La Donald Company En Marche ! vers les midterms

Tout se présente bien pour le Donald en vue des prochaines élections de mi-mandat : l’économie américaine est en superforme avec un plein emploi qui sape le vivier traditionnel des électeurs socialistes.

Le Donald a fait arrêter la baisse du spread 10y-2y (l’écart entre les rendements des Notes à 10 ans et de ceux des Notes à 2 ans) par ses déclarations du 19 juillet puis par d’autres, avec en support les investisseurs qui défendent les intérêts de l’Amérique alors que toutes les droites de tendance allaient droit vers le zéro avant la fin août,

Document 1 :

Zoom sur la période plus récente,

Document 2 :

En conséquence, le cycle présent est suspendu pendant encore au moins trois semaines

Document 3 :

La Donald Company en fait un peu trop en relevant exagérément les rendements du Bill à 3 mois au-dessus de sa tendance longue

Document 4 :

ce qui propulse les rendements des Notes à 10 ans trop haut,

Document 5 :

Dans la zone euro, ça va toujours aussi mal avec le Schatz qui est revenu très bas,

Document 6 :

Des rendements de bons à 10 ans de Trésors inférieurs à 2 %, c’est anormal.
Des rendements négatifs, ça n’existe pas, c’est impensable, inimaginable, inconcevable,

Document 7 :

Carpe diem !
Il faut profiter du sursis…

19 réflexions sur “La Donald Company En Marche ! vers les midterms”

  1. Bonjour.
    Le Donald a traité la Fed de folle…pressent il une erreur justifiée de la part de la Fed ou bien est ce pour faire semblant et justifier la totale indépendance de la fed ?

  2. Pourquoi Pierre jovanovic qui suit les analyse de ce site conseil encore d’ouvrir un compte bancaire chez BNP ou HSBC ?? au vu du leverage …. c’est incompatible et incohérent au vu ce sa revue de presse… même ci elle sont les moins pire du pire comme il le prétend …

    source :https://www.dailymotion.com/video/x6vh5cp

    * après je me dit que tout le monde ne peut pas accéder au private banking

  3. Environnement économique et perspectives

    Bâle Q4-2018 (octobre 2018)

    Suisse

    Les perspectives de croissance en Suisse, -le produit intérieur brut devrait progresser d’environ 2,4%- sont encore positives malgré l’incertitude de l’économie domestique et la situation en Extrême-Orient. Les exportations continueront de progresser : un franc suisse sous pression apporte un ballon d`oxygène aux sociétés helvétiques qui bénéficient déjà de coûts faibles liés à la stabilité du prix du pétrole et des autres matières premières. La consommation restera relativement soutenue et le chômage stable. La politique monétaire de la BNS demeure généreuse dans un cadre de prix à la consommation orientés à la baisse. La reprise économique vigoureuse en Europe aura un impact positif en Suisse.

    USA

    L’économie américaine continuera de croître au quatrième trimestre 2018. La consommation des ménages reste positive, la création de nouveaux emplois se poursuit, le taux d’épargne progresse. Le secteur immobilier est toujours ferme. La Réserve Fédérale soutient l’économie. Son nouveau président, Jay Powell, relève ses estimations de croissance et poursuit sa politique restrictive tout en essayant de maîtriser le déficit budgétaire. Le secteur financier continue son assainissement, l’endettement des banques se réduit déjà. Les sociétés américaines sont profitables, leurs bénéfices continueront de croître. Une croissance soutenue en Europe sera bénéfique pour les sociétés exportatrices. Ce scénario relativement optimiste devrait bénéficier de la réforme fiscale des entreprises prévue par l’administration américaine mais des tensions domestiques et internationales sont à prendre en compte : les craintes de protectionnisme, la dette, la situation au Moyen et Extrême-Orient, pourraient avoir un impact négatif sur la croissance et les marchés financiers. L’imposition par Donald Trump de nouvelles taxes punitives sur les exportations chinoises vers les Etats-Unis ne devrait pas être sous-estimée.

    Europe

    La production industrielle progresse. Les taux de croissance s’améliorent mais certains pays européens continuent à se débattre pour assainir leur déficit budgétaire. La BCE continue de favoriser le crédit bancaire mais pourrait devenir moins favorable à la poursuite d’un assouplissement monétaire. Cette croissance économique plus vigoureuse obligera la banque centrale à relever les taux courts dans les prochains mois, ce qui semble déjà anticipé par les marchés. Au Royaume-Uni, la Banque d’Angleterre est hésitante dans sa politique monétaire après le Brexit; les négociations très complexes avec l’Europe vont se poursuivre jusqu’en 2019. La reprise de l’inflation aura comme conséquence une poursuite du relèvement des taux d’intérêt. La Grande-Bretagne semble plus isolée et ne semble plus exclure un départ britannique sans accord avec l’Union européenne.

