Turbulences, shutdown et croissance

Dans la semaine finissant le 14 octobre, les Américains ont augmenté de 100 milliards de dollars le montant de leurs soldes sur leurs comptes bancaires (et de billets dans leurs portefeuilles), correspondant à l’agrégat M1, ce qui signifie qu’ils s’apprêtent a priori à les dépenser,

Document 1 :

Il s’agit là de la plus forte hausse de tous les temps après celle de la semaine qui a suivi les attentats du 11 septembre 2001.

Inversement, ils ont diminué leurs dépôts dans les caisses d’épargne de 71 milliards de dollars (M2-M1), ce qui constitue la 4° baisse la plus importante de tous les temps,

Document 2 :

Depuis la dernière crise budgétaire d’août 2011, l’augmentation de M2-M1 est d’une parfaite régularité malgré ces fortes turbulences : 5,7 % d’une année sur l’autre,

Document 3 :

La croissance du PIB est donc bien quasiment normale, légèrement inférieure à son potentiel optimal, sans inflation, cf. mes analyses précédentes,

Document 4 :

Tout est simple.

7 réflexions sur “Turbulences, shutdown et croissance”

  1. turbulences ????????? kézaco????????????allez en 29!!!!!!!!!!!!c’est 1789….ce n’est plus une question d’argent…………les populations veulent détruire le systeme actuel …tout le systeme.

  2. Fin 2008, au moment de la crise financière, les banques occidentales étaient en faillite.

    Fin 2008, les gouvernements occidentaux ont choisi de payer des centaines de milliards pour sauver les banques de la faillite.

    Un exemple : en novembre 2008, au Royaume-Uni, le gouvernement a nationalisé la banque en faillite Royal Bank of Scotland. Le gouvernement a acheté pour 15 milliards d’euros d’actions ordinaires et pour 5 milliards d’euros d’actions préférentielles.

    Comme l’Etat n’avait pas cet argent, l’Etat a été obligé d’emprunter l’équivalent de 20 milliards d’euros sur les marchés internationaux, et ensuite il a pu nationaliser la banque en faillite Royal Bank of Scotland.

    Résultat : aujourd’hui, l’Etat britannique est hyper-endetté, les Etats occidentaux sont hyper-endettés, et les banques occidentales sont des banques-zombies.

    Les banques occidentales ont dans leur bilan des centaines de milliards d’actifs pourris, les banques sont toujours en faillite, et les gouvernements ne savent plus quoi faire de tous ces morts-vivants.

    Samedi 26 octobre 2013 :

    Une « bad bank » proposée pour RBS, pas un démantèlement (Sky News).

    Une étude demandée par le gouvernement britannique sur l’avenir de la banque publique Royal Bank of Scotland propose la création d’une structure de défaisance pour y loger les prêts à problèmes de l’établissement et non une vente de la banque par appartements, rapporte samedi la chaîne de télévision Sky News.

    Cette « bad bank » recueillerait environ 40 milliards de livres d’actifs défectueux.

    Les résultats de cette étude demandée en juin par le ministre des Finances George Osborne à la banque d’affaires Rothschild devraient être publiés vendredi prochain, a précisé Sky News.

    L’Etat britannique contrôle 81% de RBS, qu’il a nationalisée en 2008 pendant la crise financière.

    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/reuters-00559616-une-bad-bank-proposee-pour-rbs-pas-un-demantelement-sky-news-622651.php

  3. Merci pour vos analyses très pertinentes et inintéressantes Mr Chevalier.

    cependant on peut noter que si les principaux indicateurs économiques (M1 M2 M3, taux directeur etc…) etc sont maintenu à des niveaux ‘optimum’ mais c’est au prix d’un endettement qui croit de façon exponentielle.
    Le cas Grec ou Chypre dit qu’il y aura tôt ou tard un rattrapage…
    pour être une bonne nouvelle il faudrait que ses indicateurs soient tel qu’ils le sont mais avec un endettement soutenable.

    bonne continuation

Répondre à BA Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.