Mauvais bons et mauvaises nouvelles

Suite de mon article précédent…

Hier jeudi 26 juin, les rendements des mauvais bons du Trésor français à 10 ans ont atteint un plus bas record de 1,576 % en fin de séance américaine d’après les données du Wall Street Journal…

Document 1 :

… alors que ces rendements étaient de 1,684 % en fin de séance européenne d’après les données de Bloomberg et de l’AFP,

Document 2 :

En conséquence, les écarts entre les rendements des mauvais bons du Trésor français à 10 ans et ceux du Bund continuent à diverger anormalement et dans de larges proportions, ce qui n’est pas du tout normal…

Document 3 :

Ces écarts anormaux montrent que des tensions très fortes se manifestent sur ces marchés car des équilibres fondamentaux ne sont pas respectés en particulier en France dont les rendements des mauvais bons du Trésor à 10 ans ne varient pas en concordance avec ceux des autres bons de référence (données du WSJ),

Document 4 :

D’autres mauvaises nouvelles confirment ces dysfonctionnements comme le chômage qui continue à augmenter du fait que la croissance est nulle voire négative avec une inflation très faible faisant craindre la déflation, ce qui confirme que la politique menée par les socialistes nationalistes actuellement au pouvoir n’est évidemment pas plus efficace que celle qui a été menée par notre histrion ignare.

Les entreprises françaises sont exsangues. Certaines passent sous contrôle étranger, comme Alstom. D’autres, a priori moins connues comme DBApparel, qui appartenait déjà au fonds d’investissement américain Sun European Partners vient d’être repris par le groupe de textile américain HanesBrands.

DBApparel est pourtant une entreprise dont les produits à très forte notoriété font briller la créativité française dans le monde. Que font Ségolène et Monte Bourde pour défendre ces bijoux qui révèlent des courbes nettement plus séduisantes que celles des taux, dont celles-ci par exemple ?

Document 5 :

Sans bretelles, ça tient, mais sans bons supports fondamentaux, une nation tient un certain temps mais pas tout le temps.

Cliquer ici pour accéder au site de DBApparel.

Complément : il se confirme que c’est bien BNP qui vend pour des milliards d’euros de mauvais bons du Trésor français en séance européenne, rachetés par la suite par ces idiots d’Américains, ce qui expliquerait ces écarts anormaux, cliquer ici pour lire un article du WSJ à ce sujet.

7 réflexions sur “Mauvais bons et mauvaises nouvelles”

  1. Que font Ségolène et Monte Bourde ?
    ségo investi dans les voitures électriques invendables, sauf à de généreuses administrations publique peut-être ?
    La région Lorraine a préféré investir 20 millions d’euros dans SKYLANDER, via JP MASSERET (PS)
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20130416trib000759753/skylander-clap-de-fin-pour-ce-projet-d-avion-francais-.html
    en pures pertes.
    Bon, continuons à sauver: Seafrance, la SNCM repères de CGTistes et autres clones.
    Combien de temps cela peut encore durer ?

  2. Bonjour,

    Alstom étant une très mauvaise nouvelle, car fournir une partie immense de notre indépendance énergétique
    + du savoir faire, les américains doivent se frotter les mains.

    Quand on commence à vendre les bijoux de famille c’est que rien ne va plus et ça sent de plus en plus
    mauvais.

    La révolution ou la guerre civile est peut être en marche, il y a fort à craindre d’un match (si toutefois
    les équipes concernées gagnent leur prochain match) c’est ALGERIE / FRANCE

    Ce sera l’étincelle qui pourrait …….

  3. Lundi 30 juin 2014 :

    France : nette augmentation de la dette publique au premier trimestre.

    La dette publique brute de la France a augmenté de 45,5 milliards d’euros entre le dernier trimestre 2013 et le premier trimestre 2014, pour atteindre 1985,9 milliards d’euros à fin mars, a annoncé l’Insee lundi.

    La dette publique brute, calculée en vertu des termes du traité de Maastricht, représente 93,6% du produit intérieur brut de la France, en hausse de 1,8 point par rapport au quatrième trimestre 2013, a précisé l’Insee dans un communiqué.

    http://www.romandie.com/news/France-nette-augmentation-de-la-dette-publique-au-premier-trimestre/492656.rom

    A propos de la France :
     
    1978 : dette publique équivalent à 72,8 milliards d’euros, soit 21,2 % du PIB.
    1981 : dette publique équivalent à 110,1 milliards d’euros, soit 22 % du PIB.
    1986 : dette publique équivalent à 249,3 milliards d’euros, soit 31,1 % du PIB.
    1993 : dette publique équivalent à 515,4 milliards d’euros, soit 46 % du PIB.
    1997 : dette publique équivalent à 752,5 milliards d’euros, soit 59,5 % du PIB.
    2003 : dette publique de 1004,9 milliards d’euros, soit 63,3 % du PIB.
     
    2007 : le nouveau Premier ministre, François Fillon, déclare : « Je suis à la tête d’un Etat en faillite ».
     
    Chaque année, pendant cinq ans, François Fillon a rajouté un étage de dette publique supplémentaire.
     
    2007 : dette publique de 1211,6 milliards d’euros, soit 64,2 % du PIB.
    2008 : dette publique de 68,2 % du PIB.
    2009 : dette publique de 79,2 % du PIB.
    2010 : dette publique de 82,4 % du PIB.
    2011 : dette publique de 85,8 % du PIB.
    2012 : dette publique de 1841 milliards d’euros, soit 90,6 % du PIB.
    Fin mars 2014 : dette publique de 1985,9 milliards d’euros, soit 93,6 % du PIB.

    Dimanche 27 janvier 2013 :
     
    Michel Sapin évoque un État « totalement en faillite ».
     
    « Il y a un État, mais c’est un État totalement en faillite. » Le constat dressé par le ministre du Travail, Michel Sapin, dimanche sur Radio J, n’est pas nouveau.
     
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/01/27/20002-20130127ARTFIG00150-michel-sapin-evoque-un-etat-totalement-en-faillite.php

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