Krankreich : toujours malade !

L’Agence Française de la Propaganda rapporte que les rendements des bons à 10 ans des Trésors « se sont globalement stabilisés lundi sur le marché de la dette en zone euro après les turbulences de la semaine dernière mais les investisseurs restent peu enclins à prendre des risques.
« Les mouvements sont très limités et les volumes sont assez creux mais on reste quand même dans un environnement qui est plutôt favorable aux pays plus solides », avec des pays du sud de l’Europe « fragilisés », indique Patrick Jacq, un stratégiste obligataire de BNP Paribas
»…

… ce qui ne correspond pas du tout à la réalité : en effet, l’écart relatif entre les rendements des mauvais bons à 10 ans du Trésor français par rapport à ceux du Bund

Document 1 :

est resté hier lundi 20 octobre à un très haut niveau

Document 2 :

… ce qui montre que les turbulences sont très fortes pour ces cochons de pays du Club Med,

Document 3 :

La moitié des business économistes américains estiment que l’€-crise n’aura pas de répercussions négatives sur la croissance des Etats-Unis.
Ils ont raison : elle sera contenue, surtout pour l’inflation, par l’€-crise.

Tout va bien, pour les Américains.

10 réflexions sur “Krankreich : toujours malade !”

  1. Sans vouloir être désagréable, je suis un peu fatigué de lire que la situation se dégrade de plus en plus et que la crise (la crise finale) sera pour demain. Demain on rase gratis? Quel est le point de rupture et/ou le momemnt minsky?
    Merci d’avance de ne pas me censurer

    1. Même question en lisant ce blog ou celui de Jovanovic. Seuls les maîtres du NWO le savent mais ce qui est sûr, c’est que le jour où ils appuieront sur le déclencheur, bah ça sera trop tard pour nous !

  2. Pour empêcher un effondrement bancaire généralisé, les européistes ont créé une coquille vide : le Fonds de résolution.

    Pour remplir ce Fonds de résolution, les banques européennes devront y verser 55 milliards d’euros.

    Qui va payer ces 55 milliards d’euros ?

    Réponse :

    Fonds de résolution : la France paiera un lourd tribut.

    La Commission européenne a présenté mardi un texte très attendu : la méthode pour calculer la contribution de chaque banque européenne au fonds de résolution unique, qui sera progressivement doté de 55 milliards d’euros, et qui doit permettre à l’avenir de faire face à toute défaillance bancaire sans faire payer le contribuable. Elle a refusé de décliner cette facture pays par pays ou banque par banque mais, in fine, les deux Etats appelés à le plus contribuer seront forcément la France et l’Allemagne.

    Globalement, les grandes banques qui passent sous la supervision de la BCE, et dont font partie la quasi-totalité des acteurs français, paieront l’essentiel de la facture. Alors qu’elles représentent 85 % des actifs bancaires, ces établissements régleront 90 % de la facture.

    http://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/0203878284099-fonds-de-resolution-la-france-paiera-un-lourd-tribut-1056051.php

    La construction européenne, c’est un mécanisme perdant-perdant.

    La construction européenne, c’est un mécanisme qui appauvrit tout le monde.

    La construction européenne, c’est des banques surendettées, qui se surendettent encore plus pour aider des banques en faillite qui ne rembourseront jamais leurs dettes.

    La construction européenne, c’est un suicide collectif.

  3. http://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/0203881169485-le-buzz-des-etats-unis-une-star-de-wall-street-parie-sur-leffondrement-de-la-france-1056681.php
    Le PDG du fond activiste Greenlight Capital, à qui l’on doit plusieurs coups de maître (dont l’anticipation de la faillite de Lehman Brothers dès 2007) a dressé un tableau dramatique de la situation en France : «Les marchés obligataires considèrent la France comme l’Allemagne, alors qu’elle ressemble bien davantage à la Grèce», indiquait-il dans sa présentation . Il voit d’ailleurs Athènes dans une meilleure situation que Paris…

  4. Autre info provenant du lien précédent:
     » Grâce à une énergie bon marché et une grande flexibilité du marché du travail, le pays est ainsi redevenu la destination la plus choisie (27%) pour implanter de nouvelles usines américaines, dépassant la Chine (23%) et le Mexique (24%). » Nous en France, on avait le nucléaire qui nous donnait une électricité bon marché mais on n’a pas prolongé… Quand aux gaz de shiste… Pays de târés !
    « d’ici à cinq ans, près de la moitié des forces de production américaines (47%) devraient se retrouver sur le territoire américain. La Chine n’abritera ainsi plus que 11% de la production des compagnies américaines vendue aux Etats-Unis. »

  5. Depuis des années, la BCE prête des centaines de milliards d’euros aux banques européennes. Avec cet argent, les banques achètent des obligations émises par leur Etat.

    Les banques italiennes achètent des obligations de l’Etat italien. Les banques espagnoles achètent des obligations de l’Etat espagnol. Les banques portugaises achètent des obligations de l’Etat portugais. Etc.

    Regardez bien les graphiques 3A et 3b :

    http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=74349

    En clair : il ne reste plus que la BCE pour empêcher l’effondrement généralisé des Etats européens.
    Malheureusement, cette gigantesque bulle de dette publique continue à gonfler.
    Malheureusement, cette gigantesque bulle de dette publique ne peut pas gonfler jusqu’au ciel.
    Il arrive toujours un moment où une bulle finit par faire …
    … plop !
    La Grèce, l’Italie, le Portugal, l’Irlande, Chypre, la Belgique, l’Espagne, la France, le Royaume-Uni sont en faillite.

    Jeudi 23 octobre 2014 :

    La dette publique en hausse à 92,7% du PIB dans la zone euro.

    1- Médaille d’or : Grèce. Dette publique de 317,499 milliards d’euros.

    2- Médaille d’argent : Italie. Dette publique de 2168,855 milliards d’euros.

    3- Médaille de bronze : Portugal. Dette publique de 224,129 milliards d’euros.

    4- Irlande : dette publique de 209,702 milliards d’euros.

    5- Chypre : dette publique de 19,365 milliards d’euros.

    6- Belgique : dette publique de 433,274 milliards d’euros.

    7- Espagne : dette publique de 1012,606 milliards d’euros.

    8- France : dette publique de 2023,668 milliards d’euros.

    9- Royaume-Uni : dette publique de 1552,344 milliards de livres sterling.

    http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-23102014-AP/FR/2-23102014-AP-FR.PDF

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