Panico italiano : les rendements des bons du Trésor italien… bondissent par rapport au Bund aujourd’hui plus haut qu’hier,
Graphique 1 :
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Le cours de la plus grande banque italienne Unicredit s’effondrait de 9 % à la mi-journée. Les dominos ne tombent pas nécessairement les uns après les autres : certains s’affaissent plus tôt que prévu.
Unicredit | 2010 Q1 | 2010 Q2 | 2010 Q3 | 2010 Q4 | 2011 Q1 |
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Total des dettes | 883,579 | 890,216 | 904,317 | 865,264 | 846,291 |
Capitaux propres | 65,288 | 64,428 | 64,487 | 64,224 | 64,686 |
µ (leverage) | 13,5 | 13,8 | 14 | 13,5 | 13,1 |
Tier (%) | 7,4 | 7,2 | 7,1 | 7,4 | 7,6 |
Unicredit ne respecte pas les règles prudentielles d’endettement (mais ce n’est pas aussi catastrophique que nos Gos banques).
Cette banque est surtout victime de la défiance des investisseurs vis-à-vis des fondamentaux de l’Italie dont la note pourrait être abaissée par les agences.
Ces cochons de pays du Club Med incluent aussi la France dont les rendements des bons à 10 ans du Trésor bondissent eux-aussi par rapport à ceux du Bund,
Graphique 2 :
Quand des dominos s’affaissent, tout peut aller très vite. C’est parfois la panique pour que tout ne s’effondre pas prématurément.
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Samedi 25 juin 2011 :
Une majorité d’Allemands n’a plus confiance en l’euro en raison de la crise que traverse la monnaie unique liée à la quasi-asphyxie de l’économie grecque, selon une étude du prestigieux institut Allensbach à paraître demain.
Au total, 71 % des personnes interrogées affirment avoir « moins », « à peine » ou « pas du tout confiance » en l’euro, selon ce sondage publié par le Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung.
Seuls 19 % déclarent à l’inverse avoir « une grande » ou « une très grande » confiance en la monnaie unique, selon la même source.
La défiance à l’égard de l’euro ne cesse de grimper chez les Allemands : en avril 2011, ils n’étaient encore que 66 % à affirmer ne pas avoir confiance en la monnaie européenne.
En 2008, moins de la moitié des personnes interrogées partageaient cette opinion.
« Les citoyens allemands sont plus sceptiques qu’il y a un an face à la monnaie unique. La crise grecque est passée par là », constatait récemment Peter Matuschek, analyste de l’Institut allemand de sondage Forsa.
« Certains estiment s’être suffisamment serrés la ceinture ces dernières années pour que l’Allemagne soit performante. Ils ne comprennent pas pourquoi ils doivent maintenant aider d’autres pays qui n’ont pas fait les mêmes efforts », assurait également Dominik Hierlemann, politologue de la fondation Bertelsmann.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/06/25/97002-20110625FILWWW00489-les-allemands-moins-confiants-dans-l-euro.php