Consconsbres, euro, dollar…

Tous les consconsbres sont d’accord : l’Amérique est au bord du gouffre mais les chiffres montrent que les 311 millions d’Américains produisent globalement 48 224 dollars par tête par an contre 28 364 euros pour les 331 millions d’Euro-zonards,

billion€ zone € (€)USA ($)
M14 6941 928
M28 4469 005
M2-M13 7527 076
GDP9 386,515 010,3
M1 / GDP (%)5013,6
M2 / GDP (%)9063,8
M2-M1 / GDP (%)4047,6
Population (M)330,93311,256
GDP / Pop28 36448 224

La productivité globale des Américains est donc supérieure à celle des Euro-zonards de l’ordre de 40 % sur la base d’une parité à sa juste valeur d’un euro pour 1,20 dollars (US$) d’après les chiffres d’Eurostat et de notre ami Fred de Saint Louis, ce qui est en concordance avec l’écart de PIB par habitant en standards de pouvoir d’achat (entre les Euro-zonards et les Américains) d’après Eurostat bien que la productivité horaire des Irlandais, des Belges et des Français soit aux premiers rangs du monde d’après l’OCDE.

C’est le résultat très positif d’une politique que l’on peut qualifier de très libérale depuis des décennies sur de bons fondamentaux.
En effet, l’argent est sain aux Etats-Unis, c’est le premier pilier des Reaganomics : l’agrégat M1 représente 13,6 % du PIB contre 50 % dans la zone euro.

Là se trouve le plus gros problème de la zone euro : l’hypertrophie de la masse monétaire, en M1, ce qui signifie qu’une grande partie de la population dans ces cochons de pays du Club Med possède en masse en comptes courants et en portefeuille de l’argent non gagné.

J’ai mis en évidence ce problème fondamental depuis un certain temps. Il a été occulté par tout le monde mais il se révèle dramatiquement maintenant seulement. C’est trop tard pour agir comme on le voit sur le cas de la Grèce qui a largement dépassé les limites acceptables.

Il est impossible de supprimer cette bulle monétaire. La vieille Europe est engluée au fond du gouffre pour les décennies à venir.
Tout le reste est de la mauvaise littérature pour consconsbres.

Remarque complémentaire : le bombardier furtif B-2 a fait éclater la bulle en M3-M2 avec la faillite de la banque des frères Lehman, mais c’est le seul cas connu de lutte victorieuse contre une hypertrophie monétaire dans un pays développé depuis la guerre.

Cliquer ici pour voir le tableau d’Eurostat sur le PIB par habitant en standards de pouvoir d’achat.

4 réflexions sur “Consconsbres, euro, dollar…”

  1. bonjour;vous écrivez :

    Là se trouve le plus gros problème de la zone euro : l’hypertrophie de la masse monétaire, en M1, ce qui signifie qu’une grande partie de la population dans ces cochons de pays du Club Med possède en masse en comptes courants et en portefeuille de l’argent non gagné.

    pour revenir vers un M1 vers 15 % il faudrait donc diminuer M1 de 35 % !!

    d’après vous ou se trouvent en le plus gros potentiel de baisse de M1,dans quels domaines et de quel ordre ? (retraites,payes,…)merci

  2. Jeudi 9 juin 2011 :

    Le Portugal est obligé d’emprunter à des taux records.

    Les taux des obligations portugaises à 10 ans ont dépassé ce jeudi les 10 % pour la première fois depuis la création de la zone euro, alors que les divergences au sein des instances européennes sur la Grèce font craindre des risques de contagion à d’autres pays. A 18h30, les taux à dix ans s’inscrivaient à 10,026 %, contre 9,855 % mercredi à la clôture.

    «Il y a de plus en plus de cacophonie sur la Grèce entre ceux qui prônent une restructuration et ceux qui y sont farouchement opposés, cela a pesé sur les pays fragiles de la zone euro, et en premier lieu sur le Portugal», a souligné René Defossez, stratégiste obligataire chez Natixis. Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, a réaffirmé que son institution était toujours catégoriquement opposée à toute forme de restructuration de la dette hellénique, y compris à celle proposée par l’Allemagne.

