C’est la guerre, ai-je déjà écrit… sur le marché des Treasuries, depuis début décembre, et en particulier sur cet écart entre les rendements des Notes à 10 ans et ceux des Notes à 2 ans, ce Yield Spread 10-2y… et ailleurs aussi !
En effet, vendredi… 13 (!) avril, ce Yield Spread 10-2y avait encore battu un plus bas en atteignant 45,2 points de base (2,825-2,373 %) à la fin de la séance des marchés sur les actions, à 16 heures locales, puis il est remonté à la clôture à 47,8 dans l’heure qui a suivi, en restant à ce niveau le lundi matin 16 avril à l’heure européenne… pour revenir à 45,2 points de base en fin de séance américaine !
Document 1 :
De toute évidence, la nomenklatura européenne a tenté de manœuvrer afin de (mal) camoufler cette baisse de ce Yield Spread 10-2y.
La barre critique et symbolique des 50 points de base semble bien franchie durablement, en tendant vers les objectifs que j’ai définis depuis le mois de décembre,
Document 2 :
La tendance lourde et longue des cycles, dont le présent se poursuit selon mes prédictions que j’ai retenues depuis un certain temps, avec pour échéance une inversion de la courbe des taux et donc non plus une €-crise mais un €-crash…
Document 3 :
Les rendements des Notes à 2 ans ont tendance à continuer à monter du fait que les membres du FOMC veulent légitimement prévenir un risque de départ d’inflation et les rendements des Notes à 10 ans ont tendance à continuer à baisser du fait que les investisseurs craignent les conséquences aux Etats-Unis de l’€-crash prévisible,
Document 4 :
Les rendements des bons des Trésors de la vieille Europe continentale sont au plus bas, le Schatz étant toujours largement en territoire négatif, le 10 ans helvète fluctuant autour de zéro, le Bund et l’OAT française étant guère plus haut,
Document 5 :
Comme je l’ai écrit précédemment, l’avenir étant incertain, la tendance peut s’accélérer brusquement, en particulier avec le Donald qui joue au billard à trois bandes en donnant au passage de grands coups de pied dans les fourmilières ou à la suite de la chute de dominos bancaires dans la zone euro.
Dans ce cas, les rendements des Notes à 10 ans devraient baisser brusquement et précipiter le déclenchement de l’€-crash.
Pour rappel, les banksters de la zone ne respectent pas les règles prudentielles d’endettement ni les principes comptables relatifs à l’enregistrement des prêts dits non performants à leur juste valeur.
Beaucoup d’entre eux sont donc en survie, et proches de la faillite.
C’est la guerre des boutons sur les marchés financiers mais aussi du côté de la Syrie…
Le problème est que ceux qui ont le pouvoir de décision d’appuyer sur les boutons déclenchant les hostilités sont d’une incompétence totale.
Ainsi par exemple, le Mignon Poudré a accepté d’avaliser le plan proposé par les militaires d’envoyer à partir de bases en France 6 avions ravitailleurs, 2 AWACS et 3 Mirages pour que 5 Rafales 2000 lancent des missiles en Syrie !
Une telle armada ne pouvait qu’être repérée et facilement interceptée par les forces russes qui se sont contentées de s’exercer à n’intercepter que les seuls missiles pour tester leurs systèmes de défense.
Par comparaison, lorsque les Israéliens lancent des attaques en Syrie pour y détruire des cibles, leurs avions ne parcourent qu’une faible distance (de l’ordre d’une centaine de kilomètres) avant de lancer des missiles, le tout étant difficile à intercepter, comme ce fut le cas encore le 15 avril.
La guerre des boutons est drôle quand elle est jouée par des gamins. Elle est dangereuse quand elle est jouée par des militaires et des hommes politiques incompétents au pouvoir.
« Mon pantalon est décousu, si ça continue on verra le trou d’mon… »
En plus, le $ baisse (dévaluation à la Trump…)
En plus, l’€ monte (bien pour l’Allemagne, pas bien pour les pays du club med…)
En plus, le Franc suisse n’est plus trop une monnaie de refuge.
En plus, le Yen et l’Asie attirent les investisseurs.
Verdun, guerre des monnaies, guerre du pétrole, guerre générale, et maintenant la guerre des boutons…
Vous pensez trop printemps en ce moment, attention…c’est chaud et sueur froide!
« Mon pantalon est décousu, si ça continu on verra le trou d’mon… »
Spread à 42,9 bp !