E pur si muove : création / circulation monétaire

La terre est plate. Elle ne bouge pas, évidement ! Le soleil tourne autour de la terre, tout le monde le voit chaque jour. Les étoiles tournent autour de la terre qui est au centre du monde.
Tout le monde est d’accord.
Ceux qui ont contesté ces vérités ont été condamnés et bannis par les autorités, soutenues par la population.

Les connaissances scientifiques ont considérablement progressé depuis ces derniers siècles mais les hommes sont restés à l’ère pré-copernicienne pour ce qui concerne les problèmes monétaires

Reprenons l’exemple de notre paysan de Böhm-Bawerk qui se trouve maintenant dans l’enfer fiscal de la zone euro : il travaille sans arrêt, mais il ne gagne plus rien et il en arrive même à perdre de l’argent !
Comme beaucoup d’autres, il émigre. Il s’installe en Andorre, produit des pommes de terre qu’il vend à des clients et il gagne enfin de l’argent au point qu’il peut ne pas tout dépenser pour vivre.

Il dépose ses économies dans une banque et, tout content, il dit à son banquier : si tout va bien, dans 10 ans j’aurai économisé assez d’argent pour acheter un tracteur qui me permettra de produire encore plus de patates et je gagnerai encore davantage d’argent.
Le banquier lui répond qu’en empruntant tout de suite cette somme, il pourrait acheter ce tracteur, produire davantage de pommes de terre et gagner davantage d’argent sans attendre 10 ans !
Marché conclu.

Des commerçants andorrans ont gagné de l’argent car ils vendent à des Espagnols et à des Français des produits moins chers que dans leur enfer fiscal car il y a peu de taxes et d’impôts en Andorre.
Cet argent est prêté à notre paysan qui paie le concessionnaire (qui lui vend un tracteur) qui paie l’importateur de tracteurs qui paie le fabricant de tracteurs qui paie son personnel, ses fournisseurs et qui investit une partie de ses bénéfices pour produire d’autres tracteurs encore plus performants.

L’argent gagné par le commerçant a donc circulé en passant successivement sur les comptes du paysan, du concessionnaire, de l’importateur, du fabricant, de ses salariés, de ses fournisseurs sans qu’il y ait eu de création monétaire dans ce processus.
Toutes ces personnes auront travaillé, produit des biens et des services, et gagné de l’argent.

C’est simple, c’est clair mais tous les idiots inutiles sont incapables de voir (c’est-à-dire de comprendre) cette circulation monétaire d’autant plus facilement que tous les ecclésiastiques confirment que ce processus est à l’origine de création monétaire, d’argent non gagné parce que les banques ont créé de l’argent ex nihilo en octroyant des prêts.
Même le pape des Helvètes, la BNS fait cette erreur, reprise en chœur par tous ses évêques banquiers et par les petits Suisses.

La création monétaire (c’est-à-dire l’agent non gagné), ou son absence (l’argent sain) se voit, ou plutôt s’observe dans les chiffres des agrégats monétaires.
Ces idiots inutiles, survivants de l’ère pré-copernicienne, ne voient rien, ne comprennent rien.
Ils se basent sur leurs croyances traditionnelles indéfiniment répétées, psalmodiées.
Aucun ne se réfère aux séries statistiques (c’est-à-dire aux chiffres) des agrégats monétaires.

La connaissance scientifique, cartésienne, basée sur l’observation d’expériences mesurables, sur des séries quantifiées, a été diffusée et elle est à l’origine des gains de productivité qui ont permis aux hommes de vivre mieux au fil du temps.
Alan Greenspan pensait qu’il en serait de même dans le domaine économique, financier et monétaire.
Malheureusement, ce n’est pas le cas car la maitrise de ces problèmes monétaristes est devenue stratégique.

En effet, c’est en maitrisant le monétarisme que les Américains, c’est-à-dire ceux qui exercent une influence déterminante aux Etats-Unis, peuvent garder leur leadership sur le Monde libre, en ne diffusant pas leurs connaissances en la matière.
Ainsi par exemple, le bombardier furtif B-2, Ben Bernanke, a fait supprimer la publication des chiffres de l’agrégat M3 dès qu’il a pris la présidence de la Fed pour que cette information essentielle ne soit plus disponible par les économistes extérieurs à la Fed.
Disposant d’informations privilégiées, ils ont laissé se développer la bulle en M3-M2 pour la faire éclater, mais aux Etats-Unis seulement.

