Agrégats monétaires de la zone euro pour les nuls (avril 2018)

Une seule monnaie, l’euro, pour 19 pays indépendants et souverains ayant des niveaux et des gains de productivité différents les uns des autres est impensable, inimaginable, inconcevable… et pourtant, ça existe, encore
L’une des conséquences majeures d’une telle ineptie est une monumentale création monétaire qui se trouve plus précisément dans l’agrégat M1 qui se monte à 42,6 % du PIB annuel de la zone alors que ce ratio n’est que de 13 % aux Etats-Unis (en excluant les dollars qui se trouvent hors du territoire),

Document 1 :

Il faut bien remarquer qu’avant l’adoption de cette monnaie contre nature qu’est l’euro, M1 était de l’ordre de 17 % du PIB, comme aux Etats-Unis.
Tout a dégénéré dans l’ensemble de la zone à partir du moment où l’euro y a été adopté.

Pour rappel, l’agrégat monétaire M1 est constitué des billets en circulation et des dépôts à vue (alias les comptes courants bancaires) pour les seuls particuliers, en excluant les disponibilités des entreprises, ce que n’ont toujours pas compris les nuls de la Banque de France ni les super nuls de la BCE qui s’obstinent à tout mélanger parce qu’ils n’ont aucune culture monétariste.

M1 se monte à près de 4 500 milliards d’euros alors que le total de cet agrégat devrait se situer aux alentours de 1 500 milliards, ce qui correspond à une création monétaire de l’ordre de 3 400 milliards qui circulent donc dans la zone alors qu’ils ne devraient pas y être !

Document 2 :

Le pire est que la situation s’aggrave de mois en mois : M1 a augmenté de 43 milliards d’euros fin avril par rapport au mois précédent,

Document 3 :

L’essentiel de la création monétaire provient des dépôts des malheureux Euro-zonards sur leurs comptes courants qui se montent à presque un tiers du PIB alors que ce ratio n’est que de 8 % aux Etats-Unis !

Document 4 :

La création monétaire dans la zone ne provient pas dramatiquement de la fameuse planche à billets comme en Allemagne pendant les années 20.
Les billets en circulation ne représentent que 10 % du PIB de la zone alors que ce ratio devrait être de l’ordre de 5 %.

Toutefois, la moitié des billets en circulation, soit pour 1 122 milliards ne devrait pas y être, ce qui signifie que la planche à billets a imprimé pour 542 milliards qui ne devraient pas être dans les portefeuilles des Euro-zonards,

Document 5 :

Le plus grave est bien entendu que 3 800 milliards d’euros se trouvent sur les comptes courants des Euro-zonards alors qu’ils ne devraient y en avoir que 920 milliards, ce qui fait une création monétaire de… 2 852 milliards !

Une création monétaire importante s’est développée aux Etats-Unis au début des années 2000, mais dans l’agrégat M3-M2 et les autorités ont pris des mesures drastiques dès qu’elles ont pu le faire pour faire éclater cette bulle, ce qui a provoqué ce que les Américains appellent la Grande Dépression.
Une telle création monétaire a encore lieu dans cet agrégat M3-M2 du fait que les banques de la zone ne respectent pas les règles prudentielles d’endettement, ce qui a certainement aussi des incidences dans cette création monétaire en M1.

Cependant, il est (plus que) probable que les aides dites sociales massives (la redistribution socialiste) soient la cause d’une grande partie de cette création monétaire en M1.
Dans l’état actuel des connaissances, il n’est pas possible d’élucider précisément toutes les causes de cette création monétaire, ce qui n’est pas préoccupant car l’essentiel est de bien identifier ce problème… ce que je suis le seul à faire, à ma connaissance du moins.

Cette création monétaire gigantesque en M1 dans la zone a pour effet de diminuer la croissance du PIB réel, avec pour conséquences en particulier un chômage important, car l’argent circule peu, ou pas rapidement, ce qui est un phénomène que personne ne comprend en dehors des (très rares) monétaristes…
Pour rappel, la circulation monétaire est l’inverse de ce ratio des agrégats monétaires sur le PIB.

