Royal Bank of Scotland 4° trimestre 2012

Royal Bank of Scotland fait partie des banques systémiques mondiales (les SIMIs).

A la suite de pertes gigantesques en 2008, l’Etat a dû apporter 13 milliards de livres au capital de cette banque sous forme d’actions B en 2009.

Pour déterminer le véritable multiple d’endettement, il faut donc soustraire cette somme du montant des capitaux propres, ce qui donne un leverage réel qui stagne à 22,8 correspondant à un ratio Tier 1 de 4,4 %,

Document 1 :

Royal Bk Scotland2011 Q42012 Q12012 Q22012 Q32012 Q4
1 Assets1 506,871 403,021 415,191 376,891 312,30
2 Equity74,81973,41674,01672,69968,13
3 Preferred st1313131313
4 Goodwill-----
5 Tangible eq61,81960,41661,01659,69955,13
6 Liabilities1 445,051 342,611 354,171 317,201 257,17
7 Leverage (µ)23,422,222,222,122,8
8 Tier 1 (%)4,34,54,54,54,4

Sommes en milliards de livres.

Royal Bank of Scotland est déficitaire depuis ces 5 dernières années.

Document 2 :

Des actionnaires insensés devraient donc apporter encore 64 milliards de livres pour que Royal Bank of Scotland respecte les règles prudentielles d’endettement dites de Bâle III !

Tout est simple, et une fois de plus, il ne faut jamais faire confiance à une banque et toujours bien analyser son bilan !

Cliquer ici pour voir le bilan de Royal Bank of Scotland d’où sont tirées ces données.

5 réflexions sur “Royal Bank of Scotland 4° trimestre 2012”

  1. Vendredi 8 mars 2013 :

    Italie : Fitch abaisse d’un cran la note du pays à BBB+, perspective négative.

    L’agence de notation Fitch a abaissé vendredi d’un cran la note souveraine de l’Italie, à « BBB+ » contre « A-« , assortie d’une perspective négative, devenant la première agence à dégrader la note du pays, plongé dans une impasse politique à la suite des élections législatives de février.

    « Le résultat peu clair des élections législatives italiennes des 24-25 février rend peu probable la formation d’un nouveau gouvernement stable dans les semaines à venir. L’incertitude politique croissante et le contexte peu propice à de nouvelles réformes structurelles représentent un choc supplémentaire pour l’économie réelle, alors que sévit déjà une profonde récession », explique l’agence Fitch.

    Les statistiques du 4e trimestre 2012 confirment que la récession en Italie est l’une des pires d’Europe, souligne Fitch qui table sur une contraction de 1,8% du PIB en 2013, dans la foulée du recul de 2,4% de 2012.

    Quant à la dette publique de l’Italie, elle devrait atteindre près de 130% du PIB en 2013, estime l’agence, qui rappelle qu’elle tablait sur 125% à la mi-2012.

    1. héfaillitos, dieu grec génial sans actionnaire

      en effet BA, l’Italie est dégradée….

      Les intelligents italiens ont éjecté le pink floyd Mario Monti de Goldman sachs en 4ème place derrière Peppe Grillo et Berluscopitoni

      On se doutait bien que les agences de dégradation allaient dégrader.

      L’oligarchie bankstéreuse fait pression sur les peuples pour imposer un des leurs ou un assimilé (donc le socailo, ou Monti….au détriment des deux autres)

  2. @MERIO en effet aucun client n’a perdu d’argent, reste à savoir comment on fait quand on veut retirer de l’argent mais que les ordinateurs ne fonctionnent pas. Je pense que le problème est limité aux particuliers, les banquiers doivent pouvoir continuer à faire tourner leurs positions… Les particuliers sont les paysans de la finance pour les banques de nos jours….

    Rien ne vaut un média étranger pour une bonne information.

    http://www.telegraph.co.uk/finance/newsbysector/epic/rbs/9914242/Millions-left-without-money-as-RBS-systems-crash.html

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