Croissance en France : ça plonge en juillet

Comme je l’ai déjà écrit, le PMI manufacturier est un excellent indicateur de l’activité économique car il donne en fin de mois la tendance réelle de la croissance du PIB pour ce mois, donc très rapidement et il est généralement très fiable

La croissance plonge encore en France où elle est manifestement négative : le PMI manufacturier en France est à 43,6 en juillet contre 45,2 en juin


Le PMI manufacturier est maintenant en France au même niveau qu’il l’a été après la faillite de la banque des frères Lehman en septembre 2008, ce qui prouve une fois de plus que la crise est finie

Comme je l’ai déjà écrit, dans les années 90 et au début de ces années 2000, la croissance française suivait celle des Etats-Unis avec un temps de retard (6 mois généralement) mais par la suite cet écart a fondu car les marchés sont maintenant très ouverts.
Maintenant, c’est-à-dire depuis la reprise de la croissance américaine, la vieille Europe continentale a décroché, et durablement, à cause des erreurs monumentales commises par les malheureux Euro-zonards et en particulier les Français qui sont encore persuadés qu’un autre système (plus ou moins socialiste) est plus efficient que le libéralisme.
Tant pis pour eux !
Seul le Tigre celtique semble renaitre grâce à un taux d’imposition des bénéfices des sociétés particulièrement bas.
Pour stimuler la croissance, il n’y a qu’une solution : baisser le taux des prélèvements obligatoires, et ce qui en est le complément logique, les dépenses publiques et les dettes, en particulier les impôts et les charges pesant sur les entreprises créatrices de richesse.
Tout est simple
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3 réflexions sur “Croissance en France : ça plonge en juillet”

  1. Mardi 24 juillet 2012 :

    Madrid paie toujours plus cher pour emprunter, les marchés fébriles.

    L’Espagne a emprunté mardi 3,05 milliards d’euros à court terme, devant concéder une fois de plus des taux d’intérêt en hausse dans un climat de tension extrême des marchés, qui mettent en doute la solvabilité du pays, fragilisé par ses régions et par ses banques.

    Le Trésor espagnol a rempli son objectif, qui était de lever 2 à 3 milliards d’euros, mais les taux ont monté, passant de 2,362% à 2,434% pour les bons à trois mois, et de 3,237% à 3,691% pour ceux à six mois, par rapport à la dernière émission similaire, le 26 juin, où ils s’étaient déjà envolés.

    Cette opération survient alors que le pays reste fortement chahuté sur les marchés : mardi matin, tandis que la Bourse cédait 2,19%, le taux des obligations espagnoles à dix ans restait au niveau très élevé de 7,567%, un nouveau record depuis la création de la zone euro en 1999.

    La prime de risque, qui mesure le surcoût que doit payer l’Espagne pour emprunter, par rapport à l’Allemagne, était elle à 619 points (6,19 points de pourcentage).

    « L’approbation vendredi par l’Eurogroupe d’une aide financière d’un maximum de 100 milliards d’euros pour les banques espagnoles a été éclipsée par la demande d’aide de la région de Valence, rapidement suivie de celle de Murcie, et par la publication du chiffre de croissance du 2e trimestre (-0,4%), une estimation de la Banque d’Espagne généralement confirmée par les chiffres officiels », souligne dans une note Cyril Regnat, analyste chez Natixis.

    « La situation des régions, qui paraissait sous contrôle en début d’année, s’est donc dégradée et sur les 17 régions espagnoles, près de 6 demanderaient l’aide de l’Etat », ajoute-t-il.

    http://www.romandie.com/news/n/_Madrid_paie_toujours_plus_cher_pour_emprunter_les_marches_febriles48240720121123.asp

  2. L’Allemagne « menacée » par Modd’s und Co ? énorme surprise ?,et personne ne s’y attendait et surtout pas les conseillés en finance ?.
    Non mais faut arrêter de prendre les Enfants du Bon Dieu pour des Canards Sauvages !!.

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