    Asie

    Le gouvernement japonais est fermement décidé à relancer la croissance tout comme l’inflation et souhaite mener une politique monétaire très généreuse, avec un programme ambitieux de rachat de titres d’Etat. La politique budgétaire a atteint ses limites et la dette publique reste très élevée. L’économie de l’archipel reprendra le chemin de la croissance, aidée par la consommation privée et l’investissement public. Les exportations bénéficieront d’un Yen faible. En Chine, le secteur exportateur est moins vigoureux que prévu, l’économie et la demande domestiques sont stables. En Inde, des mesures sont prises pour encourager la croissance.

    Devises – Perspectives
    CHF Stable, bénéficiant de son statut de monnaie-refuge et de la bonne tenue de l’économie helvétique.
    La BNS restera vigilante pour éviter une appréciation de la devise.
    USD Pourrait s’affaiblir.
    EURO Ferme.
    GBP Stable.
    JPY Stable, pourrait s’affaiblir à nouveau si la Banque du Japon continuait d’intervenir.
    Or Reprise, bénéficie des incertitudes économiques et géopolitiques.
    Pétrole Pourrait se stabiliser.

    L’évaluation de l’environnement et des perspectives économiques qui précède ne doit pas être interprétée en tant que recommandation d’achat ou d’investissement. Elle n’est pas le résultat d’une analyse financière et ne correspond donc pas aux «Directives visant à garantir l’indépendance de l’analyse financière» de l’Association suisse des banquiers.

    https://www.gutzwiller.ch/fr/news_f/

    1. Merci pour votre envoi… qui confirme tout ce que j’ai constaté : toutes les bk tiennent le même discours : tout va bien !
      Aucune analyse à la base de ces discours, ce que cette bk précise à la fin !
      J’ai fait la même constatation pour Lombard Odier qui présentait quand même qq graphiques mal interprétés pour illustrer leur baratin,
      Pour ma part, je donne toujours la justification de mes conclusions, qui se basent donc toujours sur des analyses…

  4. Et En Marche, après les bus (réforme Macron) et la voiturette (limitation à 80), en marche vers la marche à pied généralisée pour tous !
    En marche vers la dèche, notre Daech à nous, notre dèchstinée !

  5. Bonjour,
    Sans être un spécialiste de la politique américaine, je pense que Trump est mal placé pour gagner
    les élections du Midterms le 6 novembre prochain.
    L’opposition démocrate présente ces élections comme un référendum anti-Trump sur fond de scandales
    politiques.Beaucoup d’électeurs conservateurs sont indécis.
    Une défaite électorale empêcherait le président d’appliquer son programme.
    Les démocrates espèrent gagner la chambre des représentants.Le Sénat pourrait rester acquis aux Républicains, mais le résultat est incertain pour l’instant.
    Personnellement, je pense que les démocrates vont « empocher la mise  »
    Bonne journée à tous.

  6. Techniquement cette courbe présente toutes les caractéristiques d’un retournement haussier. Un point bas, une consolidation à plat et on verra si il ya une cassure par le haut.

    Si la courbe repart vers le bas, vous aurez raison mais si elle repart à la hausse, c’est que le scénario catastrophe n’arrivera pas. A suivre…

        1. Obligation d’etats ou sociétés c’est pareil. Les investisseurs achètent n’importe quel sous jacent pour influencer un graphique ! Et ce sur n’importe quel indice ou actif…(voir les manipulations sur l’or par exemple)

  7. Si justement, toute courbe s’analyse comme une action ou comme n’importe quel actif tradable.

    Parceque justement tout le monde la connait cette courbe, en tout cas tous les investisseurs avertis. De ce fait, il est très facile pour les fonds de manipuler un graphique, pour ne pas faire paniquer les autres investisseurs qui regardent ce même graphique, comme vous le décrivez dans cet article avec le discours moscovite.

