Les rendements des mauvais bons du Trésor français n’évoluent pas normalement…
En effet, depuis un mois, le 18 juin, leurs rendements en fin de séance européenne sont largement supérieurs à ce qu’ils sont en fin de séance américaine : ils ont atteint le 17 juillet un plus bas record aux Etats-Unis de 1,470 % d’après le Wall Street Journal et de 1,562 % le 18 juillet en Europe d’après l’AFP,
Document 1 :
Les écarts entre ces rendements et ceux du Bund divergent donc nettement puisque que les rendements du Bund ne varient que très faiblement entre les clôtures des bourses européennes et américaines,
Document 2 :
Pire encore : les écarts par rapport aux bons bons du Trésor helvète bondissent,
Document 3 :
Depuis 2011, les rendements des mauvais bons du Trésor français n’évoluent pas normalement, c’est-à-dire pas en concordance avec les rendements des autres bons des Trésors de référence…
Document 4 :
… ce qui signifie que la nomenklatura franchouillarde a de plus en plus de mal à maitriser la situation qui devient critique.
Pour l’instant, tout va (encore) bien, en apparence du moins.
Comment expliquez-vous qu’il n’y ait pas des arbitragistes qui profitent de cette situation, s’il y a vraiment depuis un moment, et de manière durable, un écart anormal entre le taux de la dette française (qui est très liquide) à la clôture sur le marché US et sur les marchés européens ?
Je croyais que ce genre d’activité était largement pratiquée (et devait éliminer les anomalies trop grosses), par ex. par les hedge-funds, et que les capitaux pouvaient assez librement circuler…..
Est-ce qu’un écart de taux de 0.09% ne justifie pas d’arbitrer ?
Est-ce que l’un (voire les deux) marchés ne sont pas réellement représentatifs du vrai marché de ces BTN ?
Quels sont les volumes tradés sur ces 2 marchés ?
Depuis le 18 juin certains acteurs du marché ont-ils une autre contrainte en plus, ou sont-ils devenus fous ?
etc.