La Banque de France perd ses capitaux propres qui tendent vers le zéro absolu avant de plonger possiblement en territoire négatif !
Pourquoi ?
Telle est la question qui se pose et à laquelle personne au sein de cette Banque de France n’a répondu, d’autant plus qu’aucun journaleux ne l’a posée, et il en est de même au niveau de la BCE…
Le problème de base est le suivant : comment les banksters de la Banque de France finance-t-ils ses actifs ?
Document 1 :
Ce problème est d’autant plus important que le montant des actifs de la Banque de France est considérable : 1 537 milliards d’euros fin janvier dernier et ça eut été pire en 2022 avec plus de 2 000 milliards d’euros !
Document 2 :
Avant de répondre à cette question, il est bon de rappeler que les actifs de la Banque de France sont surtout constitués de titres et de prêts…
Ces titres sont des bons du Trésor, a priori français que la Banque de France a rachetés aux banques commerciales… de façon à leur procurer des liquidités car elles en manquaient cruellement et elles en manquent encore.
Les prêts de la Banque de France sont enregistrés sous la dénomination de crédits que ses banksters accordent à leurs homologues des banques commerciales qui, une fois de plus sont encore en manque de liquidités.
Sur la longue période, il apparait que la Banque de France a commencé à prêter de l’ordre de 200 milliards d’euros aux banques commerciales pour monter jusqu’à plus de 500 milliards d’euros en 2022 à cause de cette histoire de coronavirus.
Comme ces prêts ont commencé à être insuffisants à partir de 2015, une nouvelle modalité du sauvetage des banques commerciales a été de leur racheter des titres qu’elles avaient acquis pour des montants allant jusqu’à plus de 900 milliards d’euros !
Document 3 :
Comment la Banque de France a-t-elle pu financer plus de 1 500 milliards de ces titres et prêts, soit plus de 2 000 milliards d’euros compte tenu d’autres postes ?
La réponse est simple et déconcertante : par de la cavalerie financière !
En effet, la Banque de France n’a jamais eu les moyens de financer 2 000 milliards d’euros.
Ses banksters se sont accoquinés avec leurs homologues des banques commerciales pour s’entendre à leur faire le jour convenu des prêts couverts par les dépôts en retour des banques commerciales à la Banque de France !
Comme ces opérations sont effectuées en réalité en back office, c’est-à-dire après la clôture des séance bancaires, elles ont donné l’apparence d’être conformes aux règles comptables pour tout idiot utile, ce qui est pourtant un délit élémentaire…
Mais ça marche !
Petites remarques…
Le concept et l’expression de cavalerie financière n’existent pas en anglais.
Aux États-Unis, l’État fédéral a emprunté des centaines de milliards de dollars sur les marchés financiers pour les prêter aux banksters américains, ce qui a quand même l’avantage d’être conforme aux règles comptables élémentaires !
Document 4 :
Pour simplifier, la Banque de France finance ses actifs essentiellement par les dépôts des banques commerciales, les IFM, Institutions Financières et Monétaires, jusqu’à 1 165 milliards d’euros à la fin du mois de novembre 2021.
Les dépôts des résidents (en dehors de ces IFM) fluctuent entre 200 et 400 milliards d’euros.
Les APU, pour Administrations publiques, c’est-à-dire les constribuables, ont eu la bonté d’apporter près de 200 milliards d’euros au plus fort des turbulences financières, pour tomber présentement quasiment à zéro !
Document 5 :
Les dépôts des IFM, Institutions Financières et Monétaires qui ont culminé jusqu’à 1 165 milliards d’euros à la fin du mois de novembre 2021 sont retombés de plus de 500 milliards d’euros pour fluctuer présentement dans les 600 milliards d’euros,
Document 6 :
Un changement d’échelle montre plus explicitement l’importance du sauvetage des banksters de la Banque de France par ceux du gouvernement !
Document 7 :
Les fluctuations des dépôts des résidents sont elles aussi de grande ampleur mais elles ne sont pas de connivence avec les banksters de la Banque de France.
Document 8 :
Tout est simple., disait et répétait Milton Friedman.
J’ai traité abondamment depuis le début de la mise en circulation de cette monnaie unique contre nature qu’est l’euro de ces problèmes dans la plus totale indifférence des Français, et il en est de même au niveau européen.
Les Français comprendront alors, mais trop tard, que le manque de culture financière et monétaire peut faire très mal !
Pour rappel, l’argent sain est le premier pilier des Reaganomics, disait et répétait Arthur, Laffer.
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