La masse monétaire M3 de la zone dépasse le montant du PIB annuel alors que le maximum à ne pas dépasser est de 78 % de ce PIB,

Document 6 :

Là aussi, il faut bien remarquer que M3 représentait moins de 70 % du PIB avant l’adoption de l’euro.
L’existence des monnaies nationales permettait de maintenir l’argent sain dans chaque pays, ce qui n’est plus le cas depuis 20 ans.

Au total, M3 se monte à 12 000 milliards d’euros alors que cet agrégat devrait être de l’ordre de 9 000 milliards. La bulle monétaire est donc de 3 000 milliards, ce qui est considérable,

Document 7 :

A titre indicatif, la bulle monétaire qui s’est développée dans l’agrégat M3-M2 dans la zone à l’instar de celle qui s’est produite aux Etats-Unis n’a été que de 2 000 milliards d’euros !

Document 8 :

Pour faire éclater cette bulle monétaire dans la zone, il faudrait prendre des mesures qui auraient des conséquences encore plus dommageables que celles qui se sont produites aux Etats-Unis lors de la Grande Récession !

La répartition relative des agrégats monétaires tels qu’ils ressortent des chiffres publiés par les Marioles de la BCE montre que l’agrégat M2-M1 qui était dans les normes (40 % du PIB) avant l’adoption de l’euro est redescendu à 35 % car les malheureux Euro-zonards ne peuvent plus épargner normalement,

Document 9 :

Pour rappel, l’agrégat M2-M1 correspond aux dépôts a priori dans les caisses d’épargne, c’est-à-dire à des placements d’épargne récupérable sans préavis.

M3-M2 correspond à la trésorerie globale des entreprises (à leurs dépôts en compte courant, c’est-à-dire à leurs disponibilités).
A priori, les chiffres de cet agrégat ne doivent pas donner une image fidèle de la réalité car beaucoup de gestionnaires de trésoreries d’entreprises placent une grande parte de leurs disponibilités hors de la zone euro, en particulier en Suisse de façon à bénéficier de bons francs helvètes après un €-crash bien anticipé.

En effet, 474 milliards de francs suisses sont comptabilisés dans les comptes de virement des banques en Suisse d’après les chiffres publiés par la BNS, leur évolution montre clairement qu’il s’agit là de capitaux qui fuient la zone de tous les dangers en profitant des facilités de transferts qu’offre la zone SEPA,

Document 10 :

Tout est simple.
Les malheureux Euro-zonards ne vont pas tarder à se prendre une gigantesque baffe sans avoir su d’où elle venait !
Le manque de culture monétariste est létal.

Pour rappel : l’argent sain est le premier pilier des Reaganomics dixit Arthur, Laffer.

Cliquer ici pour lire mon article précédent à ce sujet qui donne des explications complémentaires qu’il faut connaitre et que je ne reprends pas ici.
Cliquer ici pour accéder aux chiffres des agrégats monétaires publiés par la BCE.
Cliquer ici pour lire mon article sur le jugement de la 17° Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris jugeant nuls la Banque de France et son gouverneur.

44 réflexions sur “Agrégats monétaires de la zone euro pour les nuls (avril 2018)”

  1. bonsoir,
    L’indice des prix à la consommation ou l’indice de la production industrielle qui devraient nous permettre d’anticiper un retournement de conjoncture, de même que les statistiques d’offres d’emplois, sont inopérantes.
    Toutes ces données sont fournies par des organismes publiques qui ont tendance à embellir la réalité.
    Surtout pas de vague ! on reste dans le doute….personne n’imagine une bulle monétaire de 3000 milliards d’euros, pas même certains grands économistes.
    Un retournement de conjoncture serait la grande surprise..dans toute la sphère médiatique.
    Bonne soirée

  2. Les gars, je veux pas être méchant mais un cadavre plus ou moins froid ça n’indique que l’heure approximative du décès. Décès qu’ils trouveront moyen de taxer quoi qu’il arrive.

