BCE : le bikini des Marioles

Les Marioles de la BCE ont mis leur bikini…

Des banques de la zone ont emprunté… 34 milliards d’euros supplémentaires la semaine dernière ! (rubrique 5 de l’actif)

Document 1 :

Comme des banques ont emprunté 5 milliards de moins sous la rubrique 6, les Marioles de la BCE leur ont prêté globalement 30 milliards supplémentaires en une semaine.

Pas de chance, les banques de la zone ont déposé 21 milliards d’euros en moins la semaine dernière ! (rubrique 2 du passif)

Document 2 :

Pour équilibrer leur bilan, les Marioles de la BCE ont augmenté leurs dettes auprès de mystérieuses administrations publiques déjà notoirement surendettées, de… 43 milliards d’euros la semaine dernière ! (rubrique 5)

Et comme ça ne suffit pas, la BCE a emprunté plus ou moins discrètement auprès de mystérieux non-résidents 11 milliards supplémentaires, rubrique 6.

Les comptes sont clairs, on voit tout, sauf l’essentiel.

Le plus drôle dans cette histoire de l’euro, c’est qu’avec les moyens de communication très sophistiqués dont on dispose, personne, à ma connaissance, à par moi, ne décrypte correctement le bilan de la BCE, ce qui est quand même important vu qu’il se monte à plus de… 3 000 milliards d’euros !

La folie des € zonards est incompréhensible pour toute personne sensée.

20 réflexions sur “BCE : le bikini des Marioles”

  1. Mercredi 27 juin 2012 :

    L’Espagne ne peut pas continuer longtemps à se financer aux taux actuels.

    Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a reconnu mercredi que le pays ne pouvait pas continuer longtemps à se financer aux taux actuels que lui imposent les marchés, inquiets face à la situation des banques et des comptes publics.

    « Il est très difficile de se financer aujourd’hui, et ce sera pire si nous n’envoyons par un signal clair que nous prenons au sérieux l’assainissement des finances publiques et la réduction du déficit », a-t-il ajouté devant les députés.

    http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___L_Espagne_ne_peut_pas_continuer_longtemps_a_se_financer_aux_taux_actuels_47270620120942.asp

  2. 9 banques ont demande 2,56 milliards de dollars a la BCE via les accords de swap a une semaine contre 4 banques la semaine dernière pour 1,6 milliard

    Tout va bien donc cela s arrange

  3. Mercredi 27 juin 2012 :

    L’Italie emprunte 9 milliards d’euros à six mois à des taux en forte hausse.

    L’Italie a emprunté mercredi comme prévu 9 milliards d’euros à six mois, mais a vu ses taux bondir, alors que les marchés restent très nerveux à la veille d’un sommet européen présenté une nouvelle fois comme crucial pour la zone euro, a annoncé la Banque d’Italie.

    Les taux de ces obligations ont bondi à 2,957%, contre 2,104% lors de la dernière opération similaire le 29 mai.

    La demande des investisseurs a été soutenue, s’élevant à 14,5 milliards d’euros.

    Mardi, le Trésor italien avait déjà emprunté 3,9 milliards d’euros à échéance 2014, 2016 et 2026 à des taux en forte hausse.

    Il reviendra jeudi sur le marché avec une émission très suivie de titres à cinq et dix ans, au cours de laquelle il tentera de lever entre 3,75 et 5,5 milliards d’euros.

    http://www.boursorama.com/actualites/l-italie-emprunte-9-milliards-d-euros-a-six-mois-a-des-taux-en-forte-hausse-c28732472177af269b7f5315412aa462

    Plus les jours passent, plus l’Italie emprunte à des taux de plus en plus élevés.

    Plus les jours passent, plus l’Italie se surendette.

  4. Concernant ces administrations publiques qui sont les Banques Nationales principalement:
    Est-ce que ce la signifie que les états abiment leur bilans pour pouvoir emprunté sur les marchés et reprêter à la BCE?

  5. Banque: JPMorgan pourrait perdre 9 milliards de dollars, selon le New York Times.

    La première banque américaine JPMorgan Chase pourrait au final enregistrer des pertes allant jusqu’à 9 milliards de dollars sur des transactions ayant mal tourné sur les produits dérivés, selon une projection interne du groupe obtenue par le quotidien New York Times.

    AFP

    JPMorgan avait révélé en mai avoir perdu 2 milliards de dollars sur des transactions complexes effectuées depuis son bureau de Londres et avait alors admis que ce trou pourrait encore se creuser à l’avenir.

    Les pertes de la banque se sont envolées au fur et à mesure que celle-ci débouclait les positions prises par son trader français Bruno Iksil, surnommé par les marchés « la baleine de Londres » en raison de l’importance de ses paris.