    Les plus grands traders se foutent de la cause fondamentale de la variation puisque ils jouent le mouvement tel qui l’est est non celui qui devrait être. La bourse au sens large n’est qu’une expression de la psychologie des foules. C’est comme ça que naissent toutes les bulles spéculatives et tous les krachs depuis des dizaines d’années. Il n’y a aucune raison que ca change avec ce spread. Si la plupart savent très bien qu’un spread à 0 sonnerait la fin des haricots, c’est bien à coups de milliards qu’ils font remonter cette courbe et la manipule donc. Personne n’achète du 2Y ou du 10Y par hasard. Si c’était vraiment pour se protéger, il y a le 20Y pour ça. Que ce soit les américains ou les européens, il y a bien quelqu’un aux manettes (voir un mouvement collectif ) qui n’a pas envie d’effrayer la foule ni de faire tomber le système.

    On verra mi-novembre si c’est bien les américains (donc le donald) qui sont aux commandes…Et surtout, si ils veulent vraiment voir tomber ce spread à 0…

    1. Les plus grands traders se foutent de la cause fondamentale de la variation puisque ils jouent le mouvement tel qui l’est est non celui qui devrait être
      C’est bien là la faiblesse de l’AT / AF!
      C’est comme ça que naissent toutes les bulles spéculatives et tous les krachs depuis des dizaines d’années
      Non !!! Cf. mes articles / l’augmentation de M3 aux US < Bk...

  8. Je trouve toutes ces remarques un peu simplistes. Les actions déjà ne se tradent pas comme un indice ou comme un autre sous jacent. déjà car certaines ne sont pas « vendables ». De plus elles sont soumises plus aux annonces de « conserver » acheter etc, des banques, et de leurs propres résultats. De plus elles sont pour certaines cycliques, pour d’autres défensives. Bref elles sont plus macro dépendantes (de leur propre macro) qu’un indice, une paire ou autre.
    Mais n’oubliez pas.. oui certains supports s’achètent les yeux fermés, et font gagner des milliers, des millions à des tradeurs. Mais rappelez vous le Franc suisse, et la rupture du support, qui a surpris tout le monde , et surtout les brokers, et les tradeurs à la petite semelle qui le lendemain se sont réveillés avec des comptes négatifs.. on appelle cela exploser son compte de trading.. et ça ce n’est pas forcément un mouvement de foule, mais une annonce macro.

    Nous sommes probablement au départ d’un cycle de baisse; reste à savoir sur quelle « unité de temps ».
    Ne pas oublier le bruit en trading. Une action qui perd 5 ou 10% par exemple, créera du bruit sur un indice mais n’en changera pas fondamentalement la tendance…

    Le marché peut très bien rester optimiste et sur une tendance haussière long terme, et ce malgré une correction de 23,6% . Pour exemple: Le SP500 peut descendre à 2364 sans invalider ni casser son canal ascendant long terme haussier.. alors dire que la bourse n’est pas optimiste reste une vision très court termiste, en daily ou hebdo, mais certainement pas pour le moment en mensuel ou annuel. Nous ne sommes, pour le moment, que dans un marché qui va souffler et probablement corriger, et si cela se passe comme cela c’est une bonne chose, sachant que les US peuvent aller très vite en bas, et remonter très vite derrière, je resterai très méfiant.. Certains tradeurs US disent … que le SP500 ou les indices US ne se « vendent » pas). Je suis vendeur swing hebdo, mais je n’hésiterai pas à passer acheteur sur support mensuel.

    1. Mes remarques ne sont pas simplistes mais réalistes. Vous confondez simplement la bourse et le trading ce qui n’a rien à voir.

      À la différence d’un investisseur en bourse, un trader peut trader n’importe quoi de la même manière (une action, un indice, un cours de viande ou une paire de devises). Et il n’y a pas que des traders court terme, l’approche reste identique quelque soit l’unité de temps.

      De plus, il reste un élément essentiel, 70% des échanges sont gérés par des algorithmes, donc des ordinateurs. Lorsque des seuils sont cassés (hausse ou baisse), les mouvements accélèrent automatiquement car les agorithmes sont programmés par des humains et leurs biais psychologiques. Toutes ces variations n’ont qu’une limite, la dose d’argent qui va avec. Les banques en ont pleins et sont largement capables de faire bouger un indice. Il n’y a qu’a voir la chute générale provoquée sur le CAC dans l’affaire Jêrome K, le jour ou la direction de la SG à débouclée ses positions.

      Quelque soit le sens du marché, n’oubliez pas que l’argent ne disparaît jamais, il change simplement de mains…
      Les boursicoteurs se font plumer, les institutions qui paniquent aussi, mais les gagnants seront les meilleurs trader qui ne se laissent pas tromper par une news macro, ou un conseil d’achat médiatique.

      Si l’analyse fondamentale était si juste, on ne trouverais pas autant d’aberrations entre la taille de certaines grosses capitalisations et le prix de leurs actions…

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