Des banques américaines sont au plus mal. Les titulaires de capitaux n’ont plus confiance en elles. Ils placent donc leurs capitaux disponibles dans des fonds de trésorerie dont les actifs augmentent.
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Suite logique des articles précédents…
Aux États-Unis, beaucoup de titulaires de capitaux continuent à perdre confiance dans les banques dans lesquelles ils les ont placés.
En conséquence, ils en retirent leurs capitaux disponibles et les placent dans des fonds mutuels de trésorerie.
Ce sont des établissements financiers qui n’ont pas le statut de banques. Ils ont pour activité principale de placer les capitaux qu’ils reçoivent dans des bons du Trésor américain à court terme.
C’est présentement un refuge idéal car ces capitaux seront toujours disponibles à leur échéance, ce qui n’est pas le cas dans des banques.
En effet, en cas d’insolvabilité d’une banque, les fonds déposés par ses clients peuvent être indisponibles pendant un certain temps (ou même définitivement perdus) lorsqu’ils ne sont pas assurés.
Au 1° novembre, les dépôts dans les fonds mutuels de trésorerie ont presque atteint leur record historique à 5 695 milliards de dollars, en augmentation d 87,6 milliards de dollars au cours des deux dernières semaines !
Document 1 :
Cerise sur le gâteau : les intérêts sur ces placements sont de l’ordre de 5 % !
Ce type de placement à court terme combine donc les avantages de la sécurité ET d’une rémunération relativement élevée.
D’après un article de ZeroHedge, des investisseurs fortunés y ont augmenté leurs dépôts de 24,5 milliards de dollars au cours de la semaine se terminant le 1° novembre et de 38,6 milliards de dollars pour des institutionnels (des gestionnaires de trésoreries d’entreprises).
Les clients des petites banques n’ont plus confiance en elles, ce qui les met en difficultés.
Leurs dirigeants sont obligés d’emprunter (dans le cadre du Bank Term Fundig Program, BTFP) un record de 109,3 milliards de dollars (en augmentation de 532 millions de dollars par rapport à la semaine précédente) pour ne pas faire faillite tout de suite,
Document 2 :
Ce fonds de sauvetage de petites banques atteint ainsi un plus haut record historique,
Document 3 :
Tous les indicateurs sont concordants : des banques américaines sont encore au bord de la faillite, et ce n’est pas terrible d’après Jamie Dimon !
Cependant, tout va bien, en apparence du moins et encore et toujours d’après Jamie Dimon omniprésent…
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Les données hebdomadaires de cet article sont celles qui sont publiées par l’ICI, Investment Company Institute.
Cliquer ici pour accéder au site de l’ICI.
Cliquer ici pour lire un article de ZeroHedge à ce sujet.
Cliquer ici pour lire mon article précédent à ce sujet.
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