France : l’homme malade de l’Europe !

La France est l’homme malade de l’Europe !
Ce n’est pas moi qui l’ai écrit cette fois-ci, c’est Chris Williamson, Chief Economist à Markit,

Document 1 :

En effet, en Europe, la croissance trimestrielle y est la plus forte depuis 3 ans, sauf en France : l’indice PMI composite est à 53,9 et le manufacturier est à 54,7

Document 2 :

C’est l’exception française.
Tout va bien.

Cliquer ici pour lire les communiqués de Markit sur les PMI.

15 réflexions sur “France : l’homme malade de l’Europe !”

  1. En France des choix ont été fait : favoriser les ignares et certains sup de co qu’on retrouve cadre supérieur. Comme quoi la logique l’emporte toujours. Il ne faut pas s’attendre à des résultats autre que ce décrit quand un pays permet à des anciens de l’audit anglo saxon de diriger des écoles supérieures de commerce où des bac G et A3 sont favorisés dans leur scolarité pour se retrouver directeur dans des banques en faillite (pas grave le contribuable paye), ou instaure un système 1% patronal où c’est pire encore. 50 millions pour raboter les quais de gare. Voilà où on en est en France. Vive la Suisse.

    1. c’est une belle démonstration de la faillite des élites françaises et de la faiblesse de leurs organismes de contrôle que vous nous faites là. Les hommes en rouge de l’ancien régime comme De Gaulle avaient donc raison de les mettre à l’écart ?

  2. Jeudi 22 mai 2014 :

    Coup de tonnerre dans le secteur automobile : la Citroën C3 ne sera plus fabriquée en France, à Poissy. La Citroën C3 sera fabriquée à Trvarna, en Slovaquie.

    Pourquoi cette délocalisation ?

    Parce qu’en France, le coût horaire du travail est de 35 euros, tandis qu’en Slovaquie le coût horaire du travail n’est que de 8,80 euros.

    L’Union Européenne, c’est un grand marché intérieur, sans aucune frontière, dans lequel 28 nations sont en compétition les unes contre les autres.

    L’Union Européenne, c’est 28 nations qui sont condamnées à baisser toujours plus les salaires de leurs ouvriers pour attirer les entreprises sur leur territoire.

    L’Union Européenne, c’est 28 nations qui font une course sans fin vers les salaires bas, vers les salaires les plus bas, vers les salaires toujours plus bas.

    L’Union Européenne, c’est un suicide collectif.

    Dimanche, votons pour que la France sorte de l’Union Européenne :

    http://www.upr.fr/wp-content/uploads/2014/05/Profession-de-foi-UPR-EP2014-France-metro.pdf

    1. Le libre échange n’a jamais fait baisser les salaires des ouvriers. Ce qui les fait baisser en France, c’est la taxation folle du capital (empêchant l’investissement dans la productivité cf. nombre de robots en France par rapport à l’Allemagne et l’Italie), c’est aussi le système soviétique de la formation initiale et professionnelle (qui forme à sauter dans des sacs à patate, cf. émission Cash Investigation), ainsi que le code du travail (3000 pages vs 15 en Suisse et ses salaires élevés) qui décourage l’embauche des moins qualifiés ou de ceux qui doivent se reconvertir.

      Je ne suis pas euro béat, mais vous décrédibilisez l’option sortie de l’UE avec vos dires. Le libre échange des biens et des personnes est à peu près la seule chose positive de l’UE.

      1. « Le libre échange des biens et des personnes est à peu près la seule chose positive de l’UE »
        Absolument d’accord avec vous !

          1. D’accord.

            Mais toutes les monnaies décrétées sont absurdes : elles donnent un pouvoir démesuré à ceux qui les contrôlent par la centralisation de la planche à billets. L’euro étant encore plus centralisé, il n’en est que plus nuisible. Mais le franc n’était pas la panacée. Seul un système décentralisé rappelle chacun à ses responsabilités.

  3. Beaucoup à dire sur les français et leurs élus pour celui qui les connais et les compare de l’extérieur , les chiffres sont parlants , quant à moi je vais monter une société en bulgarie comme l’europe m’y incite , faites comme moi , tous les patrons en bulgarie , ne restera que fonctionnaires et élus retraités…….amusez vous bien.