Par ailleurs, ces mêmes Américains prennent un certain plaisir à inciter leurs concurrents, en particulier européens et japonais à ne pas maitriser ces problèmes monétaristes, et ça marche !

L’obscurantisme, les croyances ancestrales sont encore à la base des explications (erronées) des problèmes monétaires pour tous ceux qui ne maitrisent pas le monétarisme, en particulier en Europe et au Japon.

L’argent sain est le premier pilier des Reaganomics.
C’est simple, tout est simple.

23 réflexions sur “E pur si muove : création / circulation monétaire”

  1. Crédit productif (investissement) = circulation monétaire
    Crédit non productif (immobilier de résidence) = circulation monétaire si et seulement si le remboursement est plus avantageux que le loyer

    Par exemple

  2. Bonjour, votre explication du système me parait « Tout est simple », cela dit j’ai quand même un certain doute, comment se fait-il que tout le monde se trompe ?

    Dites moi si j’ai bien compris, un couple emprunte 300 000 € pour s’acheter sa maison, la banque emprunte 300 000 € en montrant patte blanche (collatéraux crédibles), ces mêmes 300 000 payés aux fournisseurs, notaires, architectes … sont utilisés par ces mêmes gens pour payer leurs frais, dettes et investissements à eux et le serpent se mordant ainsi la queue.

    Les 300 000 € étant empruntés soit auprès de la banque centrale soit sur les marchés interbancaires ? Si c’est le cas, les crédits sont donc faits sous les dépôts ? Mais que veut alors dire leverage de 10 ou de 30 ? Ca veut dire que les banques garderaient en cash, seulement un 30eme du montant qu’elles ont prêté ?

    Ya bon ?

    1. « Ca veut dire que les banques garderaient en cash, seulement un 30eme du montant qu’elles ont prêté ? »

      Prérequis: comprendre la différence entre fonds propres et réserves.

  3. j’aime bien vos explications sur le fond. Sur la forme, par contre, je les trouve désolantes, inutilement agressives : les idiots (in)utiles ne méritent même pas votre colère, et ceux qui ne sont qu’ignorants se détourneront de vos explications parce qu’ils se sentiront visés. C’est bien dommage, et par que pour eux : nous avons tous à gagner à ce que les gens comprennent de quoi il retourne.

    Accessoirement vous vous tromper en écrivant que « tous les idiots inutiles sont incapables de voir (c’est-à-dire de comprendre) cette circulation monétaire « . Il me semble qu’au contraire ils ne voient que ça, au point de croire que ça peut marcher si, au lieu d’injecter le vrai argent gagné du paysan de Böhm-Bawerk, ils injecte de la fausse monnaie, non gagnée, créée par des rachat d’emprunt d’état alimentant des hausses de dépenses publiques improductives

  4. Et comme nous avons 10 ans de retard sur les US, il y a fort à parier que nous allons droit dans les mêmes pièges et le chef d’orchestre se frotte les mains en attendant…(taux extra bas, prêts à tour de bras = « THE BIG SHORT »).

    Kaiser : tout le monde ne se trompe pas, seulement 95% des gens ! Il y a toujours une minorité différente de la masse, c’est la clé de la réussite !

    1. @glude, tu m’incite à poster un commentaire alors que j’aurai plutôt eu tendance à me taire…

      Assurer la croissance et donc défier l’existant (et le Dieu ou Etat qui va avec, préside à sa stabilité), il faut une mentalité prométhéenne, celle-ci dévoilant le divin mensonge étatique… dont découle la mentalité keynésienne.

