BCE : défaut de paiement en dollar perpétuel, suite

Comme je l’ai déjà écrit… une banque de la zone euro a trouvé le moyen de renouveler chaque semaine depuis le 15 septembre son emprunt de 500 millions de dollars (US$) auprès de la BCE pour ne pas être en défaut de paiement en dollars,


Ça ne pourra pas durer éternellement comme l’a déjà dit tristement comme toujours le bombardier furtif B-2, Ben Bernanke, d’autant plus qu’il y a 6 autres banques dans la même situation maintenant.

5 réflexions sur “BCE : défaut de paiement en dollar perpétuel, suite”

  1. Alain dit :
    25 octobre 2011 à 9 h 46 min

    Bonjour,

    Le fait de détenir des titres au nominatif pur nous protège t’il de la faillite de la banque?

    Avec tous mes remerciements.
    Répondre

    jp-chevallier dit :
    25 octobre 2011 à 9 h 55 min

    A priori non : quand une banque est à zéro, tous les titres le sont aussi, au nominatif et au porteur, cf. ce qui va se passer en Grèce (d’abord !)
    Répondre

    Bonjour,
    je me permets de reproduire ici ces question et réponse postées il y a quelques articles en arrière.
    Je crois que la question concernait les titres (n’importe quels titres passés au nominatif depuis un compte titres ordinaire ou il avaient été acquis au porteur, forcément) dans un banque venant de faire faillite, et non pas les actions et OPCVM de la banque en faillite. Or il me semble que c’est à cela que vous avez répondu.
    Pour ma part, je me pose 3 questions :
    – comme Alain, la détention au nominatif permet-elle de tracer les titres plus facilement et partant, d’en conserver la propriété malgré d’éventuelles faillites de maison de titres, broker et autres intermédiaires, au lieu qu’ils se perdent dans les sables mouvants de faillites de tous ces intervenants ?
    – pour les comptes titres ordinaires, que deviennent les OPCVM gérés par des établissements en faillite, en particulier les FCP ? Le portefeuille sera-t-il repris par un autre gérant, sans frais de transfert et frais divers colossaux ?
    – que deviennent les UC action détenues au travers d’un copntrat d’assurance-vie si la sté d’assurance-vie et/ou les sociétés de gestion fait (font) faillite ?
    Ces questions sont à relier aux garantie des titres et garantie des contrats d’assurance-vie. Pour la première, il s’agit d’une garantie de propriété, et non d’une garantie de niveau du cours, évidemment. Or, il doit bien exister un motif sérieux nécessitant de garantir la propriété des titres. Cela n’est-il pas à relier aux diverses pratiques de prêts de titres, théoriquement conservés apr les maisons de titres ?
    Merci pour votre attention.

  2. Les grandes banques créancières de la Grèce et les dirigeants européens n’ont pas trouvé d’accord mercredi à Bruxelles sur quoi que ce soit qui permettrait de réduire davantage la dette de ce pays, a annoncé mercredi l’Institut de la finance internationale (IIF).

    Il n’y a pas d’accord sur quelque accord grec que ce soit, ni sur une décote particulière, a indiqué le directeur général de ce lobby bancaire, Charles Dallara, dans un communiqué publié à Washington.

    Il n’y a pas d’accord sur quelque élément que ce soit en vue d’un accord, a-t-il ajouté.

    L’IIF avait fait le 21 juillet une première offre qui devait réduire le montant et les intérêts dus par la Grèce, ou allonger la maturité de cette dette. Selon lui, cette offre faisait appliquer une décote de 21 % à la valeur nominale des obligations grecques.

    L’offre ne s’est jamais matérialisée et des pays européens, Allemagne en tête, ont milité pour qu’elle soit encore plus favorable à la Grèce.

    Mardi, les banques ont fait une nouvelle offre importante dont l’IIF n’a pas dévoilé les termes. Et mercredi, les Européens ont cherché à convaincre les banques créancières de renoncer à la moitié au moins de la dette qu’elles détiennent.

    Nous restons ouverts à un dialogue, à la recherche d’un accord volontaire, a ajouté M. Dallara, alors que les discussions se poursuivaient dans la capitale européenne jeudi dans la nuit.

    http://www.romandie.com/news/n/_Dette_de_la_Grece_pas_d_accord_sur_quoi_que_ce_soit_selon_les_banques271020110010.asp

  3. Grèce : les marchés rassurés par le plan européen de sauvetage.

    Athènes n’a pas attendu longtemps pour tester les marchés. Après la décision prise par ses partenaires de voler à son secours en cas de difficulté, la Grèce a lancé aujourd’hui un emprunt de 5 milliards d’euros sur 7 ans, un placement porté par les banques Alpha Bank, Emporiki, Société Générale, Crédit agricole, ING et Merrill Lynch.

    Les marchés ont bien réagi : à midi, le livre d’offres se montait déjà à 7 milliards d’euros à un taux de 6 %, soit 310 points de base de plus que l’emprunt allemand sur la même durée. Il y a une semaine, le spread (écart de taux) était de 370 points de base sur 7 ans.

    Par comparaison, le Portugal emprunte sur 7 ans à 3,82 % et la Turquie, à 4,23 %, ce qui montre que la crise de confiance est loin d’être terminée. Néanmoins, dans les salles de marché, on estime que les spreads devraient continuer à se resserrer dans les prochaines semaines. L’Eurozone a-t-elle gagné son pari ?

    Lundi 29 mars 2010.

    http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2010/03/gr%C3%A8ce-les-march%C3%A9s-rassur%C3%A9s-par-le-plan-europ%C3%A9en-de-sauvetage.html

    C’est ça, le plus important : les marchés ont été rassurés par le plan européen de sauvetage.

    C’est d’ailleurs la caractéristique de tous les plans européens de sauvetage : à chaque plan européen de sauvetage, les marchés sont rassurés.

    Pronostic : après le prochain plan européen de sauvetage, les marchés seront de nouveau rassurés.

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