  4. Bonjour,
    Et bien moi, je dis oui à l’Europe, oui à l’Euro et je suis heureux d’y vivre et de plus de vivre en France.
    Je peux me permettre de comparer, j’ai travaillé sur tous les continents……….
    Vivre toute une vie sans avoir connu la guerre, la famine ou d’épidémie. Et oui, on oublie vite.
    Demander aux jeunes , poser leur des questions ?
    Oui, je répète vive l’ Europe.
    Bonne journée et bon vote !!!!

  5. Chômage : chiffres Eurostat de mars 2014 :

    Grèce : 26,7 % de chômage.
    Chez les jeunes de moins de 25 ans : 56,8 % de chômage.

    Espagne : 25,3 %.
    Chez les jeunes : 53,9 %.

    Chypre : 17,4 %.
    Chez les jeunes : 43,2 %.

    Croatie : 17,3 %.
    Chez les jeunes : 49 %.

    Portugal : 15,2 %.
    Chez les jeunes : 35,4 %.

    Slovaquie : 13,9 %.
    Chez les jeunes : 32,5 %.

    Bulgarie : 13,1 %.
    Chez les jeunes : 28,3 %.

    Italie : 12,7 %.
    Chez les jeunes : 42,7 %.

    Irlande : 11,8 %.
    Chez les jeunes : 25,9 %.

    http://www.upr.fr/wp-content/uploads/2014/05/Profession-de-foi-UPR-EP2014-France-metro.pdf

  6. Dans l’Organisation des Nations Unies, 197 nations sont représentées.

    Quand nous regardons ces 197 nations, que voyons-nous ?

    – Nous voyons 28 nations qui ont construit une union : l’Union Européenne.

    – Mais sur tous les autres continents, nous voyons 169 nations qui gardent précieusement le contrôle de leurs lois nationales, 169 nations qui gardent précieusement le contrôle de leurs frontières nationales, 169 nations qui gardent précieusement le contrôle de leur monnaie nationale, etc, etc.

    Bref : nous voyons 169 nations qui sont souverainistes.

    Partout ailleurs, sur tous les autres continents, 169 nations sont souverainistes.

    En Europe, nous sommes l’exception : il n’y a que nous, en Europe, qui ne sommes pas souverainistes.

    Les européistes sont comme les 28 neuneus qui sont montés dans un bus, et leur bus s’est engagé à contre-sens sur l’autoroute !

    A l’intérieur du bus « Union Européenne », les 28 neuneus n’arrêtent pas de rigoler. Les 28 neuneus disent en rigolant : « Regardez tous ces idiots : ils se sont tous engagés à contre-sens sur l’autoroute ! »

    Les 28 neuneus ne devraient pas autant rigoler.

    Nous savons comment finissent les véhicules qui s’engagent à contre-sens sur l’autoroute.

  7. L’idée européenne est morte.

    Lisez cet article :

    Européennes : plus de 140 députés europhobes pourraient siéger au Parlement.

    Tour d’Europe des performances des extrêmes dans les pays de l’Union européenne :

    1- Les pays où les extrêmes arrivent en tête :

    – En France, selon les derniers chiffes du ministère de l’Intérieur, le Front national obtiendrait un score historique de 24,96 % des suffrages, devançant largement l’UMP ( 20,80%). Le FN décrocherait avec ce score 24 sièges sur les 74 accordés à la France. Le PS arrive en troisième position avec près de 14 % des voix, son pire score à une élection européenne depuis 1994. Avec 9,90% des voix, l’alliance des centristes (UDI-Modem) passerait devant Europe Ecologie-Les Verts (8,82%), qui dégringole par rapport à son score de 2009 (16,28%). Le Front de gauche obtiendrait 6,34%.

    – Au Royaume-Uni, l’Ukip europhobe de Nigel Farage est largement en tête, devant les trois partis traditionnels après dépouillement dimanche soir des résultats dans 8 des 12 régions, avec un score historique de 27,5%. A ce stade, l’Ukip compterait 24 sièges, devant les conservateurs 18 (23,9%), et le Labour 18 (25,4)%. «L’Ukip va gagner ces élections, et oui, ce sera un séisme parce que jamais auparavant dans l’histoire de la politique britannique un parti rebelle n’est sorti vainqueur d’une élection nationale», a déclaré son chef Nigel Farage.

