Les petits Suisses émigrent en Amérique !

Les petits Suisses en ont ras le bol des 300 millions de barbares ignares qui les cernent.
Ils émigrent en Amérique !

En effet, les rendements des bons à 10 ans du Trésor helvète viennent de décoller cette semaine, se désolidarisant de ceux du Bund qui continuent de plonger,

Document 1 :

Cette divergence dans l’évolution des taux montre, d’une part que la Suisse qui dispose de bons fondamentaux contrairement aux pays de la zone euro (à l’exception du surendettement de ses 2 big banks), est maintenant arrimée aux Etats-Unis, d’autre part que le Bund est toujours maintenu en état de survie au-dessus de la barre critique des 0,50 % par des moyens artificiels.

Les rendements des Bills à 3 mois (et des Notes à 2 ans) ont bondi pour se positionner en attente du relèvement des taux de la Fed de 25 points de base

Document 2 :

alors que ceux des Notes à 10 ans restent dans le bas de la bande des 2 % à cause de l’€-crise,

Document 3 :

L’évolution de la structure des rendements montre maintenant quelques changements par rapport à ce qu’elle était récemment,

Document 4 :

En conséquence, l’écart entre les rendements des Notes à 10 ans et à 2 ans baisse à nouveau,

Document 5 :

Les cycles américains sont maintenant bien cassés, entre autres grâce à ces idiots d’Euro-zonards qui deviennent ainsi miraculeusement utiles,

Document 6 :

Une fois de plus, la politique monétaire menée par les Marioles de la BCE ne peut produire que des effets négatifs car elle consiste à accumuler des centaines de milliards d’euros qui ne circulent pas dans le système productif car ils tournent en rond entre les banques et la BCE.

Le marché interbancaire est bloqué du fait que la plupart des big banks de la zone ne respectent pas les règles prudentielles d’endettement, lié à l’hypertrophie de la masse monétaire (en M1).
C’est là le problème le plus important qui y bloque la croissance.

Le manque de culture monétariste élémentaire des malheureux Euro-zonards et surtout des Marioles leur auront fait commettre des erreurs monumentales.

11 réflexions sur “Les petits Suisses émigrent en Amérique !”

  1. Question: Admettons que les rendements des bonds hélvètes continuent de suivre cette tendance et que le bund continue de plonger malgré les manoeuvres de la nomenklatura car c’est la nature des choses et qu’il atteigne un plus bas comme en avril 2015. Que ce passera-t-il quand le bond allemand aura plongé plus bas que le suisse qui remonte? N’est-ce pas une anomalie de marché que le marché s’empresserait de corriger ce qui aura des conséquences pour les eurozonards?

  2. L’écrasement des taux est le but recherché afin de maintenir possible un refinancement des Etats mais aussi des entreprises et des ménages à des taux plus bas sans quoi le pays est en récession (voir Italie).

    Vous dites que les cycles sont cassés.

    N’est-ce pas plutôt que les taux étant passés de 4% à 2 %,, quand on y soustrait ceux à 2 ans, forcément, on peut difficilement avoir 2.75% ?

    Puis sans avoir votre culture monétariste, quand on est en récession ou juste après 2001 et 2009, l’écart entre le 10 ans et le 2 ans est élevé(les gens courent sur le rendement à 3 mois) et quand nous sommes au sommet 2000 et 2006-2007, l’écart est proche de 0(les taux courts étant au plus haut), hors je vois que cet écart, pour l’instant ne veut plus se rapprocher de 0. Hors la Fed si la Fed monte ses taux à 1%, son taux à 2 ans devrait monter comme sur le Document 4 (les taux à 3 mois et 2 ans suivent les taux directeurs rejoignant ceux à 10 ans). La raison pour laquelle le cycle est « cassé » n’est-ce pas plutôt que la Fed n’a pas relevé ses taux ?

    Merci

      1. Mario Draghi banquier central italien n’a qu’un devoir, permettre à l’Italie de survivre, avec des taux à 4 % lorsque vous avez une croissance de -1 %, c’est dur, il doit donc baisser les taux en rachetant les emprunts italiens et bientôt les créances pourries des banques italiennes. Enfin c’est je crois que l’objectif OFFICIEUX.

  3. A CRISE DES BANQUES RATTRAPE MATTEO RENZI, par François Leclerc

    Billet invité.
    La situation du système bancaire italien apparaît progressivement dans toute l’étendue de son horreur, voilà pourquoi. Il se révèle que les banques italiennes ont changé leur fusil d’épaule pour se financer en 2011, lors de la crise de l’euro, n’ayant plus accès aux marchés financiers à court terme, leurs dépôts étant largement insuffisants par rapport aux crédits engagés.

    Pour y suppléer et se renflouer, elles ont alors massivement vendu à leur clientèle des titres de dette subordonnée qu’elles ont appelés certificats d’épargne, à la manière des banques espagnoles qui ont ainsi ruiné les centaines de milliers d’épargnants qui les avaient acquis. Ces titres ont vite représenté 372 milliards d’euros et, en 2013, les banques italiennes étaient émettrices de la quasi totalité du portefeuille obligataire de leurs clients. Une situation que l’on ne peut pas manquer de rapprocher du financement de l’État italien par les banques, qui à la même époque détenaient 403 milliards d’euros d’obligations souveraines…

    Cela peut aisément faire croire à un montage financier dans lequel les Italiens ont soutenu l’État en finançant leurs banques, et pourrait expliquer que la Banque d’Italie (*) – à qui cela est maintenant reproché – n’a pas mis en garde les petits investisseurs contre les dangers qu’ils encourraient.

    Le gouvernement italien se trouve désormais devant un gigantesque problème, car le sauvetage des banques régionales suppose, selon la nouvelle réglementation qui va entrer en vigueur au 1er janvier, que les « certificats d’épargne » en question soient utilisés pour éponger leurs pertes en raison de la masse de prêts non performants (NPA) inscrits à leurs bilans.

    Il ne lui reste plus que deux solutions de disponibles, si la Commission européenne persiste à refuser la création d’une bad bank : soit engager une procédure de sauvetage ruinant les détenteurs de certificats d’épargne, au risque d’enclencher une panique bancaire généralisée, soit poser un couvercle sur les bilans des banques régionales pour s’asseoir dessus, dans l’espoir que la BCE finisse par acheter les prêts non performants…

    ——–
    (*) La Banque d’Italie a la particularité d’être un organisme de droit public ayant des actionnaires privés, dont les principaux sont les banques Unicredit et Intesa Sanpaolo

  4. Bonjour Monsieur Chevalier,

    C’est avec beaucoup d’intérêt que je suis vos publications depuis quelques années. Une question concernant une banque helvétique, la banque VALIANT, aves-vous une analyse disponible sur cet établissement?
    Cordialement.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.