Barclays PLC 2° trimestre 2012

Barclays est une des banques systémiques mondiales (SIFIs, Systemically Important Financial Institutions).

La situation de cette banque vient de se détériorer fortement au cours de ce dernier trimestre avec un multiple d’endettement réel, mon µ, le leverage en anglais, de 29,1 qui correspond à un ratio Tier 1 de 3,4 %,

Document 1 :

Barclays2010 Q42011 Q22011 Q42012 Q12012 Q2
Liabilities1 438,791 441,351 507,941 446,601 577,06
Equity50,85851,57255,58954,40554,205
Leverage (µ)28,327,927,126,629,1
Tier 1 (%)3,53,63,73,83,4

Sommes en milliards de livres.

Document 2 :

Les dirigeants de cette banque ont le plus grand mal à faire baisser le leverage car il faudrait que des actionnaires soient assez fous pour apporter… 94 milliards de livres à son capital pour respecter les règles prudentielles d’endettement dites de Bâle III, ou qu’ils soient assez forts pour faire de gros bénéfices pour augmenter les capitaux propres au lieu de distribuer des dividendes.

Les big banks too big to bail européennes, y compris celles du Royaume-Uni, sont dans une situation potentiellement catastrophique, surtout à cause des erreurs de gestions de leurs banksters et de l’ignorance de la population en matière bancaire.

Cliquer ici pour lire les résultats de Barclays PLC d’où sont tirées ces données.

19 réflexions sur “Barclays PLC 2° trimestre 2012”

  1. Vendredi 27 juillet 2012 :

    La Bundesbank reste opposée au programme de rachat de dette publique.

    « La banque centrale allemande, la Bundesbank, reste opposée au programme de rachat d’obligations publiques sur le marché secondaire par la Banque centrale européenne (BCE) », a déclaré vendredi à l’AFP un porte-parole.

    « Notre opinion n’a pas changé concernant le programme SMP, nom de cette mesure adoptée en mai 2010 », a déclaré le porte-parole, ajoutant qu’aux yeux de la BCE elle était problématique.

    La Bundesbank n’a cessé de critiquer ce programme depuis son adoption, jugeant qu’il revenait à financer les Etats et contrevenait ainsi au statut de la BCE.

    « En revanche, la Bundesbank estime non problématique que le fonds de secours européen temporaire, le FESF, puisse racheter de la dette publique car le FESF n’est pas une banque centrale », a ajouté le porte-parole.

    L’institution monétaire allemande est toutefois contre l’idée d’attribuer une licence bancaire au FESF ou à son futur successeur le MES, qui lui permettrait d’aller se refinancer auprès de la BCE et donc d’augmenter très sensiblement sa puissance d’action, considérant à nouveau que cela conduirait aussi à faire financer les déficits publics par la BCE.

    http://www.romandie.com/news/n/_La_Bundesbank_reste_opposee_au_programme_de_rachat_de_dette_publique93270720121151.asp

  2. Effectivement, une baisse des fonds propres sur les 6 derniers mois et (encore et toujours) une augmentation de la taille du bilan, y’a pas à dire, ils vont dans la bonne direction…
    Je pensais qu’entre le Crédit Horticole et la Société Géniale, on avait 2 champions, mais les Brittons nous en mettent plein les yeux également ! C’est l’effet Jeux Olympiques ça….

  3. On a H16 qui cite Mauldin, lequel cite Bastiat… et
    « (…) Ce ne sera pas cette année ni même en 2013 (je pense), mais dans quelques temps, nous écrirons sur la France de la même façon que nous écrivons actuellement sur la Grèce et l’Espagne. Et les banques françaises sont massivement plus larges que le PIB français (quelques unes, quatre fois plus). La France ne pourra pas plus arrêter ses banques que l’Espagne les siennes. »
    http://www.marketoracle.co.uk/Article35720.html
    http://h16free.com/2012/07/27/16613-france-le-gros-probleme-cache-de-leurope

  4. Vendredi 20 janvier 2012 : la BCE a racheté 219 milliards d’euros d’obligations d’Etats pourries. Ce programme s’appelle « Securities Market Program » ou SMP.

    http://www.bloomberg.com/quote/ECBCSMP:IND

    En février 2012, Mario Draghi voulait encore racheter de nouvelles obligations d’Etat pourries. Mais la Bundesbank lui a dit : « Nein » . Et donc la BCE n’a pas racheté d’obligations d’Etat pourries.

    En mars 2012, Mario Draghi voulait encore racheter de nouvelles obligations d’Etat pourries. Mais la Bundesbank lui a dit : « Nein » . Et donc la BCE n’a pas racheté d’obligations d’Etat pourries.