      En brut, la réflexion écrite qui m’a fait arriver à cela :

      Sujet : Faire fonctionner son Delta auto-générateur (déjà on est là en porte-à-faux avec toute la mentalité socialope réduisant l’homme à un produit social)

      l y a un piège avec ce Delta… il est initialement produit par l’écartement de ce qui est en trop et produit un aveuglement qu’on appel généralement diEU. C’est ce Dieu qui fait totalité et préside donc à la création. Rien d’autre n’est donc admis. C’est comme avec l’étatisme et cette considération qu’en dernier ressort tout appartient à l’Etat.
      Qu’une nouvelle création tente de se faire jour et les tenants de la science officielle vont, tel un aigle, fondre dessus.
      Ainsi la publication des conclusions de mon mémoire de fin d’études, l’INRA -« science » étatique agricole- qui me ferme les portes de l’emploi… et ce n’est que 30 ans après que je me suis exposé sur les toits, en tant que couvreur.
      M’aurait-on implicitement, comme Prométhée, accusé d’avoir dérobé le feu du Ciel, lequel ne peut être que la propriété de Dieu, ou d’une manière plus triviale, de l’Etat tout puissant ? Et c’est 30 années que Prométhée fut enchaînée…
      Dans la représentation qui se met en place dans ma tête, la brisure libère ce qui est en trop et qu’on va donc appeler Dieu ; tandis qu’on va se retrouver avec deux états de l’obs, état épiméthéen (l’on est dans cette création, observant les phénomènes, ce qui s’y déroule) et état prométhéen susceptible de renouveler la création mais dont le Dieu va s’y opposer, puisque se considérant la totalité.

      Ce qui se dessine, c’est donc une lutte entre Prométhée (le renouvellement de la création) et Dieu qui incarne le statu quo de la création, ainsi qu’en témoigne la mythologie.

      Avec Dieu, l’on est comme un objet déposé dans un décors, ainsi l’épi de blé qui arrive tout à la fin du processus du champ de blé, ainsi notre incarnation en tant qu’Epiméthée.

      La formulation de Jacques Ravatin « L’obs lance son champ de cohérence et ne reçoit que l’écho de ses cohérences » exprime bien les deux états de l’obs, statut prométhéen (lançant le champ de cohérence) et statut épiméthéen, statut aveuglé par la divine lumière.

      Quand Jésus disait que le Père et Lui ne faisait qu’un, il ne faisait nullement écho à Dieu mais bien à l’obs dans son statut prométhéen et à lui en tant qu’incarnation prométhéenne susceptible de renouveler ce qui avait été défait.

      Cette compréhension n’est pas accessible lorsqu’on se considère comme ayant été mis comme dans un décors, comme seulement marionnette d’un plan divin.

      Donner un statut social aux Evangiles ne pouvait que pervertir le message. Dieu est une enflure qui trompe son monde. Il est le tout premier dans le mensonge. Il bat à plat de couture celui qu’on appel le Prince du Mensonge.

      On accuse Prométhée d’avoir dérober le feu du Ciel… Dérober… Pris de la robe, du cône lequel serait Tout.
      Dieu-Jupiter, le père du joug, des jupes féminines qui nous tiennent sous coupe, joug maternel.
      DiEU, deux fois « EU », une fois ensemble « EU » et une fois séparé « E » & « U », ainsi les 3 électres féminines de l’antiquité « sacrée ». Tout indique la féminité et la clé du divin mensonge d’une femme usurpatrice, prenant la place du Père, bloquant de ce fait même le renouvellement du monde, de notre corporalité.
      Dieu, comme tout les femmes passant à la trappe Prométhée, est une criminal mind.

      Le renouvellement de notre Delta – cône ou pyramide- auto-générateur impose de démasquer Dieu, cette libération lumineuse aveuglante qui va ensuite nous tenir sous sa coupe, piège féminin. Mais on ne s’échappe pas comme cela du joug maternel, du règne de la toute puissance. Heureusement qu’Armel Larochelle nous a indiqué que la clé de l’Univers est la Résistance Universelle, ce qui est absolument sans force. A nous ensuite de nourrir, donner force, à ce qui initialement en avait aucune.

