France ça : va mal !

Euh, non : tout va très bien, voyons, tout le monde le dit. La crise est derrière nous.

Les rendements du Bund descendaient vers leur plus bas à 1,442 % vers 9 heures 15 alors que les rendements des mauvais bons à 10 ans du Trésor français montaient à 2,949 %…

Document 1 :

… ce qui fait un écart relatif (en pourcentage pour les nuls en calcul élémentaire) de 104,5 % proche des records atteints en séance,

Document 2 :

Heureusement, il n’y a que moi pour voir ça, et on se demande pourquoi les cours de nos Gos banques continuent à plonger alors que ce sont les mieux capitalisées du monde comme le répète Christian Noyé dans leur défense.

Par ailleurs, depuis un certain temps, les rendements des mauvais bons à 10 ans du Trésor français en fin de séance américaine sont toujours anormalement inférieurs à ceux qu’ils étaient en fin de séance européenne, ce qui révèle qu’il y a des manipulations condamnables sur ces marchés, le plantage monumental du trader français de JPMorgan en est peut-être une des manifestations, en attendant les autres sanctions des marchés.

5 réflexions sur “France ça : va mal !”

  1. Les anglophones ont inventé un nouveau mot : la Grexit.

    La Grexit est un mot qui signifie : « sortie de la Grèce de la zone euro », en anglais « Greek Exit ».

    La Grexit est un mot qui va revenir souvent dans les conversations de l’année 2012.

    Grexit and Bank Run Prospects Continue to Weigh on the Euro.

    Under the spotlight again, Greece is now at the brink of an exit from the European Monetary Union (EMU). Breakdown in coalition talk further puts pressure on the euro. German Finance Minister Wolfgang Schaeuble is calling the vote a « referendum on whether the country stays in the euro » as noted in Bloomberg.com. If the re-election puts an anti-bailout parilament leader in charge ie. Evangelos Venizelos of the socialist Pasok party, we can expect direction of a Greek Exit (Grexit).

    Greek bank run fears are surfacing as well. According to President Karolos Papoulias’s website, « Anxious Greeks have withdrawn as much as 700 million euros ($893 million) from the nation’s banks since the inconclusive May 6 election ». Just the prospect of a Grexit can cause a run on the banks because the exit would shut out funding except from the ELA as noted on ZeroHedge.

    The hope of many EU bankers and political leaders is that Greece reforms and stays in the EMU. It will be painful, and unpopular, but necessary for the existential safety of the Eurozone. However, at the markets are losing hope, and this can be seen in the currency markets as the Euro slides across the board.

    http://www.ibtimes.com/articles/341400/20120515/grexit-bank-run-prospects-continue-weigh-euro.htm

  2. Oui vous avez raison, le week-end sera pluvieux… de plus :

    BONDS/La prime de risque entre l’Espagne et l’Allemagne au plus haut historique

    Paris (awp/afp)L’écart de taux entre l’emprunt espagnol à 10 ans et l’allemand (référence dans la zone euro) a atteint un record historique mercredi en début de matinée, dépassant les 500 points de base.

    Cet écart, également appelé prime de risque, témoigne de l’inquiétude des investisseurs, qui craignent une contagion de la crise grecque à d’autres pays fragiles de la zone euro.

    Vers 09H15, les taux espagnols à 10 ans s’inscrivaient à 6,498% contre 6,322% mardi soir. Ceux de l’Italie ont également fortement remonté, frôlant les 6% (5,976%) contre 5,850%. De leur côté les taux à 10 ans allemands évoluaient autour de leur plus bas depuis la création de la zone euro à 1,443%.

    L’incertitude liée aux élections en Grèce accentue la fragilité de la zone euro et relance les inquiétudes sur la situation de l’Espagne et de l’Italie, incitant les investisseurs à se détourner des titres de la dette de ces pays considérés comme fragiles.

    En conséquence, « ils se réfugient vers les actifs sûrs, c’est-à-dire vers les titres de la dette allemande », expliquent les économistes de la BNP. Et « cette tendance devrait perdurer », ajoutent-ils dans leur note quotidienne.

    rp

    (AWP / 16.05.2012 09h45)

  3. Mr Chevallier, vous n’avez rien compris, on n’arrête pas de nous répéter que les taux français n’ont jamais été aussi bas !!!

    Mais bon, on « oublie » de nous dire qu’ils sont tout de même le double des allemands…

    Ca ne s’appelerait pas du mensonge par omission ???

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