Santander 4° trimestre 2013

Santander fait partie des 28 banques présentant un risque systémique dans le monde (SIFIs pour Systemically Important Financial Institutions). C’est la banque qui a la capitalisation boursière la plus importante de la zone euro.

Elle ne respecte pas les règles prudentielles d’endettement car elle a des écarts d’acquisition (goodwill) très importants : 23 milliards d’euros !

Le multiple d’endettement réel, mon µ, leverage en anglais, de 22,6 correspond à un ratio Core Tier 1 réel de 4,4 %,

Document 1 :

Santander2012 Q42013 Q12013 Q22013 Q32013 Q4
1 Assets1 282,841 281,701 223,121 192,181 115,64
2 Equity73,88773,14571,29971,82170,587
3 Preferred st-----
4 Goodwill25,225,0723,87823,72923,281
5 Tangible eq48,68748,07547,42148,09247,306
6 Liabilities1 234,151 233,621 175,701 144,091 068,33
7 Leverage (µ)25,325,724,823,822,6
8 Tier 1 (%)3,93,944,24,4

Sommes en milliards d’euros. Les capitaux propres pris en considération ici n’incluent pas les minoritaires comme c’est le cas pour toutes les banques dans mes calculs.

Document 2 :

Il faudrait augmenter les capitaux propres de 54 milliards d’euros pour que cette banque respecte les règles prudentielles édictées par ce bon vieux Greenspan (un leverage inférieur à 10).

Document 3 :

La situation s’améliore par rapport aux trimestres précédents mais elle reste dangereuse, surtout dans l’environnement économique espagnol avec 6 millions de chômeurs.

Cliquer ici pour lire ses derniers résultats.

8 réflexions sur “Santander 4° trimestre 2013”

  1. hé !!! Faillitos est de retour :)

    rebonjour les amis, ça faisait longtemps…

    Et merci m.chevallier, le forçat de l’information sincère et impartiale, qui continue inlassablement à nous laisser donner l’information qu’il compulse.

    ah ben ça alors…. les banques ibériques sont dans le même caca que les subprimes….
    ça me rappelle l’affaire d’une banque qui accostait les saisonniers mexicains cueilleurs de fraises pour leur faire prendre des crédits sur 30 ans… en leur faisant croire que l’immobilier monterait jusqu’aux ciel en permanence à l’aide d’une courbe sur 2 ans et qu’en cas d’impayé ils revendraient pour avoir de quoi rembourser et avec bénéfice…
    résultat, ça s’est pété la gueule, mais goldman avait vu venir et revendu le risque de ces produits (triple a jusqu’à leur effondrement) à des idiots de banques et assureurs français
    depuis, cette même banque n’a psa été condamnée malgré les robots signeurs d’expulsions et les destructions en masse de maisons saisies (pour « faire remonter le marché »)

    donc une belle crise des subprimes en espagne… c’est bizarre mais je sens la même chose arriver en france… c’est pas comme si le marché tait extrêmement surévalué ni comme tous ces sicav allaient se péter la gueule.

    Mais la si vertueuse bundesbank a la solution : http://www.keeptalkinggreece.com/2014/01/27/german-bundesbank-capital-levy-on-citizens-to-avoid-government-bankruptcies/
    se servir dans les comptes des idiots qui ont de l’argent de côté au lieu de vivre dans la dette permanente comme le font tous les braves cons (y compris les états)
    les petits oursons de la bouba partagent donc l’avis de notre Bécassine, Christine Lagourde du fmi

    gardez ce link de keeptalking greece, ce pays sert d’eurolaboratoire à nos eurogouvernants pour voir de quelle eurofaçon ils vont nous eurospolier le plus possible te le plus longtemps possible… et les journaleux évitent soigneusement de nous faire parvenir les infos

    @ bientôt les gens

  2. L’EBA présente les grandes lignes des tests de résistance bancaires 31/01/2014 13:49

    LONDRES (Dow Jones)–L’Autorité bancaire européenne a dévoilé vendredi les grandes lignes des tests de résistance (« stess tests ») que vont subir cette année les grandes banques de l’Union européenne (UE), mais a prévenu qu’il reviendrait aux autorités de supervision nationales d’en assurer la fiabilité et la crédibilité.

    Ces tests entrent dans le cadre de l’évaluation du bilan des banques par la Banque centrale européenne (BCE) – un processus qui comprend également un examen de la qualité des actifs – avant que celle-ci assume le rôle de superviseur unique des plus grandes banques de la zone euro à partir du mois de novembre prochain.

    La BCE doit présenter la semaine prochaine plus en détail la façon dont se déroulera cette évaluation.

    Les tests de résistance comprendront deux scénarios appliqués sur une période de trois ans, de 2014 à 2016. Le scénario « de base » s’appuyera sur les prévisions de la Commission européenne, tandis que le scénario « adverse » sera conçu par le Conseil européen du risque systémique, organisme responsable de la supervision « macroprudentielle » du système financier de l’UE.

    Transposition de Bâle III

    Pour réussir les tests, les banques devront disposer d’un ratio core Tier One (soit le rapport entre les fonds propres durs et les actifs pondérés) de 8% dans le scénario de base, et de 5,5% dans le scénario adverse.

    La définition des fonds propres retenue dans le cadre de ces tests est celle de la directive européenne sur les exigences de fonds propres, entrée en vigueur au début 2014. Cette directive transpose dans le droit européen les accords internationaux de Bâle III sur les fonds propres et les liquidités des banques. En vertu de cette directive, certains instruments de fonds propres communs aux banques européennes vont être éliminés au cours d’une période de transition durant jusqu’en 2018. Les banques devront ainsi montrer, dans ces tests de résistance, qu’elles se conforment suffisamment rapidement aux nouvelles normes internationales en matière de fonds propres.

    Ces tests concerneront 124 banques de l’Union européenne, représentant au moins 50% des actifs bancaires de chaque pays membre. Dans le cas des établissements présents dans plusieurs pays, seule la maison mère devra passer le test.

    Ratio de levier

    Les superviseurs nationaux pourront non seulement ajouter des banques à leur liste, mais aussi ajouter aux tests des mesures différentes. La Prudential Regulatory Authority au Royaume-Uni a, par exemple, déclaré qu’elle allait probablement aussi tester les banques sur la base du ratio de levier, qui mesure le rapport entre les fonds propres d’une banque et ses actifs totaux, sans pondération en fonction du risque.

    L’EBA demandera aux banques d’évaluer en fonction de la valeur de marché les titres de dette souveraine figurant dans leurs portefeuilles de trading, mais pas ceux inscrits à leur bilan.

    La méthodologie et les scénarios des tests de résistance seront publiés au mois d’avril 2014 et les résultats banque par banque seront dévoilés en octobre, a précisé l’EBA.

    -Geoffrey T.Smith, The Wall Street Journal

    1. La Prudential Regulatory Authority au Royaume-Uni a, par exemple, déclaré qu’elle allait probablement aussi tester les banques sur la base du ratio de levier, qui mesure le rapport entre les fonds propres d’une banque et ses actifs totaux, sans pondération en fonction du risque !!!

Répondre à hé !!! Faillitos est de retour :) Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.