      Cordialement,
      Josick
      Le dim. 24 avr. 2016 à 19:14, josick croyal a écrit, mail précédent :
      Bonjour,
      Nous avons cet interview de Cédric Mannu (dont l’éloge est ici : http://letempledelhomme.fr/jacques-ravatin/ ).
      https://www.youtube.com/watch?v=Kc5NXoflP0k
      Quand il dit : « Finalement quand on regarde comment est structurée cette machine, l’autogénératrice, c’est un modèle réduit du corps humain. Tout ce que l’autogénératrice peut faire, le corps humain peut le faire lui aussi.  »
      Je ne sais pas s’il comprend vraiment la portée de ce qu’il dit… Cela me semble pour lui d’une banalité (Williams l’accuse de ne pas savoir s’émerveiller)… En effet, c’est tous les jours qu’on voit des personnes se lévitant, émettant de la lumière (cf, la fin de l’entretien youtube)… N’est-ce pas ?
      Néanmoins, cela m’a interpellé.. Et je me suis demandé si mon ineffable illumination intérieur de 1975 (alias NDE ?) n’était pas lié au fonctionnement de ce Delta auto-générateur…
      Ce jour, j’ai raconté certains éléments de ma vie constatant des recoupements, cela après avoir explicité une fois de plus comment, à partir de 3 ordres, les 52 cartes à jouer étaient générées… Et ça se coupe et cela se recoupe… comme mes histoires de vies…
      Et je me suis demandé si avec 1975 je n’avais pas eu là la première coupe sérieuse (il y avait alors un avant et un après)… Et que celle-ci devait être propre à chaque individu… C’est Paul qui rencontre Roland Pigeon et monte un business pour faire connaitre son approche… C’est Jean qui cherche à faire connaitre ce qui l’a illuminé…
      On peut alors se comporter comme une vigie qui veut faire connaitre ce qui nous a tant impressionné, marqué.
      On pense que c’est LA solution, alors qu’il faut descendre en soi pour se faire couper et recouper… tout comme on taille une vigne pour que finalement, elle porte de bons raisins.
      J’ai pour ma part constamment fait dans la stratégie de la rupture, cela dans la philosophie du non de Gaston Bachelard lequel était directeur de thèse de Jean Gosset, vie soit disant passée qu’on m’a décrite me parlant alors de Jean Josset.
      Ainsi j’ai nié l’écriture alphabétique avec l’approche de Jean Camion.
      Puis ayant nié, j’ai trouvé l’approche de Louis Boutard comprenant le rôle de ces signes alphabétiques relatifs à une tout autre conception atomique et au delta auto-générateur…
      De rupture en rupture… peut-être que je m’achemine vers la mise en place de cet auto-générateur que l’on possède tous en nous et qui ne demanderait qu’à être activé.
      Voilà pour la réflexion de ce dimanche soir,
      Bonne semaine à tous,
      Josick

  5. Bonjour Monsieur CHEVALIER, l’explication que vous essayer de nous faire comprendre sur la circulation saine je pense que tout le monde la comprend mais alors pourquoi ca ne fonctionne pas, je signale que la création monétaire était saine par le passer en France et plus maintenant pourquoi, parce que vous oublier une formule toute simple : circulation monétaire fois vitesse de productivité et salaire horaire, je m’explique cette circulation reste saine du moment quelle est en accord avec sa vitesse , prenant l’ exemple du tracteur qui rentre dans la circulation monétaire il fais du coup le travail de cent personnes qui vos être injecter hors de la chaine et avec la révolution numérique la longueur de cette chaine ne ferra que rétrécir avec toujours plus du social (plus aucun état au monde n’arrive à boucler un budjet en équilibre) déficit égal dette et dette insoutenable égal création monétaire et emprisonnement à taux zéro par tous , voila ma vision du monde et des fois j’aimerais bien me tromper sur mon pessimisme

  6. Lorsqu’une banque accorde un crédit, elle ne créer pas cet argent pour assurer le prêt.

    Mais quand les banques décident de modifier leur politique d’octroi de prêt immobilier, en se contentant d’un apport de 10% au lieu de 30%, lorsqu’elles décident de prèter jusque 50 ans, lorsqu’elles acceptent de prèter à des gens qui préalablement auraient été jugés insolvables, bref, quand elles décident de se servir du principe des réserves fractionnaires pour augmenter de façon importante leur encours de crédit, elle affectent les masses monétaires et contribuent à créer de la monnaie, et qui plus est, de l’inflation dans l’immobilier.

