Monétarisme et behaviorisme

Les rendements des Notes à 10 ans ont battu leur plus bas record vendredi 1 juin à 1,452 %

Document 1 :

les rendements des Notes à 2 ans sont eux aussi au plus bas ainsi que les Bills à 3 mois

Document 2 :

… si bien que l’écart entre les Notes à 10 ans et à 2 ans est revenu au milieu, entre les points hauts et bas, ce qui correspond très exactement à une croissance à son potentiel optimal, sans inflation, pour la première fois depuis l’après-guerre…

Document 3 :

… pour la plus grande satisfaction des Américains qui en sont les premiers bénéficiaires, tel est le résultat de la politique monétaire menée en particulier par le bombardier furtif B-2.

Cette analyse est corroborée par celle de l’évolution des agrégats monétaires : les derniers chiffres publiés par la Fed vendredi dernier montrent que M2-M1 augmente aux alentours de 7 à 8 % d’une année sur l’autre, ce qui correspond actuellement à une croissance du PIB réel de l’ordre de 2,2 % d’une année sur l’autre, soit 2,0 % en ce 2° trimestre par rapport au précédent en rythme annualisé,

Document 4 :

Il est difficile d’augmenter le rythme de croissance dans la mesure où le taux de chômage des personnes les plus qualifiées (bac + 4 et +) est à 3,9 % c’est-à-dire à un niveau minimal incompressible (il y a quasiment une pénurie de main d’œuvre à ce niveau),

Document 5 :

Cliquer sur les documents pour les agrandir.

Par contre, le taux de chômage est de 13 % pour les Américains qui n’ont pas de diplômes et aux alentours de 8 % pour les catégories intermédiaires, ce qui est là encore un aspect de la politique menée par B-2 : il y a du travail en Amérique pour les gens performants, et l’Amérique ne doit pas être un refuge pour tous les autres.

Les blancs ont un taux de chômage moyen aux alentours de 7 %

Document 6 :

… alors qu’il est de 11 à 14 % pour les noirs,

Document 7 :

Moralité : travaille mon gars !

Evidemment, quand on n’a pas de culture monétariste, c’est la panique, le panurgisme.
Le comportement des hommes, surtout en pareilles circonstances doit être analysé dans le cadre du behaviorisme et du monétarisme.

Tout est simple.

Cliquer ici pour voir les tableaux (2 et 4) des chiffres officiels.

4 réflexions sur “Monétarisme et behaviorisme”

  1. Bonjour,

    Merci pour cette explication simple mais pertinente sur le chômage aux USA. C’est beaucoup plus clair maintenant. En France, à part bloquer les loyers!!!!

    Bonne journée.

  2. « Moralité : travaille mon gars ! ».

    Ouf, on est sauvé, avec François, la valeur « travail » a tété remise au centre des débats !

  3. Ce qui est marrant avec l’expression opaque de « valeur » travail… c’est qu’on y met ce qu’on veut :

    celui qui bosse dur espère naïvement être mieux payé…
    les finansters apatrides et mondialistes espèrent un alignement sur la chine ainsi qu’une disparition des congers payés.
    et les génies de la bce parlent à mot couverts de fin du cdi à l’aide incantations issues de la novlangue que seuls eux pratiquent (les fameuses « rigidités du marché du travail » qui empêchent la france de « libérer la croissance »)

    Donc inutile de barbariser sur babar…
    il fera gentiment ce que la gentille bce lui dira.

    Merci M.Chevallier pour les analyses… comme d’habitude, tout est simple et clair.
    sauf pour ceux qui se contentent des infos de la télé et qui croient que l’amérique est au bord du gouffre et que tout va bien euroland 🙂

  4. Lundi 4 juin 2012 :

    Zone euro / La BCE a des « faiblesses » dans sa gestion des risques.

    La Cour des comptes de l’Union européenne a annoncé lundi avoir relevé des « faiblesses » dans l’évaluation et la maîtrise des risques par la Banque centrale européenne et lui a recommandé de mettre en place une fonction de gestion des risques unique et indépendante.

    « La Cour a relevé certaines faiblesses affectant l’approche adoptée par la BCE en matière d’évaluation, de suivi et de maîtrise/d’atténuation des risques », annonce-t-elle dans son rapport annuel.

    « La séparation marquée entre la gestion des risques financiers et celle des risques opérationnels au sein de la Banque augmente la probabilité de ne pas avoir de vision complète des risques auxquels la Banque est exposée », explique la Cour

    « En outre, les comptes annuels de la BCE n’abordent que brièvement certaines questions de gestion des risques », ajoute-t-elle.

    La Cour a en conclusion recommandé à la BCE « d’améliorer encore sa gestion globale des risques avec la mise en place d’une fonction de gestion des risques unique et indépendante d’un point de vue hiérarchique, tel un responsable ou un comité des risques, qui se concentrerait exclusivement sur la gestion des risques et garantirait une vision globale des risques auxquels est exposée la Banque ».

    Elle a en outre préconisé « l’amélioration de la communication d’informations aux tierces parties concernant ses pratiques en matière de gestion des risques, et ce en se conformant aux meilleures pratiques, par exemple la norme IFRS 7 » qui concerne les informations à fournir sur les instruments financiers.

    http://www.romandie.com/news/n/Zone_euroLa_BCE_a_des_faiblesses_dans_sa_gestion_des_risques47040620121700.asp

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