France /Allemagne : bons et mauvais bons

Le match entre les rendements des mauvais bons du Trésor à 10 ans de la France et ceux de l’Allemagne dure depuis 2007 mais les écarts se creusent depuis le 18 juin entre ces rendements en fin de séance européenne et en fin de séance américaine.

Hier, 2 juillet, la dépêche quotidienne de l’AFP à ce sujet rapportait :
A 18h00, le taux d’emprunt à 10 ans de l’Allemagne, qui évolue en sens inverse de la demande, est remonté à 1,287%. Il avait terminé à 1,247% mardi à la clôture du marché secondaire, où s’échange la dette déjà émise.
Le taux de la France a suivi la même tendance, s’inscrivant à 1,750% contre 1,705% la veille, tout comme ceux de l’Italie qui ont terminé la séance à 2,909% contre 2,830% la veille
.

… alors que le Wall Street Journal rapportait des données très différentes pour les rendements des mauvais bons des Trésors français et italiens en fin de séance américaine,

Document 1 :

Les journalistes du Wall Street Journal rapportaient la semaine dernière que BNP vendait des mauvais bons du Trésor français pour des milliards d’euros (pour payer ses amendes), ce qui permet de comprendre la raison pour laquelle ces écarts relatifs sont anormaux (et à des niveaux record) mais ils sont pourtant bien visibles sur ces graphiques…

Document 2 :

les rendements des bons bons du Trésor helvète servant une fois de plus de refuge aux investisseurs avisés (les bons spéculateurs),

Document 3 :

Malgré ces données publiées, les journaleux et bonimenteurs franchouillards continuent à entretenir l’illusion du village Potemkine comme le rapporte la même dépêche de l’AFP :
« Les tensions sont assez mesurées sur l’Allemagne, un peu plus marquées sur les pays périphériques », souligne Cyril Regnat, stratégiste obligataire chez Natixis.

Tout va bien.

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