ING Group 1° trimestre 2012

ING Group fait partie des 28 banques présentant un risque systémique dans le monde (SIFIs, Systemically Important Financial Institutions).

Les dirigeants de cette banque ont bien compris qu’ils devaient d’abord et avant tout diminuer leur multiple d’endettement (mon µ, leverage en anglais), ce qui est réalisé lentement mais sûrement : il est passé de 29,5 fin 2010 à 25,1 à la fin du 1° trimestre 2012, ce qui est encore beaucoup trop élevé, mais la tendance est bonne, ce qui correspond à un ratio Tier 1 réel de 4,0 %,

Document 1 :

ING2010 Q42011 Q42012 Q1
Liabilities1 206,101 232,531 194,11
Equity40,90446,66347,616
leverage (µ)29,526,425,1
Tier 1 (%)3,43,84

Sommes en milliards d’euros.

Il faudrait augmenter les capitaux propres de… 65 milliards d’euros pour respecter les règles prudentielles d’endettement bancaire dites de Bâle III !

Dans ces données, le montant des capitaux propres retenus est celui qui est préconisé par la BRI et par ce bon vieux Greenspan, sans les minoritaires,

Document 2 :

Cliquer ici pour voir le dernier bilan d’ING.

3 réflexions sur “ING Group 1° trimestre 2012”

  1. Bonjour,

    surveillez vous les banques luxembourgeoises.les banques Luxembourgeoise sont elles plus « sécurisantes » que leurs concurrentes européennes ?

    Cordialement

    1. @ YC :
      JPC ayant de très longue date donné la méthode comptable, et ne cessant de la répéter à chaque analy……..sueuh !, si le bilan des banques luxembourgeoises vous intéresse au plus près, n’hésitez pas à travailler vous-même !. Bien à vous.

  2. Vendredi 18 mai 2012 :

    Vent de panique et fuite des capitaux en Grèce et en Espagne.

    Le scénario du pire pour la zone euro serait en train de devenir réalité : le bank run, la panique bancaire, touche désormais de plein fouet la Grèce et semble s’étendre à l’Espagne.

    Les Grecs auraient retiré entre 2,5 et 3 milliards d’euros de leurs comptes en banque depuis les élections du 6 mai, avec un pic à 800 millions d’euros pour la seule journée du lundi 14 mai. Depuis 2009, ce sont en moyenne 2,5 milliards d’euros qui ont quitté le pays chaque mois.

    Pragmatiques, les investisseurs se préparent eux aussi à une sortie de la Grèce de la zone euro. Les grands acteurs financiers de la City, comme Barclays ou HSBC, ont déjà adapté leurs systèmes informatiques à un retour de la drachme.

    En Espagne, la principale inquiétude porte sur la fragilité du système bancaire. L’agence américaine de notation financière Moody’s a dégradé, jeudi 17 mai, la note de seize banques. Certains établissements sont désormais rangés dans la catégorie des obligations pourries. Au-delà, c’est toute la péninsule qui fait face à la défiance des investisseurs. Les taux d’emprunt de la dette souveraine ont dépassé 6 %. Un niveau insoutenable pour l’Espagne.

    http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2012/05/18/vent-de-panique-et-fuite-des-capitaux-en-grece-et-en-espagne_1703794_3208.html

Répondre à YC Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.