Turbulences record

Le montant de l’agrĂ©gat M2-M1 a augmentĂ© de 120 milliards de dollars dans la semaine finissant le 10 juin, ce qui signifie que les AmĂ©ricains ont augmentĂ© d’autant leur Ă©pargne (de prĂ©caution), ce qui constitue un nouveau record historique supĂ©rieur Ă  celui qui a Ă©tĂ© enregistrĂ© aprĂšs la faillite de la banque des frĂšres Lehman


Document 1 :


 en diminuant le montant de leurs comptes bancaires (M1) de 109 milliards de dollars, là aussi record historique supérieur à celui qui a été enregistré aprÚs les attentats du 11 septembre 2001,

Document 2 :

Cependant, malgrĂ© ces fortes turbulences, M2-M1 augmente rĂ©guliĂšrement de 5,3 % d’une annĂ©e sur l’autre en tendance lourde et longue depuis le 1° aoĂ»t 2011 pour atteindre un nouveau record historique Ă  8 081 milliards de dollars,

Document 3 :

MalgrĂ© ces fortes turbulences, la tendance lourde de l’augmentation de M2-M1 est ainsi proche du niveau qui assure une croissance du PIB rĂ©el Ă  son potentiel optimal sans inflation


Document 4 :


 ce qui devrait se vĂ©rifier encore pour ce 2° trimestre, confirmant ainsi mes prĂ©dictions prĂ©cĂ©dentes,

Document 5 :

Tout est normal. Tout est simple.

8 rĂ©flexions sur “Turbulences record”

  1. Tout est simple:
    a well known story about all this
    « Paul Krugman and John Maynard Keynes were out for a walk and they came upon a pile of fresh dog poop. Keynes, feeling mischievous, offered Krugman $25,000 if he would eat it. Krugman, being a trifle low on cash, decided to take him up on the offer and ate the poop. Then they walked on. A little while later, Krugman, feeling rather ill and annoyed at Keynes for the cruel trick, decided to turn the tables on him, and when they passed another pile of dog poop offered Keynes his $25,000 back if he would eat it. Feeling rather foolish at having wasted all that money and anxious to have it back, Keynes complied.
    As they walked on, Krugman remarked to Keynes, ‘You know, neither of us is any richer, and we’ve both eaten dog poop.’ ‘Yes’ replied Keynes, ‘but we’ve increased the GDP by $50,000.’

  2. Mardi 25 juin 2013 :

    Anglo Irish Bank : les deux dirigeants auraient menti aux autorités irlandaises.

    Les dirigeants de la banque irlandaise Anglo Irish Bank nient avoir trompé les autorités de Dublin pendant la crise financiÚre en 2008, suite à la publication de discussions enregistrées au téléphone.

    Ces discussions rĂ©vĂšlent que les dirigeants de l’Anglo Irish Bank – qui n’existe plus sous ce nom aujourd’hui – avaient sciemment sous-estimĂ© les sommes nĂ©cessaires au sauvetage de la banque.

    Selon l’Irish Independent qui s’est procurĂ© les enregistrements, les deux dirigeants de la banque parlaient de 7 milliards d’euros pour ne pas risquer un refus de Dublin, alors que l’addition pour les contribuables irlandais allait finalement avoisiner les 30 milliards d’euros.

    http://fr.euronews.com/2013/06/25/anglo-irish-bank-les-deux-dirigeants-auraient-menti-aux-autorites-irlandaises/

    Les enregistrements des deux dirigeants de la banque Anglo Irish Bank sont ici :

    http://www.independent.ie/business/irish/inside-anglo-the-secret-recordings-29366837.html

    Les enregistrements audio de Anglo Irish Bank rĂ©vĂšlent pour la premiĂšre fois comment les dirigeants de la banque ont menti au gouvernement au sujet de la vĂ©ritable ampleur des pertes de l’Ă©tablissement.

    Ces incroyables enregistrements montrent le dirigeant John Bowe, qui avait Ă©tĂ© impliquĂ© dans les nĂ©gociations avec la Banque centrale irlandaise, riant et plaisantant avec un autre dirigeant, Peter Fitzgerald, et racontant comment Anglo Irish Bank avait trompĂ© l’État pour qu’il lui donne des milliards d’euros.

    M. Fitzgerald n’avait pas Ă©tĂ© impliquĂ© dans les nĂ©gociations avec la Banque centrale irlandaise, et il a confirmĂ© qu’il n’Ă©tait pas au courant de toute cette stratĂ©gie, ni de l’intention de tromper les autoritĂ©s.

    M. Bowe, dans un communiqué hier soir, a catégoriquement nié avoir trompé la Banque centrale.

    Les enregistrements audio proviennent de son propre systĂšme tĂ©lĂ©phonique interne, et ils datent du cƓur de la crise financiĂšre qui a amenĂ© l’Etat irlandais Ă  genoux en Septembre 2008.

    Anglo Irish Bank Ă©tait Ă  quelques jours de l’effondrement complet – et dans les annĂ©es suivantes, les contribuables allaient lui donner 30 milliards d’euros. M. Bowe parle de la façon dont il avait demandĂ© Ă  l’Etat 7 milliards d’euros pour renflouer Anglo – mais les nĂ©gociateurs d’Anglo savait depuis le dĂ©but que ce n’Ă©tait pas assez pour sauver la banque.

    Le plan Ă©tait le suivant : une fois que l’État aurait commencĂ© Ă  donner de l’argent Ă  la banque, il serait incapable de s’arrĂȘter.

    M. Fitzgerald demande Ă  M. Bowe comment ils Ă©taient arrivĂ©s Ă  ce chiffre de 7 milliards d’euros. M. Bowe Ă©clate de rire en rĂ©pondant : « Comme le batteur disait (le batteur est le surnom du PDG David Drumm) : « j’ai sorti ce chiffre de mon cul. »

    Il dit aussi : « S’ils avaient vu l’Ă©normitĂ© du sauvetage avant, ils auraient pu dĂ©cider qu’ils avaient le choix. Tu vois ce que je veux dire ? »

    « Ils auraient pu dire que le coĂ»t pour le contribuable Ă©tait trop Ă©levĂ© … tandis que si la somme ne semblait pas trop grande au dĂ©but … si elle est assez grosse, mais pas trop grande pour que ça gĂąche tout, alors je pense que tu as une chance qu’ils acceptent de payer. Donc maintenant je pense que le montant du sauvetage va augmenter.  »

    M. Fitzgerald, le directeur des services bancaires de dĂ©tail, dit : « Ouais, ils ont mis le doigt dans l’engrenage. »

    Les commentaires de M. Bowe dans l’enregistrement audio rĂ©vĂšlent que la stratĂ©gie d’Anglo Irish Bank Ă©tait d’attirer l’Etat, en ne laissant aux contribuables d’autre choix que de continuer Ă  fournir des prĂȘts Ă  la banque et Ă  « soutenir leur argent ».

    L’enregistrement montre Ă©galement M. Bowe et M. Fitzgerald Ă©clater de rire en dĂ©clarant qu’il n’y a aucune chance pour que la banque rembourse les prĂȘts.

    Pour la premiĂšre fois, les contribuables obtiennent un aperçu exclusif des magouilles bancaires qui ont coĂ»tĂ© Ă  l’Irlande notre souverainetĂ©.

    Paul Williams, « Irish Independent », lundi 24 juin 2013.

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