Baisse de M3-M2 en € zone

La BCE a publié les chiffres de la masse monétaire de la zone euro fin décembre.

Les variations des agrégats M1 et M2-M1 sont pratiquement nulles depuis ces derniers mois.

Seules les variations de M3-M2 sont importantes : cet agrégat a augmenté de plus de 150 milliards d’euros en 2011 jusqu’à fin septembre et il a diminué de 100 milliards sur les 3 derniers mois de l’année,


Il s’agit certainement des conséquences du resserrement des crédits accordés par les banques aux entreprises et de la baisse de la trésorerie des banques elles-mêmes à la suite du tarissement de leurs sources en dollars et du blocage du marché interbancaire qui augmentent leurs difficultés à dégager des marges bénéficiaires.

8 réflexions sur “Baisse de M3-M2 en € zone”

  1. Les contribuables de la zone euro sont de plus en plus mis à contribution pour sauver la Grèce, pour sauver le Portugal … et pour sauver les banques privées :

    – Selon le journal allemand Der Spiegel, le deuxième plan d’aide à la Grèce ne coûtera pas 130 milliards d’euros : il coûtera 145 milliards d’euros.

    http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,811924,00.html

    – Selon le chef du patronat portugais, le plan d’aide au Portugal ne coûtera pas 78 milliards d’euros : il coûtera 108 milliards d’euros. En effet, il va falloir 30 milliards d’euros supplémentaires aux 78 milliards d’aide au Portugal.

    Portugal : une nouvelle aide est probable, selon le chef du patronat.

    http://www.romandie.com/news/n/_Portugal__une_nouvelle_aide_probable_selon_le_chef_du_patronat_290120121301.asp

    De toute façon, la Grèce ne pourra pas nous rembourser ces 145 milliards d’euros.

    De toute façon, le Portugal ne pourra pas nous rembourser ces 108 milliards d’euros.

    La Grèce est en train de couler, et elle entraîne toute la zone euro vers le fond de l’océan.

    Le Portugal est en train de couler, et il entraîne toute la zone euro vers le fond de l’océan.

  2. De toute façon, la Grèce ne pourra pas nous rembourser ces 145 milliards d’euros.

    De toute façon, le Portugal ne pourra pas nous rembourser ces 108 milliards d’euros.

    Donc, question :
    Mais pourquoi un tel acharnement ?

    Et bien, pour laisser le temps aux banques (Allemandes, Françaises…) de faire porter leurs créances « douteuses » par la BCE pour in fine, laisser une bonne partie de l’ardoise à la charge du contribuable européen.

    Donc, hausse des impôts (ça commence ce soir), réduction des budgets (sans désemparer) pour enfin pouvoir repartir sur une croissance solide et durable (sans trop d’inflation ni de déflation).

    Bref, tout est sous contrôle, la BCE fournit la liquidité aux banques à mesure que celles-ci resserrent le crédit (voir pétroplus) quant à la Grèce dans tout ça ? Et bien, elle sortira de l’euro lorsqu’on l’y aura autorisé, c’est à dire jamais.

    Ceux qui pensent voir l’eurosystème disparaître vont devoir déchanter car aucun bloc n’y a vraiment intérêt :
    la Chine parce que l’UE constitue l’un de leur principal partenaire, les USA parce que l’euro contrebalance dans une certaine mesure la montée en puissance du yuan et l’Allemagne qui réalise les 2/3 de son excédent commercial dans l’UE.

  3. Lundi 30 janvier 2012 :

    Pendant que tout le monde regarde la Grèce, le Portugal agonise.

    Les investisseurs internationaux n’ont plus aucune confiance dans la capacité du Portugal à rembourser sa dette.

    Les taux des obligations du Portugal atteignent des niveaux insoutenables.

    Portugal : taux des obligations à 2 ans : 20,386 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPT2YR:IND

    Portugal : taux des obligations à 3 ans : 24,517 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPT3YR:IND

    Portugal : taux des obligations à 5 ans : 22,495 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPT5YR:IND

    Portugal : taux des obligations à 10 ans : 17,019 %.

    http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPT10YR:IND

    D’après le patronat portugais, il va falloir trouver une deuxième aide d’urgence pour sauver le Portugal … et pour sauver les banques privées : il va falloir trouver 30 milliards d’euros supplémentaires.

    1. Le Portugal est passé de l’autre côté de la barrière …
      Les injections de liquidités de la BCE ne changent au rien à sa situation.
      Sa dette n’est plus remboursable donc les investisseurs introduisent brutalement dans les valeurs le scénario à la grecque le plus probable : la négociation d’un décote avec les créanciers. le cas grec sert de jurisprudence. Une décote prévisible de 50 à 70% cela change pas mal les cours … Tout le monde a répété inlassablement que la Grèce est une exception qui ne se répétera pas, mais on a l’habitude des changements de cap radicaux ces derniers temps …

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