Wells Fargo 2011 (mise à jour)

En excluant les minoritaires des capitaux propres, pour respecter les mêmes règles pour toutes les banques systémiques mondiales, le multiple d’endettement de Wells Fargo passe de 9,1 à 9,2 ce qui est un écart négligeable par rapport à ma précédente évaluation

Document 1 :

Wells Fargo2010 Q42011 Q12011 Q22011 Q32011 Q4
Pref. stocks8,68911,89711,7311,56611,431
Liabilities1 140,411 123,091 135,061 178,741 185,06
Equity117,719121,574124,671126,202128,81
Leverage (µ)9,79,29,19,39,2
Tier 1 (%)10,310,81110,710,9

Sommes en milliards de dollars.

… ce qui correspond aux données fiables du Wall Street Journal,

Document 2 :

Pour ce qui concerne Bank of America, mon analyse précédente n’a pas à être modifiée car les minoritaires sont inexistants.

6 réflexions sur “Wells Fargo 2011 (mise à jour)”

  1. Vendredi 10 février 2012 :

    La Grèce se révolte contre le plan d’austérité.

    Six ministres du gouvernement ont remis leur démission, vendredi, alors que le chaos régnait à Athènes. Prévu dimanche, le vote du Parlement sur le plan d’austérité est compromis. Les marchés perdent confiance.

    Les Grecs sont en colère. Plus rien ne les arrête. Armés de banderoles, de haut-parleurs et de drapeaux, des milliers de Grecs se sont rassemblés place Syntagma, face au Parlement. Fini le temps des quolibets moqueurs, des étudiants aux retraités, tous vocifèrent:«kleftes, kleftes!» (voleurs, voleurs!). Ils menacent directement leurs députés, appelés à se prononcer, dimanche, sur l’adoption des nouvelles mesures d’austérité exigées par les créanciers du pays.

    Au lieu d’une simple formalité, le vote au Parlement est plus incertain que jamais. Le déblocage des 130 milliards d’euros par l’Union européenne et le Fonds monétaire international en dépend pourtant. Mais c’est justement là que le bât blesse. «Ils ne peuvent pas voter notre mort. Sauver la Grèce pour tuer les Grecs avec des salaires de misère !»,scande Katerina, une fonctionnaire de 55 ans, avant d’appeler à la résistance. «Ces politiciens sont responsables de la dette, pas nous. C’est du chantage, on nous manipule. Ils sont à mettre dans le même sac que la troïka !», renchérit-elle.

    Dans cette atmosphère très tendue, les représentants de l’UE et du FMI sont devenus la cible privilégiée des manifestants, mais aussi celle de la police. Le syndicat des policiers grecs a lancé un mandat d’arrêt contre la troïka pour motif de «destruction de la cohésion sociale».

    Sous pression de la rue et des partis, les ministres du gouvernement Papademos donnent leur démission les uns après les autres. Après le départ de Giannis Koutsoukos, le vice-ministre du Travail, qui considère que le plan de rigueur est «insoutenable pour les travailleurs», les partis politiques sont en ébullition. Le leader du LAOS, parti d’extrême droite, a retiré son soutien à la coalition nationale. Ses quatre ministres, dont le ministre de la Défense, ont immédiatement démissionné du gouvernement. Le chef du gouvernement tentait en vain de les retenir.

    Babis Papadimitriou, analyste politique, réfute les rumeurs d’un coup d’État colportées par certains diplomates occidentaux en poste à Athènes, tout en reconnaissant une crise du système. «Le problème politique en Grèce est plombé par deux aspects. D’abord les politiques réalisent que cette fois-ci, ils devront véritablement appliquer les réformes, ensuite dépendants des prochaines élections législatives prévues avant l’été, ils ne veulent pas endosser le coût politique de la rigueur», explique-t-il.

    Aujourd’hui les partis conservateur et socialiste réunissent leurs comités de direction pour décider de leur position pour le vote de dimanche. Tous les syndicats du pays et les Indignés appellent à un rassemblement au moment du vote, ce même jour.

    Les capitales européennes sont inquiètes. Leur ultimatum lancé à l’Eurogroupe de jeudi soir a plongé la Grèce dans un chaos à l’issue incertaine.

    «Laisser la Grèce dans une situation de défaut aurait des conséquences incalculables», a mis en garde Angela Merkel, jeudi, devant les députés du Bundestag, appelés à voter sur le second plan de sauvetage de la Grèce le 27 février.

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/02/10/20002-20120210ARTFIG00673-la-grece-se-revolte-contre-le-plan-d-austerite.php

  2. Dimanche 12 février 2012 :

    Kastelórizo ou Megísti est une île de Grèce, baignée par la mer Méditerranée orientale et située à moins de cinq kilomètres de la côte Sud de la Turquie, environ 110 kilomètres à l’est de Rhodes.

    Le 23 avril 2010, Georges Papandréou s’y rend, pour nous annoncer par un très mauvais direct télévisé et en moins de six minutes que « la Grèce accepte le Mécanisme de soutien économique, institué par le Fond Monétaire International, l’Union Européenne et la Banque Centrale Européenne (…) Les marchés ne nous laissent pas le temps (…) Mais les partenaires de la Grèce nous offrent cette possibilité, afin de conduire notre navire dans les eaux d’un port alors protégé, pour pouvoir ainsi le réparer, utilisant des pièces solides et fiables (…) ».

    Notre dernière île si loin au large a été depuis surnommée par les journalistes, «île du Mémorandum ». Mais plus maintenant, et de manière officielle.

    Car son maire, Pavlos Panigiris, vient de proclamer « le retour à la drachme et ainsi à l’indépendance » de son île : « Nous reviendrons à la drachme, car sous l’euro notre patrie n’est plus souveraine. Pour rester libres et Grecs, il faut partir (…) Nous ne voulons plus les voir ici [ces politiciens], plus jamais » (journal des Municipalités – aftodioikisi.gr).

    http://greekcrisisnow.blogspot.com/2012/02/article-120.html

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