  3. Angela Merkel est confrontée à la crise politique la plus grave depuis qu’elle a pris le pouvoir en 2005.

    La coalition entre la CDU d’Angela Merkel et la CSU d’Horst Seehofer se fissure.

    Horst Seehofer donne deux semaines à Angela Merkel pour trouver une solution au problème des migrants.

    Trump attise la crise en Allemagne alors que Merkel obtient un sursis.

    Le président américain se réjouit de la crise qui secoue le gouvernement allemand. La CSU bavaroise maintient la pression sur Angela Merkel dans les questions migratoires.

    Angela Merkel a obtenu lundi un  sursis de deux semaines de son alliée bavaroise (CSU) pour trouver un accord européen, tandis que Donald Trump soufflait sur les braises en critiquant sa politique migratoire.

    « Le peuple allemand est en train de se retourner contre ses dirigeants alors que l’immigration secoue la coalition déjà fragile de Berlin », a écrit le président américain sur Twitter, évoquant une criminalité « très en hausse » en dépit de statistiques officielles prouvant le contraire.
     
    Son ingérence dans les affaires allemandes, qui fait écho aux vives critiques dans son pays à cause de sa politique de « tolérance zéro » sur l’immigration, intervient après un rappel à l’ordre du nouvel ambassadeur des Etats-Unis à Berlin, qui avait annoncé le mois dernier vouloir soutenir « d’autres conservateurs en Europe ». Entre autres son ami Jens Spahn, le jeune ministre de la Santé, qui affiche son opposition à Angela Merkel sur les questions migratoires.

    Ingérence

    Cette nouvelle étape dans la dégradation des relations germano-américaines intervient alors que la chancelière est confrontée à la crise politique la plus grave depuis qu’elle a pris le pouvoir en 2005.

    Après un week-end de tractations intenses, le ministre de l’Intérieur  Horst Seehofer s’est dit prêt lundi à « refouler immédiatement » les migrants en provenance d’autres pays de l’Union européenne (UE) si la chancelière ne trouve pas une solution européenne d’ici au sommet des 28 et 29 juin.

    « Nous souhaitons beaucoup de succès à la chancelière », a déclaré le président de la CSU Horst Seehofer, estimant ne pas être responsable de décisions qui ont divisé l’Europe – en l’occurrence celle d’Angela Merkel de laisser venir plus d’un million de réfugiés en Allemagne entre 2015 et 2016.

    « Il est inexplicable que les gens qui n’ont pas le droit de pénétrer sur le territoire entrent tout de même », a-t-il dit, alors que son parti la CSU veut parer un succès du parti populiste AfD aux élections qui ont lieu en Bavière en octobre.

    Macron et Conte à Berlin

    Signe de la persistance du conflit entre les deux alliés historiques, la chancelière a assuré qu’il n’y aurait aucune fermeture « automatique » aux demandeurs d’asile en cas d’échec de ses efforts.

    « Nous ne voulons pas agir de manière unilatérale, non-concertée et dommageable pour des tiers », a déclaré la présidente de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), qui se réserve le droit de rejeter si nécessaire une décision de son ministre. Dans ce cas, le gouvernement allemand pourrait éclater début juillet.

    https://www.lesechos.fr/monde/europe/0301840781997-trump-attise-la-crise-en-allemagne-alors-que-merkel-obtient-un-sursis-2185067.php

  4. Bon, CONCRETEMENT, que doit on conseiller à l’investisseur moyen ?
    (je vois bien que ce blog s’adresse surtout à des universitaires ou des opérateurs de marché)

    On imagine que garder 200k€ en cash sur le Credit Agricole est la pire des solutions de nos jours (risque italien / club med + eurocrash + tension spread + ratio solvabilité de la banque).

