€ zone à la sauce hollandaise

Mardi 25 avril, après le 1° tour des présidentielles, le successeur de notre histrion ignare a déclaré qu’il voulait effectivement mener une politique de rupture en relançant prioritairement la croissance dans la zone euro et en instituant des euro-bons,

Document 1 :

Les marchés ont aussitôt réagi : l’écart entre les rendements du futur mauvais Bund et ceux des bons bons du Trésor helvète ont bondi à partir de ce jour là,

Document 2 :

De plus, l’écart entre les rendements du Bund et ceux des mauvais bons à 10 ans du Trésor français fluctue grandement entre 70 et 80 % (contre quasiment zéro lorsque notre histrion ignare a été élu il y a 5 ans !),

Document 3 :

Le Mariole de la BCE et Angela (pour rester chancelière dans une grande coalition) ont immédiatement accepté cette politique qu’ils combattaient auparavant.

Les turbulences s’accentuent dans la zone euro mais les idiots nuisibles deviennent miraculeusement utiles pour les… Américains car les craintes suscitées par l’€ffondrement maintiennent l’écart entre les rendements des Notes à 10 ans et à 2 ans dans une bande haute qui permet de prolonger une croissance du PIB à son potentiel optimal sans inflation, en lissant ou effaçant les cycles tels qu’ils étaient créés auparavant par la Fed,

Document 4 :

Un petit rappel pour interpréter correctement ce graphique : quand cet écart 10 ans 2 ans est élevé, cela signifie que la croissance l’est aussi mais qu’elle va plonger, et inversement.

Cliquer ici pour lire un article intéressant de The Economist sur l’€ zone à la sauce hollandaise.

11 réflexions sur “€ zone à la sauce hollandaise”

  1. Vendredi 27 avril 2012 :

    Un appel franco-allemand d’économistes pour une sortie paisible de l’euro.

    Bruno Bandulet, Rolf Hasse, Wilhelm Nölling, Karl Albrecht Schachtschneider, Wolf Schäfer, Dieter Spethmann, Joachim Starbatty,

    Alain Cotta, Jean-Pierre Gérard, Roland Hureaux, Gérard Lafay, Philippe Murer, Michel Robatel, Jean-Jacques Rosa.

    http://www.marianne2.fr/Un-appel-franco-allemand-d-economistes-pour-une-sortie-paisible-de-l-euro_a217204.html

  2. Heu… y’a un problème sur votre lien vers l’article de « the economist » vous pouvez remettre le bon lien SVP.

    sinon, pour info, nous arrivons tous en coeurs au terme d’un cycle de Kondratiev…
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Nikolai_Kondratiev#Th.C3.A9orie_des_cycles_.C3.A9conomiques

    nous sommes dans la suite logique de ce qui se passe tous les 56 ans quand les états font faillite…. cf le plan pinay rueff qui date de 1958.

    Le seul problème de nos politocards, c’est en effet que des étrangers détiennent 66% de notre dette.
    Pour ne pas flouer les étrangers qui seraient mécontents… alors qu’il est si facile de flouer son propre peuple on va nationaliser la dette…

    les génies de natixis sont déjà sur les rangs pour investir votre épargne dans des dettes d’un pays insolvable qui est la France.
    (j’avais relinké un rapport de natixis qui P.Herlin donnait sur son blog y’a moins d’un mois. l’article disait  » la france est cuite mais c’est pas grave. On peut encore tenir un peu en rachetant la dette de la France, ce que nous allons faire » ce qui permettra aux gens qui voient un peu plus loin d’aller se placer ailleurs)

    Mais nationaliser les pertes, ça peut aussi se faire par simple décret
    exemple à venir : le gros flanby, s’il est élu, ne cesse de dire qu’il va immobiliser et mettre la main sur l’épargne des français… heu pardon, il dit qu’il va « mobiliser l’épargne des français » .

    il va donc doubler le plafond du livret A… les citoyens débonnaires, aussi génies que les stratégistes débonnaires de natixis, vont s’empresser d’y mettre leur argent… qui va servir à racheter notre propre dette… puis on va déclarer la banqueroute des deux tiers (ce qui sera une bonne nouvelle selon natixis)

    Vu le taux d’épargne des français, il ne sera pas nécessaire de détruire tout de suite cette monnaie idiote et contre nature qu’est l’euro-papier-cul. On pourra toujours rembourser les créanciers. La france est d’ailleurs le pays le plus honnête avec les étrangers : elle a toujours remboursé en flouant ses citoyens autant que nécessaire… d’où la confiance accrue des marchés en nos histrions félons.
    c’est pas moi qui le dit, c’est notre histoire des siècles passés qui le confirme sans cesse.

