BCE : encore des dollars et des records pour des banques !

La BCE va encore prêter (comme la semaine dernière) 6 milliards de dollars (US$) à des banques de la zone (euro) qui ne peuvent plus s’en procurer sur les marchés (pour éviter un défaut de paiement en dollars),


Renouveler ses emprunts chaque semaine permet de survivre… un certain temps mais pas tout le temps !

Les banques qui ont une position créditrice déposent leurs liquidités au jour le jour à la BCE (le soir en fait), celles qui étaient sur le point d’avoir une position débitrice ont emprunté à la BCE de gros paquets de milliards d’euros. Avant la faillite de la banque des frères Lehman, les banques assuraient les équilibres librement et spontanément sur les marchés interbancaires. Comme la confiance entre les banques a disparu, tout ce marché est bloqué, la Gos banque qu’est la BCE assure l’intérim en €URSS avant la chute finale (l’URSS a quand même survécu 70 ans !).

Par ailleurs, des banques de la zone (euro) ont déposé hier soir 528 milliards d’euros auprès de la BCE, ce qui constitue un nouveau record !

Il n’y a plus aucune limite à ce délire qu’est devenue la zone (euro).

5 réflexions sur “BCE : encore des dollars et des records pour des banques !”

  1. « l’URSS a quand même survécu 70 ans ! » Surtout que 2012 apparaît de plus en plus comme une resucée de 1981.
    C’est bien la perspective qu’entrevoit L’Insolent. La chute de son post :

    « Les gens sérieux du PS peuvent ainsi mesurer la béance qui les précipite, contre leur gré, dans ce que précisément ils disent ne vouloir plus : le retour au congrès d’Épinay de 1971, au programme commun, à l’alliance socialo-communiste, aux catastrophes du gouvernement Mauroy de 1981. »
    http://www.insolent.fr/2012/01/le-retour-sur-terre-est-rude.html

  2. Bonjour,
    Oui mais pourquoi cela ne pourrait pas durer longtemps comme cela? La bce prete aux banques qui ne se pretent plus entre elles. Et alors ? J’aimerai comprendre pourquoi un tel systeme ne peut pas fonctionner sur le long terme .
    Merci d’avance

  3. « Un autre point en discussion concerne les quelque 45 milliards d’euros de dette grecque rachetés sur le marché secondaire, donc massivement aux banques, par la BCE. Il est probable, confie une source proche du dossier, que l’institution de Francfort apporte à son tour ces titres à l’accord d’échange pour éviter un défaut désordonné de la Grèce. » (Les Echos)

    Un commentaire ?

    C’est grave une paume de la BCE ? Cela revient-il à de la création monétaire ?

  4. bonjour. Une nouvelle banques est née !!

    La zone euro et la Finlande sont proches d’un accord sur un nouveau système de vote au sein du MES, le fonds de secours qui succédera au FESF, apprend-on mercredi auprès de responsables, ce qui supprimerait un des derniers obstacles à son lancement prévu en juillet.

    Quand les dirigeants de la zone euro se sont mis d’accord en décembre sur un système de vote à la majorité de 85% plutôt qu’à l’unanimité au sein du Mécanisme européen de stabilité (MES), la Finlande était le seul pays à n’avoir pas soutenu ce changement. Un tel amendement au projet de traité sur le MES nécessite une majorité des deux tiers au parlement finlandais dont le gouvernement ne dispose pas.

    Le nouveau système à la majorité a été proposé par la France et l’Allemagne pour surmonter l’opposition de pays plus petits pays comme la Slovaquie et la Finlande, et permettre aussi d’assurer un soutien financier aux pays ayant perdu la confiance des marchés.

    « La Finlande a proposé que quand le soutien est accordé dans le cadre d’une procédure d’urgence, nous créions une sorte de provision financière dans les livres du MES pour ce soutien », a déclaré un responsable de la zone euro participant aux discussions.

    « Nous en avons discuté ces derniers jours et l’idée est acceptable pour à peu près tout le monde. Aussi, si ça marche au parlement finlandais, ce serait bien », ajoute-t-on.

    DERNIERS OBSTACLES

    Les ministres des Finances de la zone euro réunis au sein de l’Eurogroupe discuteront du traité sur le MES lundi. Il s’agit de supprimer les derniers obstacles pour pouvoir soumettre le texte aux parlements nationaux en vue d’une ratification.

    Le Premier ministre finlandais Jyrki Katainen s’est lui aussi dit optimiste. « Je suis sûr que nous pouvons trouver une bonne solution sur le MES. Il y a des négociations en cours au niveau des fonctionnaires et les nouvelles en provenance de ces négociations ont été tout à fait encourageantes », a-t-il dit.

    Le MES fonctionnera en parallèle avec l’actuel fonds de secours de la zone euro, le FESF, entre son entrée en vigueur à la mi-2012, et la mi-2013.

    A la différence du Fonds européen de stabilité financière qui fonctionne avec la garantie des Etats pour emprunter des fonds et les prêter, le MES disposera d’un capital de départ de 80 milliards d’euros et d’un capital mobilisable de 620 milliards d’euros, ce qui en fera un organisme proche d’une banque.

    La capacité de prêt combinée des deux fonds est plafonnée à 500 milliards d’euros. Mais les dirigeants de la zone euro devraient aborder en mars la question de la suppression de ce plafond.

    « Dans le dernier projet de traité MES, il y a la possibilité de faire un appel automatique de capital pour maintenir la capacité combinée du FESF et du MES », explique un responsable de la zone euro. « En d’autres termes, toute perte de puissance de feu du FESF serait automatiquement compensée par une augmentation de celle du MES durant la période de transition. »

    Pour l’instant, l’Allemagne est opposée à la suppression du plafond de 500 milliards d’euros.

  5. Mercredi 18 janvier 2012 :

    Le Fonds monétaire international veut porter ses ressources à 1000 milliards de dollars pour faire face à la crise de la dette en zone euro. Mais les États-Unis et la Grande-Bretagne rechignent à payer.

    Le Fonds monétaire international (FMI) n’a plus les poches assez profondes pour venir en aide à la zone euro. Il demande à ses pays membres 500 milliards de dollars en plus cette année pour doper sa «puissance de feu» à 1000 milliards de dollars.

    Les 500 milliards de dollars réclamés par le Fonds incluent les 192 milliards de dollars (150 milliards d’euros) de prêts bilatéraux promis par les pays de la zone euro en décembre dernier. Reste à trouver 300 milliards de dollars.

    Personne ne le dit explicitement, mais il s’agit d’anticiper le moment où le FMI pourrait être obligé de prêter à l’Italie ou à l’Espagne si jamais les conditions d’accès aux marchés financiers devenaient intenables pour ces deux poids lourds de la zone euro. La France et l’Allemagne refusant d’augmenter leur participation au Fonds européen de stabilisation financière (FESF) – doté de 250 milliards d’euros de capacité de prêts -, le recours au FMI deviendrait inévitable.

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/01/18/04016-20120118ARTFIG00618-le-fmi-cherche-500-milliards-de-dollars-pour-la-zone-euro.php

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