    Mais quelle serait la meilleure solution ? (ou la moins pire)

    Cela fait environ 8 ans si pas plus qu’on nous parle d’un effondrement monétaire imminent (pas qu’ici).
    Alors quelques questions du péquin moyen:

    Doit on vraiment ouvrir un compte à l’étranger ?
    Dans quel pays et dans quelle devise ? USD, GBP, RUB, THB, NOK, CHF, SGD ???
    En zone euro ou limitrophe (Suisse, UK, Norvège) ?
    Dans quelle banque ou type de banque ?
    Si on détient des actions libéllées en USD par exemple sur un compte titre dans une banque française, est ce risqué ? peut on saisir ce type d’actif ? (on imagine que les assurances vie et obligations d’état ce n’est pas non plus judicieux).

    L’or est décrié ici mais quid en cas de crash monétaire ?

    Merci d’avance pour votre blog passionnant.

    1. Le plus simple est de faire comme les gens sensés et de partir en courant de ce pays communiste. Sinon préparez vous à résister à la toute puissance de la RÉPUBLIQUE !

  5. Bruno Le Maire : « L’Europe est dans un processus de décomposition. »

    Sur l’Europe, Bruno Le Maire dresse un constat alarmant.

    Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, était l’invité de BFM TV mardi 19 juin.

    « L’Europe est dans un processus de décomposition sous nos yeux », s’est alarmé le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, sur BFM TV.

    Et de pointer du doigt « les Etats qui se replient sur eux-mêmes ». Selon lui, la question migratoire ou celle du risque financier, notamment, « ne peuvent avoir de solutions que européennes ».

    https://www.lopinion.fr/video/phrase/l-europe-bruno-maire-dresse-constat-alarmant-154052

  6. a nouveau !
    bonjour, Mr Chevallier, pourquoi ne mettez vous pas les €uro des entreprise dans M1 ? pourquoi etes vous le seul à ne pas les y mettre ?
    Merci

  7. @zebulon
    Si vous avez plus de 150k vous pouvez acheter, même en tant que particulier, un ou plusieurs titres de créances négociables (TCN) avec des maturités comprises entre 1 jour et 1 an. C’est du moins ce que Charles Gave conseille. De fait vous n’êtes plus un créancier de votre banque systémique !
    Pour le restant : de l’or, certes les cours sont grandement manipulés mais vous n’êtes plus en banque !
    Sinon le mieux est encore de s’en aller de la zone euro, pourquoi ne pas créer une société à l’étranger et y déposer votre argent en compte courant ?
    Il n’y a rien sans risque donc autant « vous faire plaisir » et risquer en investissant dans ce qui vous plaît ou ce en quoi vous croyez quitte à accepter de se tromper.
    Il y a ceux qui vous disent que l’immobilier va s’effondrer, mais pour ma part j’ai fait des investissements dans l’immobilier-sans-prise-de-tête : les garages. Résultat : un produit de rendement net >5% avec une valeur actuelle nette positive. Que demande le peuple ?…
    Comme dirait l’autre, y en a qui ont essayé… ils ont eu des problèmes !! c’est vous qui voyez 🙂

  8. @ leducmickael
    Les agrégats moaires M1 M2 M3 sont des concepts anciens imaginés par les banques centrales ou peut-être la BRI. Ils existaient déjà il y a 40 ans lorsque j’étais étudiant à l’Institut Technique de Banque. M1 : comptes à vue. M2 : M1 + comptes épargne. M3 : : M2 + comptes d’entreprises. C’est comme ça et pas autrement. M. Chevallier ne fait qu’appliquer les concepts internationaux. S’il y en a qui font autrement, ils sont dans l’erreur ou l’ignorance.

    1. Il y a 40 ans à l’ITB, l’enseignement dispensé était encore de bonne qualité, ce qui n’est plus le cas depuis un certain temps dans les milieux bancaires où tout est fait à tort et à travers !!!

  9. Justement Mr Chevallier a été prof d’économie et ce serait pratique je trouve d’avoir un résumé sur les agrégats monétaires a quoi corresponds M1 M2 M2-M3 des définitions en quelques sortes ainsi que sur la masse monétaires libre notamment le but étant que chacun puisse analyser le pays qui l’intéresse pour une possible expatriation par exemple car de toute façon ont a tous compris que pour l’euro c’est juste une question de temps.