  3. Cet acharnement à vouloir conserver à tout prix cette monnaie contre nature qu’est l’euro fait peur à voir. Après le FESF, le MES, le FMI et la BCE, il semble que les nouvelles solutions miraculeuses auxquelles vont tenter de se raccrocher les Européens soient la BEI et les euro-bonds.
    C’est pitoyable.

  4. Oui, surtout qu’il y a 4 mois on nous disait que les euro-bonds c’était ABSOLUMENT exclu, que ça coûterait trop cher, et que la fin du monde serait proche si on les mettait en place. Tout comme avec la restructuration de la dette grecque. Tout comme la sortie de l’euro de « n’importe quel pays de l’europe ». C’est quand même pathétique.

    Quand le possible est impossible, l’impossible devient possible.

  5. Je voulais juste signaler que l’ami nordine naam, stratégiste débonnaire* à natixis, a annoncé qu’il y a des mauvaises nouvelles. Ce qui est complètement inhabituel.
    Même les pires candides commencent à douter… c’est pas une bonne nouvelle.

    * débonnaire et non plus obligataire, car le marché des obligations d’état a complètement disparu… depuis que les taux ont pris le ballon à 1140% chez nos amis grecs.

  6. Lundi 30 avril 2012 :

    L’Espagne continue de faire trembler le Cac 40 : – 1,64 %.

    Début de semaine difficile sur les marchés financiers : le retour de la récession en Espagne et des indicateurs mitigés aux Etats-Unis ont fait plier le Cac 40. L’indice de référence parisien abandonne 1,64 % à la clôture, à 3.212,80 points. Aucun mastodonte de la cote n’a échappé à la vague vendeuse, à l’exception de Bouygues, qui prend 0,59 %. En cette veille de jour férié, le volume d’affaires est demeuré faible, à 2,29 milliards d’euros.

    Les autres indices européens n’ont guère fait mieux : Londres finit en repli de 0,68 %, Francfort perd 0,59 %, Milan recule de 1,26 % et Madrid lâche 2 %.

    Une fois de plus, l’Espagne cristallise les inquiétudes des opérateurs. Outre un chômage massif, qui frappe 5,6 millions de personnes à la fin du premier trimestre, soit 24,44 % de la population active, s’ajoute la bascule en récession de l’économie ibérique. Selon les données préliminaires de l’institut national des statistiques, le produit intérieur brut (PIB) s’est contracté de 0,3 % au premier trimestre 2012 par rapport aux trois mois précédents, où l’activité avait déjà accusé une baisse similaire.

    Ce retour en récession est un non-événement puisque le ministre de l’Economie, Luis de Guindo, l’avait annoncé il y a deux semaines mais les opérateurs n’en restent pas moins inquiets. Le pays a d’ailleurs vu sa note dégradée de deux crans par l’agence américaine Standard & Poor’s en fin de semaine dernière.

    «Il a fallu moins de cent jours pour que le nouveau gouvernement espagnol soit confronté à sa première grève générale le 29 mars et, compte tenu des mesures d’austérité supplémentaires planifiées, de nouveaux troubles sont très probables», observe Valentijn van Nieuwenhuijzen, responsable de la stratégie d’ING Investment Management. « Les banques espagnoles, qui sont fortement exposées à la bulle immobilière qui se dégonfle, devront probablement être recapitalisées si l’économie reste dans l’impasse», ajoute-t-il.

    Source : lesechos.fr

    1. En France on manifeste pour avoir un toit !
      En Espagne y’a plein de maisons vides !
      C’est -y pas beau l’Europe des technocrates et des financiers ?!.

  7. « L’écart entre les rendements des futurs mauvais bonds…. » :
    Je le pressentais. Attendons la suite du feuilleton….

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