    – Au Danemark, l’extrême droite (Parti du peuple danois) devancerait les sociaux démocrates et le centre droit avec près de 27% des voix, contre respectivement 20,5% et 17,2%.

    – En Grèce, pays très durement touché par l’austérité, le parti de la gauche radicale Syriza d’Alexis Tsipras est arrivé en tête, en avance sur la Nouvelle-Démocratie (droite, au pouvoir). Il obtiendrait six sièges, contre cinq à Nouvelle démocratie. Le parti néonazi Aube dorée obtiendrait entre 9% et 10% des voix et pourrait envoyer trois élus à Strasbourg

    2- Les pays où les extrêmes font une percée ou progressent :

    – En Allemagne, le parti anti-euro AFD, créé au printemps 2013, réalise un score de 6,5% qui lui permet de faire son entrée au parlement européen. Mais les conservateurs de la CDU/CSU restent largement en tête, crédités de 35,3% des voix (29 sièges), devant les sociaux démocrates qui amélioreraient leur score à 27,3% (contre 20,8% en 2009) et 27 sièges. Le parti néo-nazi NPD, avec 1% des voix, pourrait entrer au Parlement puisque l’Allemagne ne fixe plus de seuil minimal pour obtenir un siège.

    – En Italie, le Mouvement Cinq étoiles de l’ex-comique Beppe Grillo est crédité de 22,4% des suffrages selon les premières estimations, derrière le Parti Démocrate du Premier ministre Matteo Renzi (41,4%) et devant le Forza Italia de Silvio Berlusconi (15,7%). La Ligue du nord, alliée en Europe du Front National, obtiendrait 6,1%.

    – En Autriche, le parti d’extrême droite FPÖ progresse nettement et arrive en troisième position, avec 20,5% des suffrages, en hausse de plus de cinq points par rapport à 2009, derrière les chrétiens-démocrates et les sociaux-démocrates au pouvoir. Ce parti espère constituer un groupe notamment avec le Front national.

    – En Pologne, un petit parti europhobe, le Congrès de la nouvelle droite (KNP), a obtenu 7,2% des voix et pourrait envoyer quatre députés au Parlement européen.

    – En Suède, les nationalistes (Démocrates suédois) arrivent en sixième position, mais avec 7% des suffrages selon les premières estimations, ils feraient leur entrée au Parlement européen pour la première fois.

    – En Finlande, les Vrais Finlandais arrivent en troisième position (13%) selon les sondages à la sortie des bureaux de vote et obtiendraient ainsi trois sièges au Parlement européen, un de plus qu’en 2009.

    – En Hongrie, l’extrême droite ultra nationaliste du Jobbik arriverait en deuxième position derrière le parti conservateur du dirigeant Viktor Orban avec 15% des suffrages et obtiendrait trois sièges au Parlement européen.

    – En Espagne, le Parti Populaire (droite) au pouvoir et le PSOE (gauche) cèderaient respectivement 8 et 9 sièges. Cela profite à l’extrême-gauche, issue du mouvement des Indignés. Podemos, né de la mouvance des indignés, entre au Parlement européen avec cinq sièges.

    3- Les pays où les extrêmes sont en échec :

    – Aux Pays-Bas, en revanche, le parti anti-islam PVV a subi un échec aux Pays-Bas, en n’obtenant que 12% des voix contre près de 18% il y a cinq ans.

    – En Belgique, le parti ultranationaliste flamand Vlaams Belang tomberait sous le seuil d’éligibilité des 5% (4,7%) et disparaîtrait du Parlement européen, souffrant de la concurrence des nationalistes de Bart De Wever, président du parti N-VA (Alliance néoflamande).

    – La Roumanie semblait de son côté se singulariser, avec une très large victoire de l’alliance de centre gauche créditée de 41% des voix. Le parti d’extrême droite Romania Mare (PRM), en chute libre depuis plusieurs années, a obtenu environ 2,5% des voix, privant son chef historique Corneliu Vadim Tudor du siège qu’il détient actuellement à Bruxelles.

    http://www.leparisien.fr/elections-europeennes/europeennes-la-poussee-attendue-des-extremes-se-confirme-dans-les-urnes-25-05-2014-3870283.php

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