Les experts en propagande (en fake news comme on dit maintenant) de l’Insee qui triomphaient précédemment en prétendant victorieusement que la croissance du PIB de la France avait été positive au 1° trimestre 2021 contrairement à celle de l’Allemagne et de la plupart des autres pays de la zone (euro) ont été obligés d’admettre qu’elle a été négative à hauteur de -0,12 % par rapport au trimestre précédent soit de -0,45 % en taux annualisé, ce qui donne une meilleure image de la réalité car nous raisonnons surtout en tendance annuelle,
Document 1 :
En changeant d’échelle, il apparait que les variations de PIB de la France ont été de plus grande ampleur qu’aux États-Unis avec un plus bas plus bas et un plus haut plus haut !
Document 2 :
Le résultat de ce grand écart est en fait catastrophique car le PIB est tombé très bas, à -18,6 % à cause des décisions catastrophiques de confinement drastique prises par la bande du Mignon poudré.
Il est très difficile de remonter quand on tombe si bas.
En effet, après cette histoire de coronavirus, le PIB de la France au 1° trimestre 2021 est inférieur de 5 % à celui qui était le sien au plus haut, au 3° trimestre 2019…
Document 3 :
Le PIB de la France du 1° trimestre 2021 est revenu au niveau de celui qui était le sien au 1° trimestre 2017 alors que celui des États-Unis est revenu au niveau du 1° trimestre 2020, c’est-à-dire avant cette histoire de coronavirus,
Document 4 :
La chute du PIB des États-Unis n’a été que de 10 % au plus fort de cette récession historique mais tout y est revenu au même niveau que précédemment, avec plus de 8 millions de salariés en moins !
Cette histoire de coronavirus a donc été bénéfique et profitables pour les Américains qui en sont à l’origine…
Les variations du PIB réel d’une année sur l’autre montrent que la croissance française est fortement dépendante de celle des États-Unis mais à un niveau inférieur,
Document 5 :
Sur la longue période, la chute du PIB réel à cause de cette histoire de coronavirus a été historique !
Document 6 :
En changeant d’échelle, il apparait plus clairement que la croissance française qui était égale ou supérieure à 5 % jusqu’au 4° trimestre 1967 fléchit depuis cette date en étant fortement corrélée à celle des États-Unis à partir du 2° trimestre 1974 pour s’enfoncer irrémédiablement sous celle des États-Unis à partir du 4° trimestre 1977,
Document 7 :
Dans sa conférence de presse du 27 novembre 1967, le Général De Gaulle rappelait que le revenu national (PIB) de la France était alors le 3° du monde après celui des Etats-Unis et de l’Allemagne alors que la Chine, le Japon et selon les trimestres et les cours des devises, le Royaume-Uni précèdent maintenant la France qui est ainsi reléguée à la 6° place.
Pire encore : le PIB par habitant de la France était alors au 2° rang dans le monde après celui des États-Unis alors qu’il est tombé au… 20° rang en 2021 !
Document 8 :
De Gaulle a encore dit lors de cette conférence que les gains de productivité globale de la France (ce dont plus personne ne parle maintenant !) étaient alors de 4,5 % par an, au 3° rang du monde après ceux du Japon et de l’Italie (avec sa lire souvent dévaluée) !
La productivité horaire de la France est maintenant tombée au 11° rang dans le monde !
Document 9 :
De Gaulle se flattait qu’il y ait 40 000 chercheurs en France, ce qui la plaçait au 2° rang dans le monde après les États-Unis.
Les dépenses de la France en recherche et développement (2,19 % du PIB) sont inférieures à celles des pays de l’OCDE (2,38 %).
Quel déclin ! Quelle décadence en un peu plus de 50 ans !
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Cliquer ici pour voir la vidéo de la conférence de presse de De Gaulle du 27 novembre 1967.
Cliquer ici pour accéder aux statistiques de l’OCDE sur la productivité.
Les autres sources sont celles de l’Insee et de notre ami Fred de Saint Louis.
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