    D’autres sources évoquées par le quotidien estiment que la perte finale pourrait ne pas dépasser 6 à 7 milliards, dans la mesure où les positions les plus volatiles ont déjà été soldées. Par comparaison, JPMorgan Chase a dégagé un bénéfice net de 5,38 milliards sur le seul premier trimestre.

    La chaîne de télévision CNBC avait ainsi affirmé la semaine dernière que JPMorgan Chase avait débouclé 65% à 70% de ses positions à risque.

    Mais la situation de la banque a été rendue plus difficile par l’entrée dans la danse de fonds spéculatifs qui parient contre elle.

    Selon le journal, qui s’appuie sur les déclarations de responsables anonyme, JPMorgan devrait chiffrer le montant total de ses pertes le 13 juillet, à l’occasion de la publication de ses résultats pour le deuxième trimestre.

    Le PDG du groupe Jamie Dimon a présenté ses excuses à plusieurs reprises pour ces pertes, présentées comme « un événement isolé » dû à une « stratégie mal conçue et mal exécutée », mais il s’est refusé jusqu’à présent à chiffrer précisément leur ampleur. Il a assuré jusqu’ici que, malgré ses pertes de trading, sa banque resterait « solidement bénéficiaire » au deuxième trimestre. M. Dimon ne manque jamais une occasion de rappeler que sa banque affiche un bilan « en béton », avec 190 milliards de dollars de capitaux propres. Ses dépôts de 1.100 milliards de dollars couvrent aussi largement le montant de ses prêts de 700 milliards de dollars.

    La déconfiture de JPMorgan, qui était considérée jusqu’à cet incident comme l’une des banques américaines les mieux gérées, a relancé le débat aux Etats-Unis sur la nécessité d’une plus stricte régulation bancaire. »

    Vive le trading à la française !
    Longue vie à la baleine !

    1. 175 milliards de fonds propres peuvent amortir cela… quand on est JPM.

      mais avec ces 11 milliards de perte; n’importe quel bankster français aurait été en faillite et forcé l’état à créer un plan de sauvetage en plus ou moins catimini…
      ou alors ils auraient fait la danse de la pluie à la bce pour que le dieu Draghi les arrose généreusement de liquidités gratuites.

      Voilà la différence entre les banques des usa et les péquenots, mécanos et autres idiots obligataires qui jouent au banquier chez nous en France…
      France dont, rappelons-le, les banques sont les plus solides du monde selon Christine Lagourde du FMI qui ne paye toujours pas ses impôts

  6. « la déconfiture »….

    Quel talent ce journaliste ! Dommage qu’il soit anonyme derrière l’écran de fumée de l’AFP….

    Je languis de lire les commentaires sur les extraordinaires prouesses de la SG ou du CA….

  7. Jeudi 28 juin 2012 :

    Plus les jours passent, plus l’Italie emprunte à des taux de plus en plus élevés.

    Plus les jours passent, plus l’Italie se surendette.

    Plus les jours passent, plus l’Italie se rapproche du défaut de paiement.

    Jeudi, l’Italie a emprunté.

    Lisez cet article :

    « Lors de cette émission très suivie par les investisseurs, les taux des obligations italiennes à cinq ans se sont inscrits à 5,84%, contre 5,66% lors de la précédente émission le 30 mai.

    Ceux des titres à dix ans ont progressé de leur côté à 6,19%, contre 6,03% le 30 mai, soit au-dessus de la barre symbolique des 6%.

    La demande des investisseurs s’est élevée à environ 7,6 milliards d’euros, ce qui a permis au Trésor italien, qui comptait lever entre 3,75 et 5,5 milliards, de presque atteindre son objectif maximum.

    L’Italie, dont la dette colossale dépasse 120% du PIB, est sous la pression des marchés, dans le sillage de l’Espagne, alors que les investisseurs doutent que le sommet européen qui s’ouvre à Bruxelles jeudi puisse enrayer durablement la crise de la dette en zone euro.

    Face à cette flambée des taux, le chef du gouvernement italien Mario Monti arrivera à Bruxelles avec la ferme volonté de faire approuver par ses partenaires, et en particulier par Berlin, un mécanisme permettant de calmer les tensions sur les marchés. »

    http://www.romandie.com/news/n/_L_Italie_emprunte_54_mds_EUR_a_cinq_et_dix_ans_legere_hausse_des_taux51280620121145.asp

  8. Pour info, j’ai demandé à mon député européen local des explications concernant ces fameuses administrations publiques et ces non-résidents.

    Je me délecte d’avance de sa réponse….

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