Dans le match de l’Italie contre l’Union Européenne, l’Italie vient de remporter la première manche…
En effet, vendredi 19 octobre peu après 11 heures, heures françaises, l’écart entre les rendements des mauvais bons à 10 ans du Trésor italien et ceux du Bund a atteint un plus haut record (de ce cycle américain) à 337,40 points de base d’après les données du Wall Street Journal…
Document 1 :
… car les rendements du 10 ans italien ont atteint quasiment leur plus haut (de ce cycle) à 3,783 % (du fait que les prix des contrats baissent, logiquement et inversement les rendements montent)…
Document 2 :
… alors que ceux du Bund ont logiquement et inversement plongé à 0,409 % du fait que les gestionnaires de capitaux libres ont investi massivement en bons futurs deutsche marks que constitue le Bund dont les prix des contrats montent et les rendements baissent,
Document 3 :
Panique chez les banksters italiens qui possèdent dans leurs actifs des bons du Trésor italien pour au moins 400 milliards d’euros car les pertes potentielles sur ce poste risquent de les obliger à se déclarer en faillite !
Le grand chef de la mafia des banksters italiens est alors énergiquement intervenu en fin de matinée (avant l’apéro) auprès du Moscovite et autres Junk(ers) de l’Union Européenne et de la BCE pour leur ordonner de modifier leurs déclarations de la veille particulièrement dures vis-à-vis du gouvernement italien qui refuse a priori de capituler face à leurs exigences.
La marionnette Moscovite n’a pu que s’exécuter lamentablement et déclarer que tout allait s’arranger avec les dirigeants de la Liga et du Mouvement 5 étoiles.
Aussitôt, le spread est redescendu avec les rendements du 10 ans italien, et même vigoureusement lorsque la Donald Company a commencé à redevenir opérationnelle (cf. document 2).
Les banksters italiens ont serré les fesses ce matin-là, ainsi que leurs homologues de la zone qui risquent gros en cas de chute des dominos italiens.
De toute façon, la situation des banques italiennes (car elles ne respectent pas les règles prudentielles d’endettement) et de la zone euro (à cause de l’hypertrophie monétaire) ne sont plus gérables.
Ce ne sont pas les décisions des hommes politiques de la zone qui pourront résoudre ces problèmes.
Même si les marchés ne fonctionnent pas totalement librement, les tendances lourdes ne peuvent que suivre leur cours logique,
Document 4 :
Contrairement aux déclarations d’un certain nombre de bonimenteurs et de journaleux, les risques d’Italexit sont létaux à partir du moment où ce spread a dépassé 200 points de base et non pas 400,
Document 5 :
A 400 points de base, ce sera l’Italexit… mais pas avant les midterms !
Festina lente.
Allez banksters de tous les pays payez tout le mal que vous faites , allez au diable.
Plutôt qu’ouvrir un compte aux US, ce que vous prônez comme unique solution valable afin de protéger son capital, pourquoi ne pas se contenter d’acheter des contrats »bund »? si vous croyez à l’explosion de l’Europe, tôt ou tard, ce devrait être jackpot…