M1 pour les nuls : l’exemple de Radio France

Encore un exemple concret pour que les nuls puissent commencer à comprendre comment peut se développer une hypertrophie dans l’agrégat monétaire M1 et ce qu’est de l’argent non gagné

De l’argent a priori sain et gagné est extorqué aux contribuables sous la forme d’une taxe de l’audiovisuel : 600 millions d’euros par an pour Radio France.

C’est de l’épargne forcée qui devrait financer logiquement des investissements productifs et donc se retrouver finalement dans la trésorerie d’entreprises c’est-à-dire dans l’agrégat monétaire M3-M2.

Or, cet argent est en grande partie distribué à 4 300 collaborateurs sous la forme de rémunérations, c’est-à-dire en M1.

Ainsi prospèrent des milliers de collaborateurs qui véhiculent en toute quiétude la pensée unique.
Personne n’a payé le juste prix pour bénéficier de leurs services. Ces 600 millions d’euros par an sont de l’argent non gagné.

C’est un exemple parmi un grand nombre d’autres qui contribue à créer une bulle en M1 de l’ordre de 550 milliards d’euros en France, plus du quart du PIB annuel, 4 500 milliards dans la zone euro.

Pour y remédier, il aurait fallu supprimer Radio France depuis longtemps et laisser faire les marchés, sans radio publique.
Seule la suppression de 200 à 300 emplois est envisagée dans les années à venir.

La vieille Europe continentale est durablement plombée par l’hypertrophie monétaire qui est tellement importante que personne ne la voit !

Cerise sur le gâteau : la grève de Radio France fait le bonheur de tout le monde en diffusant enfin de la bonne musique sans la propagande de la nomenklatura audiovisuelle.

18 réflexions sur “M1 pour les nuls : l’exemple de Radio France”

  1. Ah que je suis en accord avec vous , mais passons au delà du constat et instaurons un contrôle de chacun sur la société ou il travaille , avec un peu de formation , on éviterait bien des drames.
    Car les résultats a posteriori ne servent pas , prévenir au lieu de guérir.

  2. Bonjour Mr. Chevallier,

    Une petite question pour boucler la boucle, qui prête donc dans ce Ponzi des familles à ces mystérieuses administrations qui équilibrent le manque de liquidités déposées par les banques à la BCE?

    Les banques centrales nationales ou qui d’autre?

  3. J’ai l’impression que j’ai un autre méga M1 !
    La France représente 1% de la population mondiale
    et représente aussi 15% de l’ensemble des dépenses de
    santé de l’humanité.

  4. Vous pouvez élargir la chose à toute cette presse stupide subventionné, et qui vu sa totale nullité aurait déjà du disparaître depuis un moment.

    Observer aujourd’hui cette presse poubelle qui comme un seul homme tourne uniquement en boucle sur la même chose, ce triste accident d’avion.
    Il reste heureusement les sites US pour avoir l’impression d’une info normale et pas celle d’un asile de fou.

    Le journalisme fut un beau métier, désormais pratiqué par une armée de jeunes crétins au QI de chèvre, l’apprenant désormais à… l’école, pensant et parlant tous pareil comme des perroquets.

  5. La Grèce se finance en émettant des obligations à trois mois et aussi des obligations à six mois.

    Problème : personne au monde ne veut acheter ces obligations pourries.

    Du coup, il n’y a plus que les banques privées grecques qui acceptent d’acheter les obligations de l’Etat grec.

    Ensuite, les banques privées grecques refourguent ces obligations pourries à la Banque centrale de Grèce.

    La Banque centrale de Grèce accepte ces obligations pourries en collatéral, et elle prête des milliards d’euros aux banques privées grecques : c’est le mécanisme ELA (en français : « Prêt de liquidités en urgence »).

    Encore un tout petit problème : la Grèce est INCAPABLE de rembourser ces obligations d’Etat, et la Banque centrale de Grèce est en faillite.

    Conclusion : mercredi 25 mars, la BCE ne veut plus que la Banque centrale de Grèce continue d’accepter toutes ces obligations pourries. Pour couper complètement le financement de l’Etat grec, la BCE vient d’interdire aux banques grecques d’acheter les obligations pourries.

    MAIS ALORS …

    … MAINTENANT, QUI VA ACCEPTER D’ACHETER LES OBLIGATIONS DE L’ETAT GREC ?

    Mercredi 25 mars 2015 :

    La BCE demande aux banques grecques de ne plus acheter de dette d’Athènes.

    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/la-bce-demande-aux-banques-grecques-de-ne-plus-acheter-de-dette-d-athenes-463735.html

  6. Vous parlez de bonne musique ? Je ne sais pas si depuis la Suisse vous captez les programmes de grève diffusées par France Inter : je ne savais même pas que de la musique aussi laide pouvait exister. J’ai testé et je tiens 10 minutes à grand peine !

  7. Nous pouvons comparer les obligations de l’Etat grec à des tumeurs cancéreuses.

    Pour se financer, l’Etat grec émet des obligations à trois mois et aussi des obligations à six mois.

    Mais l’Etat grec est INCAPABLE de rembourser ces obligations.

    L’Etat grec est obligé de demander à la troïka de lui prêter des milliards d’euros, qu’il utilise pour rembourser les obligations arrivées à échéance.

    Autrement dit : les obligations de l’Etat grec n’ont aucune valeur, car l’Etat qui les émet est INCAPABLE de les rembourser.

    Personne au monde ne veut acheter ces obligations pourries : il ne reste plus que les banques privées grecques qui acceptent encore de les acheter.

    Ensuite, la Banque centrale de Grèce accepte ces obligations en collatéral, et elle prête des milliards d’euros aux banques privées grecques : à ce moment précis, la Banque centrale de Grèce fait entrer des tumeurs cancéreuses dans la zone euro.

    La Banque centrale de Grèce fait entrer des tumeurs cancéreuses qui contaminent toute la zone euro : c’est l’euro lui-même qui est discrédité.

    C’est l’euro lui-même qui n’a plus de valeur.

    Les euros qui circulent en Grèce n’ont plus de valeur : ils ne représentent plus rien de réel.

    Comme des tumeurs cancéreuses, ils discréditent les autres euros, qui circulent dans les autres nations européennes.

    Merkel et Schauble ont vu le risque mortel que constitue la contamination de ces tumeurs cancéreuses : l’euro qui circule en Allemagne se retrouve à son tour discrédité.

    Pour protéger l’Allemagne et la bonne santé de l’Allemagne, ils ont demandé à Mario Draghi de faire cesser cette contamination.

    Ils ont demandé à Draghi de couper la jambe cancéreuse, pour sauver le reste du corps.

    Et Draghi leur a obéi.

    Lisez cet article :

    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/la-bce-demande-aux-banques-grecques-de-ne-plus-acheter-de-dette-d-athenes-463735.html

  8. Euh je ne comprends pas bien :

    Si je ne m’abuse

    M1 = billets + dépots sur les comptes courants.
    M3-M2 = dépots > 2 ans et encours sur OPCVM monétaires

    Pourquoi les 600M « non gagnés » devraient-il nécessairement rester dormir sur les comptes courants ? ils peuvent être dépensés (auquel cas ils finissent sur les comptes des entreprises) soit épargnés et venir grossir M3

Répondre à L Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.