    Berlin veut faire participer les créanciers privés, banques et fonds d’investissement, au nouveau sauvetage de la Grèce par le biais d’une restructuration «douce» qui passerait par un échange des titres en circulation contre des obligations d’une maturité allongée de sept ans.

    Mais l’institution de Francfort craint qu’une telle opération ne soit interprétée par les marchés comme «un défaut» d’Athènes et que la panique ne les gagne concernant d’autres pays en difficulté de la zone euro, le Portugal et l’Espagne notamment.

    http://www.20minutes.fr/ledirect/738811/portugal-oblige-emprunter-taux-records

  3. Grèce : la zone euro vers un rééchelonnement de la dette.

    Berlin, qui veut faire participer les créanciers privés au deuxième plan d’aide à Athènes, semble en voie d’avoir gain de cause.

    Bruxelles a annoncé vendredi 10 juin que la zone euro étudiait l’option d’un rééchelonnement de la dette grecque, sur une base volontaire de la part des créanciers, en précisant bien qu’il ne s’agissait pas d’une restructuration.

    « Nous avons discuté ces derniers jours d’une initiative du style de celle de Vienne », a reconnu Amadeu Altafaj, le porte-parole du commissaire aux Affaires économiques Olli Rehn. En 2009 dans la capitale autrichienne, les banques créancières de la Roumanie, alors en grave crise, s’étaient engagées en 2009 à maintenir leurs prêts arrivant à échéance.

    « Dans ce contexte, nous avons aussi examiné la faisabilité d’une rééchelonnement volontaire de la dette ou reprofilage » de la dette, a-t-il poursuivi.

    Il a toutefois insisté sur le fait que cela s’entendait « bien sûr à la condition, extrêmement importante, que ceci ne crée pas un événement de crédit », à savoir « une restructuration de dette » susceptible de créer la panique sur les marchés.

    D’après l’hebdomadaire allemand « Der Spiegel », la zone euro veut faire participer les créanciers privés de la Grèce à hauteur de 20 à 35 milliards d’euros, suivant ainsi la volonté allemande.

    Selon le magazine, les ministres des Finances européens seraient prêts à considérer un échange d’obligations contre des titres à maturité plus éloignée.

    C’est la solution prônée par le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble, qui veut un allongement de sept ans des maturités pour toutes les obligations en circulation.

    La Banque centrale européenne (BCE) est catégoriquement opposée à toute action sur la dette qui s’apparenterait à un défaut de paiement, mais pourrait consentir à une solution de « rollover » qui verrait les créanciers réinvestir dans de la dette grecque quand leurs titres arrivent à maturité.

    Selon un porte-parole du ministère allemand des Finances vendredi, quelque 80 à 90 milliards d’euros de dette grecque arrivent à maturité d’ici à 2014.

    http://www.challenges.fr/actualites/monde/20110610.CHA6614/grece__la_zone_euro_vers_un_reechelonnement_de_la_dette.html

  4. Comment parler du défaut de paiement de la Grèce sans prononcer le mot tabou « défaut de paiement » ?

    Réponse : il faut dire à la place « restructuration douce » !

    Samedi 11 juin 2011 :

    Grèce : Juncker pour « une restructuration douce » de la dette.

    Le président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, a prôné samedi sur une radio allemande « une restructuration douce » de la dette grecque, avec une participation volontaire des créanciers privés, comme le demande l’Allemagne.

    « Il n’y aura pas de restructuration totale, là-dessus les gouvernements sont d’accord, l’appui de la BCE à une telle option ne pourrait être obtenu », a dit M. Juncker.

    « Il va falloir qu’il y ait une restructuration douce et volontaire », a-t-il ajouté.

    http://actu.orange.fr/une/grece-juncker-pour-une-restructuration-douce-de-la-dette_146484.html

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