    En avril 2012, Mario Draghi voulait encore racheter de nouvelles obligations d’Etat pourries. Mais la Bundesbank lui a dit : « Nein » . Et donc la BCE n’a pas racheté d’obligations d’Etat pourries.

    En mai 2012, Mario Draghi voulait encore racheter de nouvelles obligations d’Etat pourries. Mais la Bundesbank lui a dit : « Nein » . Et donc la BCE n’a pas racheté d’obligations d’Etat pourries.

    En juin 2012, Mario Draghi voulait encore racheter de nouvelles obligations d’Etat pourries. Mais la Bundesbank lui a dit : « Nein » . Et donc la BCE n’a pas racheté d’obligations d’Etat pourries.

    En juillet 2012, Mario Draghi voulait encore racheter de nouvelles obligations d’Etat pourries. Mais la Bundesbank lui a dit : « Nein » . Et donc la BCE n’a pas racheté d’obligations d’Etat pourries.

  5. Mon pronostic : les allemands diront oui, à la dernière limite, parce qu’il n’y a pas d’autre solution….
    Et la BCE rachetera ces obligations d’Etat pourries….
    Et l’Euro ne sombrera pas !

    1. Jyves, je crois que vous y allez un peu vite en affirmant que l’euro ne sombrera pas. La mutualisation de la dette ne signifie aucunement que l’euro est sauvé. Regardez bien les chiffres, ils parlent d’eux-mêmes. Cela peut éventuellement ralentir le processus de quelques mois, voire quelques années, mais nullement sauver l’euro.

      Bon dimanche,

      Joel

    2. C’est vrai, l’euro ne sombre pas… de 1.55$ à 1.2$….
      C’est le pouvoir d’achat des eurozonards qui sombre car les kleptocrates frankensteineux sacrifieront tout à leur inepte rejeton qu’est l’euro

  6. La deuxième restructuration de la dette grecque va coûter entre 70 et 100 milliards d’euros aux 17 banques centrales nationales et aussi à la BCE.

    Il va donc falloir recapitaliser les banques centrales nationales et recapitaliser la BCE.

    Deux possibilités :

    1- Les contribuables de la zone euro vont devoir payer entre 70 et 100 milliards d’euros d’impôts supplémentaires.

    2- Ou alors on va épargner les contribuables : les banques centrales nationales vont devoir vendre une partie de leurs réserves d’or.

    Quelle possibilité va choisir François Hollande en France, Mariano Rajoy en Espagne, Mario Monti en Italie, etc ?

    Lisez cet article :

    La Banque de France va-t-elle devoir vendre son Or ?

    Si la banque de France doit se recapitaliser pour absorber les pertes liées à une nouvelle décote des obligations souveraines grecques, elle devra faire appel à l’Etat ou peut-être…vendre son Or.

    L’Europe travaille à une nouvelle restructuration de la dette qui pourrait contrainte la banque centrale européenne (BCE) et la Banque de France à se recapitaliser. Pour faire baisser l’endettement de la Grèce et maintenir ainsi le pays dans la zone euro, cette restructuration de la dette supposerait en effet des pertes importantes pour la Banque centrale européenne et les banques centrales nationales. L’objectif serait, selon des informations obtenues par l’agence Reuters, de réduire l’endettement de la Grèce de 70 à 100 milliards d’euros afin de le ramener à 100% du produit intérieur brut.

    L’une des options envisagées consisterait pour la BCE et les banques centrales nationales membres de l’Eurosystème à accepter une décote de 30% sur les obligations de l’Etat grec qu’elles détiennent. Le montant total des créances du secteur officiel sur la Grèce , qui comprend les prêts bilatéraux consentis à Athènes par les Etats membres, est estimé entre 220 et 230 milliards d’euros.

    Les banques centrales de la zone euro détiennent en effet de grandes quantités de titres grecs acquis notamment dans le cadre du SMP (securities markets programme) et ces titres sont généralement assortis de taux d’intérêt très élevés. D’ailleurs, la Banque de France va reverser à la Grèce les intérêts qu’elle a perçu au tire des obligations souveraines grecques qu’elle détient, soit 754 millions d’euros comme le premier plan de restructuration le prévoyait.

    La BCE s’est refusé à tout commentaires sur ce sujet. Mais certains responsables européens estiment que la Banque de France et les banques centrales de Malte et de Chypre seraient en première ligne. Elles sont les plus exposées à la dette publique grecque, et pourrait avoir besoin d’être recapitalisées pour compenser les pertes liées à la décote des obligations souveraines qu’elles détiennent. Certains imaginent même qu’elle pourrait vendre son Or…

    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/20120727trib000711375/la-banque-de-france-va-t-elle-devoir-vendre-son-or-.html

  7. Une deuxième restructuration de la dette grecque envisagée.

    Une décote de 30% équivaudrait à un allègement de dette d’un peu plus de 70 milliards d’euros, a déclaré l’un des responsables. Un autre a évoqué un montant compris entre 70 et 100 milliards en fonction du montage retenu. « C’est très compliqué et le montage précis n’a pas encore été décidé car le processus en est encore à son tout début », a dit l’une des sources.

