Janet Yellen / le Donald : 1-0 !

Le système politique de tout pays démocratique doit reposer sur le principe de la séparation des pouvoirs, mais Montesquieu n’avait pas tenu compte de l’importance de la gouvernance économique au sens large (financière, bancaire, monétaire).
Ce sont les Américains (des Etats-Unis !) qui en ont pris conscience les premiers en créant ce quatrième pouvoir indépendant et en le confiant à la banque centrale.

Ainsi, le Donald se heurte depuis sa prise de fonction aux autres pouvoirs : les législateurs du Congrès ne sont pas tous des godillots (même des élus Républicains s’opposent à ses réformes sur l’ObabaCare), des juges Démocrates torpillent systématiquement ses directives sur l’immigration, et Janet Yellen déclare tranquillement qu’elle voit mal comment une croissance du PIB de 3 % puisse être atteinte dans un avenir proche.

En conséquence, les rendements des Notes à 10 ans ont bondi après l’élection du Donald qui avait annoncé qu’il voulait faire baisser le taux de l’impôt sur les bénéfices des sociétés à 15 % (ainsi que les impôts sur le revenu) et relancer des investissements publics, mais rien n’a encore été fait en ce sens.
Il a fait l’erreur de vouloir s’attaquer d’abord à l’ObabaCare.

C’est donc la politique monétaire menée par les gens de la Fed qui régule l’activité économique : les rendements des Notes à 10 ans sont revenus très exactement dans la courbe de tendance longue que j’avais tracée depuis un certain temps, c’est-à-dire sur une hausse progressive en concordance avec la reprise de la croissance sur de bons fondamentaux, mais bridée par l’€-crise,

Document 1 :

Logiquement, le cycle initié par la Fed remonte mollement après avoir atteint un plus bas à l’été 2015, l’élection du Donald ne changeant rien à cette évolution,

Document 2 :

Les rendements des Notes à 10 ans ont des difficultés à atteindre leur bande normale de fluctuation (dans les 3 %) toujours à cause de l’€-crise persistante comme le montrent clairement les rendements des bons à 10 ans des Trésors de l’Europe continentale qui sont à zéro voire en territoire négatif,

Document 3 :

Seul le comportement des Américains qui ont confiance en leur avenir grâce à l’élection du Donald peuvent doper la croissance du PIB en sortant leurs dollars de leurs caisses d’épargne.

Ainsi fonctionne un pays démocratique dans lequel règne pleinement la liberté.

Cliquer ici pour lire mon article précédent sur ce thème.

5 réflexions sur “Janet Yellen / le Donald : 1-0 !”

    1. Mais non, les €-zonards sont en vacances, tout va très très bien. Et puis nous sommes tous frères, les Américains ne nous laisseront jamais tomber comme de vielles chaussettes. Une petite claque dans le dos et c’est reparti comme en 14… Ah la guerre écono-monétaire, c’est juste une histoire de valeurs et ça tombe bien, en Euroland, il suffit de savoir compter les brouettes d’€-biftons pour faire général président chef des banques !

       » la zone euro s’effondre » ! pas avant l’Angelus de Miss Merkel, non mais, d’abord !

    2. Euro-bonds or not euro-bonds !? that is the question !
      Whether ’tis nobler in the mind to suffer
      The slings and arrows of outrageous fortune,
      Or to take Arms against a Sea of troubles

  1. Bonjour Monsieur Chevalier, ces gens de l’ombre ( establishment ) ne veulent pas voir la classe moyenne prospère , Obamacare , réchauffement climatique , bulle financière fait partie de leur programme pour toujours plus de dettes et toujours plus de dettes égal toujours plus de taxe à payer ( l’esclavage à perpétuité ) leur agenda n’est pas compatible avec celui de Trump

  2. http://www.boursorama.com/actualites/aux-etats-unis-les-traders-a-la-peine-960f52452d513edcae8ecfee8ecb426d

    Les « too big to fail » :
    – déplorent la difficulté à spéculer en l’absence de volatilité
    – appellent de leurs vœux une remontée des taux d’emprunt
    – appellent de leurs vœux une baisse des taux d’imposition des entreprises
    – appellent de leurs vœux une hausse des taux d’imposition des particuliers / une hausse des déficits / une relance des dépenses d’infrastructure

    > Janet Yellen n’a pas fini de devoir louvoyer et risque de finir schizophrène face aux intérêts et attentes contraires (néocons & consorts versus citoyen moyen ayant élu Trump)

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