Zone € : agrégats monétaires, juillet 2012

La BCE a publié les chiffres des agrégats monétaires pour la zone euro pour le mois de juillet…

M1 continue à augmenter pour représenter plus de 50 % du PIB (52,4 %), proche de son plus haut historique (53,2 % en juillet 2009) contre moins de 15 % aux Etats-Unis,

Document 1 :

Une fois de plus, de l’argent non gagné est encore distribué massivement dans la zone euro et quand une bulle dans la masse monétaire s’est ainsi développée, c’est-à-dire par de la création monétaire, la situation devient vite irrattrapable.

L’augmentation de M3 (d’une année sur l’autre) est faible (3,4 %) mais encore trop forte à cause de l’hypertrophie de la masse monétaire en M1,

Document 2 :

Comme la masse monétaire libre augmente, la croissance du PIB réel diminue au point de devenir nulle puis négative,

Document 3 :

Un zoom (réduction de l’échelle des ordonnées) montre bien ces variations en sens opposé,

Document 4 :

Les variations de M3 (d’une année sur l’autre) en France (4,5 % en juillet) sont plus importantes que dans les autres pays de la zone, ce qui est certainement dû à l’importance des Gos banques,

Document 5 :

Les Européens ont perdu la guerre monétariste en adoptant l’euro, et par manque de culture monétariste.
Aux Etats-Unis l’argent y est sain, ce qui est le premier pilier des Reaganomics

Simple, tout est simple pour les monétaristes…

2 réflexions sur “Zone € : agrégats monétaires, juillet 2012”

  1. BLANC Frédéric

    Bonjour,
    j’ai du mal a comprendre quel est la conséquence de M1 à 52%du PIB,en quoi cela pose problème?
    j’image que cela veut dire que la planche à billet troune en zone euro et qu’il y aurai donc un rique inflationniste?
    pouriez vous donc poussez votre explication jusqu’au bout…
    Merci

  2. Bonjour,

    comment se fait-il que M1 puisse grimper à de si hauts niveaux ? Pour partie, il y a de la « vraie » création de monnaie avec de l’impression pure et simple de billets. Mais cela n’explique pas tout.
    Si autant d’argent est déposé sur des comptes courants, comment se fait-il que les titulaires des comptes n’injectent pas cet argent sur des supports types livrets (ou autres), qui permettent au moins des investissements productifs ? Les agents économiques se contentent simplement de thésauriser ?
    (paradoxalement, cela gonfle les bilans des banques qui en profiteraient donc pour replacer ces excès de liquidités auprès de la BCE – par exemple…. – afin qu’ils soient le plus liquides possible ?).

    Du coup, étant donné les montants faramineux en question, les dépôts des banques commerciales auprès de la BCE appartiennent-ils à l’agrégat M1 ou M2 ?

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