutschmark a pu l’etre?
Les allemands peuvent se permettre de donner des lecons, vu qu’ils sont crediteurs de l’europe. L’euro trop faible pour eux est un canard qui oublie un peu vite qu’on a toujours connu le mark s’apprecier, et les allemands toujours exporter. Le niveau de la monnaie n’explique pas tout.
Vous ne tenez pas compte de l’austérité en Europe. Nous verrons bien si la croissance est toujours à 3% aux US si Obama adopte des coupes budgétaires. Ne prenez pas les gens pour des moutons
L’europe ne représente qu’une faible partie des échanges économiques des US à l’export.
Même si il existe une récession manifeste en zone euro, elle n’impactera pas si gravement que certains le prétendent les US. Si un impact peut être plus important que la crise de la zone euro aux US, c’est une perte de confiance ou un doute des américains et des investisseurs, c’est pas la zone euro.