    1. J’avais l’intention de faire un article sur les agrégats, ce que je vais terminer dès que possible, ce qui sera + clair !
      De toute façon, j’ai déjà traité ces pb là abondamment…

  10. Merci pour l’article à venir 🙂
    C’est vrais vous avez abondamment traité le pb mais il faut recouper les informations article par article ce qui est pas toujours simple.

    1. En marche !
      Lol
      C’est quoi le comble pour un Président intelligent ?
      Aller « en marche » en pleine conscience à la faillite et en même temps la renier.
      Tout en embrayant sur un plus gros machin encore plusss pire pour l’Europe.
      Y a pas à dire, l’intelligence est nuisible à l’être humain !

  11. Je ne sais pas comment le formuler en langage économique mais une crise est nécessaire pour détruire les parasites technocratiques. Tant qu’il y aura du sang et de l’argent ils continueront cette quête stupide de rentre l’humain « productif » au système « collectif ». Quand collectif, est Eux !
    Et en particulier pour la france, les fonctionnaires, Ces parasites qui sucent la totalité des ressources du privé.

  12. Ca re-bouillonne sur les marchés du trésor… Es ce le match de l’équipe de France qui va démarrer qui agite tout ça ???!!! MDR

    Vivement le début……………de la fin!

    1. D’après ce brillant economiste Mr Brousseau, l’export pour un pays n’est pas intéressant et une entreprise comme Mercedes qui vend à l’export n’est pas » payé par ses clients mais par la Buba »!!!!!

      Je vous propose donc demain d’aller au concessionnaire Mercedes le plus proche pour vous offrir une berline de luxe sur le compte de banque centrale Allemande. Dans ce cas la, on pourra peu être dire « vive l’Europe »….!

      Vive l’UPR, c’est affligeant…

      1. @Nico,
        Vous, vous paierez votre Mercedes à votre concessionnaire qui lui virera les fonds à sa banque qui elle, les virera à la Banque de France. La BF confirmera à la Buba qu’elle a bien reçu les fonds, et alors la Buba créditera Mercedes Allemagne en faisant l’avance et en inscrivant au débit de la BF cette somme en attendant une future compensation.
        Les concepteurs de Target2 étaient partis du principe que la balance des échanges inter états de la zone euro devait s’équilibrer, ce qui fut +/- le cas jusqu’à ces dernières années.

        @ M. Chevallier,
        En quoi les explications de M. Brousseau, qui, lui, a travaillé au sein même de ce système comme il le rappelle, sont elles fausses?
        Comment pouvez vous affirmer qu’il se trompe? Quelles sont vos sources?

        1. Quant le sage pointe la lune, JPC regarde le doigt
          Affirmer, tel que soi-disant démontré sur ce site, que les dettes TARGET2 n’en seraient finalement pas, est une ineptie totale.
          Réfléchissez à l’équivalence de votre propre compte bancaire (qu’il soit débiteur ou créditeur)

        2. @Veritas,

          Merci veritas, j’avais bien compris le mécanisme de target2, mais si vous reprennez les 45 premières secondes de cette vidéo, Mr Brousseau dit des énormités quand il dit que l’Italie a pour 450 Milliard de dettes par rapport à la BCE suite au Target. Comme vous l’expliquez c’est juste un system de comptage entre les états, mais en aucun cas une dette d’un pays à un autre.

          1. Oui c’est bien une dette d’un pays envers la BCE. Il n’y a pas d’échange d’argent entre banques centrales mais juste une écriture comptable dans les livres de la BCE. Débiteur pour un pays et créditeur pour l’autre. Croyez bien que cette dette devra être soldée en cas de sortie de l’Euro.

  13. Hidalgo bashing ?
    On ne peut plus dire incompétente, dangereuse, nuisible et stupide ?
    Décidément le novlangue parisien me désole.

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