Le bilan fin décembre 2012 de la BNS montre peu de changements par rapport aux mois précédents : l’€-crise n’est pas finie, ce n’est qu’un statu quo en attendant la suite.
Seule inquiétude : les capitaux propres de la BNS continuent à baisser lentement mais sûrement,
Document 1 :
En pourcentage du total du bilan, la chute est encore plus inquiétante,
Document 2 :
Il en est de même évidemment pour le leverage,
Document 3 :
La politique de la BNS d’arrimage du franc par rapport à l’euro n’a pas pour l’instant d’effets dévastateurs, mais petit à petit, la situation se dégrade.
C’est d’autant plus inquiétant que le patron de la BNS a déclaré un jour que les capitaux propres d’une banque centrale pouvaient être négatifs car elle avait toujours la possibilité de faire marcher sa planche à billets, comme ce fut le cas lors de la République de Weimar…
Ben Bernanke en 2002:
« Nous avons une technologie appelée planche à billets (…) Des injections de monnaie suffisante renverseront toujours la déflation (…) Il n’y a aucune limite significative à ce que nous pourrions injecter dans le système si cela se révélait nécessaire »
« The U.S. government has a technology, called a printing press (or today, its electronic equivalent), that allows it to produce as many U.S. dollars as it wishes at no cost. »
http://www.federalreserve.gov/boardDocs/speeches/2002/20021121/default.htm
B-2 s’est ridiculisé lors de sa nomination en déclarant qu’il suffirait de lancer des billets d’un hélicoptère pour sortir d’une déflation… Il a été obligé par la suite de faire un peu + attention à ses déclarations…
La déclaration de B2 est malgré tout limpide.
Tout bon monétariste a dû en tirer des conclusions barbares à base de relique en or massif.
Tandis que des Touati (ancien de natixis) et autres stratégistes obligataires mettaient en garde contre une bulle.
Ce type de déclaration à conclusions barbares aurait justement été un des motifs de l’éviction de son prédécesseur.
Quel dommage qu’à cette époque je passais le plus clair de mon temps à jouer aux jeux vidéo…
Cher BA, les petites gens comme vous ou moi ne font pas partie des personnes que les nomenklaturards et nomenklaturardes nomment « nous »
Il n’y a donc aucune contradiction ni erreur dans ce slogan.
« Je » dit le Président alors qu’il devrait dire « Nous »…
Tout ceci est fort joliment épinglé par… La voix de la Russie
http://josick-croyal.blogspot.com/2013/01/et-pan-dans-les-dents-pour-la-france.html
Mardi 8 janvier 2013 :
Taux de chômage en zone euro : novembre 2012 :
1- Médaille d’or : Espagne : 26,6 %.
2- Médaille d’argent : Grèce : 26 %.
3- Médaille de bronze : Portugal : 16,3 %.
4- Irlande : 14,6 %.
http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/3-08012013-BP/FR/3-08012013-BP-FR.PDF
Zone euro : le chômage atteint 11,8 % en novembre, un record.
L’ascension du chômage se poursuit en Europe avec 11,8% de la population active sans emploi en novembre dans la zone euro, contre 11,7% en octobre. Un nouveau record.
Selon les chiffres publiés mardi par l’office européen de statistiques Eurostat, 18,82 millions de personnes étaient au chômage en novembre dans la zone euro, soit une hausse de 113.000 personnes par rapport à octobre, et une hausse de 2,015 millions par rapport à novembre 2011.
Et, surtout, répétons le slogan habituel :
« L’euro nous protège. L’euro nous enrichit tous. L’euro nous protège. L’euro nous enrichit tous. L’euro nous protège. L’euro nous enrichit tous. L’euro nous protège. L’euro nous enrichit tous. »
Jeudi 10 janvier 2013 :
Une dépêche de l’AFP fait le point sur la faillite de Chypre : la troïka – Fonds monétaire international, Union européenne et Banque centrale européenne – va devoir prêter 17 milliards d’euros à Chypre.
Lisez cette dépêche AFP :
Le sauvetage de Chypre risque d’occuper la zone euro pendant plusieurs mois.
La zone euro commence l’année avec le dossier complexe de l’aide à Chypre, mais une décision semble impossible dès la fin janvier, comme prévu, car les besoins du pays sont encore mal connus et le calendrier politique défavorable, selon plusieurs responsables européens.
Le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn, et le président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, s’étaient prononcés fin 2012 en faveur d’une décision au cours de la prochaine réunion des ministres des Finances de la zone euro, le 21 janvier.
Les autorités chypriotes avaient estimé avoir besoin de 17 milliards d’euros sur quatre ans, dont 10 milliards pour renflouer les banques.
Une des premières tâches des ministres des Finances de la zone euro va consister à évaluer les besoins financiers réels de l’île. Une aide de 17 milliards d’euros équivaut au PIB du pays. Cela signifie que la dette risque d’atteindre 200 % du PIB, ce qui « n’est pas soutenable », explique une des sources interrogées. En revanche, « si les besoins sont en fait de 10 milliards d’euros, cela fait une différence ».
Le caractère urgent de l’aide est aussi en question, selon la même source, qui rappelle que les autorités chypriotes avaient d’abord dit que le pays ne tiendrait pas financièrement au-delà de 2012, avant de parler de mars 2013.
Mais d’autres questions doivent aussi trouver leurs réponses. « Parmi les éléments du dossier chypriote, il y a le fait que le secteur bancaire représente 800 % du PIB. Il y a aussi une dimension russe et une dimension de blanchiment d’argent », selon un autre diplomate.
http://www.lorientlejour.com/category/%C3%89conomie/article/795466/Le_sauvetage_de_Chypre_risque_d'occuper_la_zone_euro_pendant_plusieurs_mois.html