    Si demain elles décident de resserrer leur politique d’octroi de prêt immobilier, elles contribueront à détruire de la monnaie, et les prix immobilier baisseront.

  7. bonsoir.
    la circulation monétaire est ralentit aussi par les banques.un exemple,une connaissance,avec promesse de travail en cdd renouvelable annuellement a eu toutes les peines du monde pour obtenir un crédit de 9000 euros afin d’acheter un véhicule d’occasion.Le vendeur,avec ces 9000 euros n’a pas pu à son tour acheter un bien aussi rapidement qu’elle espérait.La circulation de richesse est ralenti et le volume de cette richesse n’augmente que trés faiblementLes banques sont peu enclin à prêter au particulier aux taux extrêmement faibles du moment même pour un risque faible.il est plus facile pour elles d’acheter des oat des pays réputés sûrs.

  8. Quid des produits dérivés?Le fait qu’ils soient hors bilan ne veut pas dire qu’ils sont sans incidence.Les US en ont énormément eux aussi.le cancer financier est largement internationalisé:on trouve autant de travailleurs qui n’arrivent plus a vivre de leur métier aux us qu’en europe.Les US tirent les ficelles,mais ça ne veut pas dire qu’ils sont en meilleure santé qu’en europe.

  9. Moi, c’est l’inverse. Je n’arrive pas à comprendre comment les banquiers pensent créer de la monnaie en accordant des prêts. Leur prêt a une contrepartie chez leur client: un bien et leur travail est rémunéré avec les intérêts. S’ils n’ont pas les fonds pour le prêt, ils s’endettent auprès des autres banques. Où est la création?

  10. merci encore une fois. il faudras emigrer probablement car le systeme ponctionnant il n’est pas pres de s’arreter. Ali BABA a des grands jours devant lui….

  11. Bonjour,

    Je n’arrive pas à embrasser vos analyses sans argumenter. Les prêts d’organismes non bancaires (prêts émanant de particuliers ou de sociétés de crédits) font autant circuler la monnaie pour des motifs identiques à ceux des prêts bancaires sans qu’un seul euro soit créé, au contraire des prêts bancaires qui créent des montants monétaires supplémentaires gagés sur des revenus futurs. Il y a une différence entre ceux qui prêtent l’argent qu’ils n’ont pas (ou peu) et ceux qui prêtent l’argent qu’ils ont et pas un euro de plus. C’est d’ailleurs pour cela qu’on a inventé la banque moderne au détriment des usuriers : c’est pour accélérer la croissance des sociétés modernes en autorisant les banques à émettre des dettes (de la monnaie scripturale) échangeables contre d’autre dettes (des billets de banque par le truchement des DAB et de la banque centrale) à partir de rien ou de si peu (10 % de fonds propres). Cette droit exceptionnel démultiplie le crédit : une banque, avec 10 peut prêter 100, alors qu’un usurier avec 10 ne peut prêter que 10. Ceci provoque une accélération des investissements gagés sur des revenus futurs mais augmente aussi la masse monétaire puisqu’une banque est autorisée à faire ce qu’un particulier ou un usurier ne peut pas faire. Bien sûr le remboursement progressif du prêt bancaire détruit la monnaie ainsi créée jusqu’au retour au point initial (enfin presque mais là c’est un autre chapitre qui s’ouvre) mais en agrégat, beaucoup de crédits bancaires = beaucoup de monnaie supplémentaire alors que beaucoup de crédits non bancaires = une quantité stable de monnaie.

  12. bonjour.
    Il me semble que les prêts interbancaires dont complètement bloqués.Les banques ne se font plus confiance car elles savent que leurs bilans sont mauvais.C’est la BCE qui permet la circulation des crédits de s’effectuer.La bce donne des ous aux banques pour que celles ci prêtent à l’économie.l’argent non prêté est reversé à la bce.malgré cela,les prets ne vont pas dans l’économie réelle.

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