    Les responsables européens avaient envisagé une décote sur les créances du secteur officiel l’année dernière lors des négociations sur le deuxième plan de sauvetage, qui a principalement porté sur la restructuration de la dette privée avec une décote de 70%.

    La participation du secteur officiel avait alors été considérée comme trop sensible politiquement et l’option avait été rejetée. L’un des responsables interrogés par Reuters a estimé que l’occasion avait été manquée et que cela ne devait pas se reproduire. « La grosse erreur a été de ne pas avoir obtenu une décote sur les obligations du gouvernement grec qui était dans les portefeuilles d’investissement des banques centrales nationales. Cela a été vraiment, vraiment stupide », a-t-il regretté.

    S’il peut sembler plus facile de faire supporter des pertes à la BCE et aux banques centrales nationales plutôt que de les imputer directement aux contribuables des pays créanciers, ce montage n’est pas sans difficultés. Certaines banques centrales pourraient avoir besoin d’être recapitalisées, ont dit les responsables interrogés par Reuters. Deux d’entre eux ont précisé que la Banque de France et les banques centrales de Malte et de Chypre étaient les plus exposées à la dette publique grecque, et qu’elles auraient probablement besoin d’être recapitalisées pour compenser les pertes liées à la décote. Deux autres responsables ont déclaré que la BCE elle-même pourrait aussi avoir besoin d’une injection de capital.

    SOURCE REUTERS

    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202193642014-une-deuxieme-restructuratoin-de-la-dette-grecque-envisagee-348445.php

  8. @la banque divine
    Regardez l’évolution du cours Euro/Dollar depuis 10 ans.
    La baisse actuelle est un épiphénomène et non une tendance de fond.
    Cette baisse est en plus profitable pour le commerce extérieur…
    @Joel
    Si la disparition de l’Euro est prévue dans quelques années – et plus dans quelques semaines – , l’Europe a largement le temps de mener à bien les réformes structurelles nécessaires….qui ne seront prises qu’à la dernière minute, comme cela a été le cas jusqu’à présent.

    1. @jyves
      De quelles réformes parlez-vous? Quelles réformes pourraient venir à bien du puit de dettes actuellement observé en France, par exemple? Quelles réformes pourraient non seulement compenser pour les 70 milliards d’euros annuels d’intérêts de la dette mais aussi rembourser (un petit peu) le principal? A priori, je n’en vois aucune.

      Bonne continuation.

      Joel

      1. Mais si ! Une croissance de 3,5% / an pendant les 25 prochaines années avec gel des dépenses publiques en valeur d’une année sur l’autre ! Facile.

  9. @Joel
    Réponse : mutualisation de la dette, intégration économique et politique.
    La destruction de l’Euro n’est pas possible, il faudrait le renversement de toutes les formations politiques au pouvoir actuellement dans les principaux pays de l’Eurozone. Vous y croyez ?
    En France qui milite pour la sortie de l’Euro au niveau politique ?
    Par ailleurs, vous avez raison, chaque pays doit maitriser sa dette, la France y compris.
    La France dispose d’une administration fiscale efficace, il me semble ?

    1. quelle bonne nouvelle !!!
      en mutualisant les dettes on devient solvable et on les rembourse ?

      c’était la bonne nouvelle de jyves, économiste de Natixis

      On pourrait pas aussi les envoyer sur Mars avec Jacques cheminade, ou les faire disparaitre avec de l’anti-matière ?
      Ou fabriquer des billets non pas avec la planche mais avec des bosons de higgs comme ça les gens sauront pas que c’est l’inflation qui arrive

      quant à la fumisterie de soit disant intégration machin bidul qui résoudrait les problèmes par je ne sais que le tour de magie… ben c’est pas possible non plus. je sais pas si jyves est un gros naif ou si il est un émissaire de la crétinentsia qui tente de nous prendre pour des idiots.

      Les nations du bout de terre appelé europe sont millénaires de leurs frontières aussi, les cultures, ethnies et langues sont différentes. rien pour aller ensemble, et surtout aucune envie de faire un suicide national pour rendre heureux les illuminés autistes fédéraleux qui n’ont aucune perception des réalités.

      rien à voir avec un grand territoire jadis paisible où les exilés colons anglais (gens de mauvaise vie et autres prêtres radicaux ) ont créé un pays qui s’est agrandi militairement par le massacre des indiens.
      chez eux le fédéralisme est possible. pas chez nous.

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