Le PIB est censé donner une image fidèle de l’enrichissement d’une nation.
C’est la somme des valeurs ajoutées des entreprises, donc du secteur privé, à laquelle il faut ajouter la valeur qu’est censée ajouter… le secteur public !
La richesse apportée par les entreprises se mesure facilement, ce qui n’est pas le cas pour le secteur public, car plus les dépenses publiques augmentent, plus le PIB augmente ! … ce qui ne fait pas nécessairement augmenter la richesse de la nation, bien au contraire car les impôts diminuent la richesse des contribuables.
Ainsi par exemple, une radio privée peut avoir une très grande audience (la rendant rentable grâce aux publicités), en fonctionnant avec une seule personne présentant ses émissions et un seul technicien alors que les émissions Radio France peuvent avoir une faible audience en fonctionnant avec des effectifs pléthoriques dont les coûts sont couverts par une taxe qui diminue le pouvoir d’achat de ceux qui ne les écoutent pas.
Markit Economics est une société d’information et de services financiers qui étudie entre autres les évolutions du secteur privé dans un grand nombre de pays et qui publie en particulier un indice de l’industrie manufacturière qui est un excellent indicateur avancé de l’activité du secteur privé qu’il faut distinguer du secteur public.
Dans ses communiqués pour la France, Markit fait apparaitre l’évolution du PIB pour le seul secteur privé qui est sensiblement différent de celui du PIB total publié par l’Insee à cause de l’importance du secteur public en France,
Document 1 :
En effet, ce concept du PIB du secteur privé est très intéressant car c’est de lui que dépend en réalité l’enrichissement de la France, et non du secteur public ! … qui ne crée pas nécessairement des richesses mais surtout des zemplois bidon pour satisfaire les hommes politiques au pouvoir et leurs affidés.
En d’autres termes, une baisse des dépenses publiques, donc du PIB, doit correspondre à une augmentation de la richesse de la nation.
Ainsi, la croissance affichée triomphalement par l’Insee de + 0,3 % pour le 4° trimestre 2014 par rapport au précédent en taux annualisé correspond en fait à une baisse du PIB du secteur privé de – 0,2 % !
Document 2 :
Il en est de même pour les variations d’une année sur l’autre : + 0,2 % pour le PIB total et une baisse de – 0,14% pour le seul PIB du secteur privé d’après les données de l’Insee,
Document 3 :
Le dernier indice publié par Markit confirme la tendance à la baisse du PIB du secteur privé,
Document 4 :
Le PIB du secteur privé est obtenu, d’après les données de l’Insee, en retranchant du PIB total les dépenses des Zadministrations publiques (en consommation et en investissements).
Je remercie un de mes lecteurs réfugié au Canada qui m’a donné la bonne idée de creuser un peu ce point, ainsi que Jack Kennedy, Senior Economist de Markit Economics qui m’a donné les bonnes indications pour définir ce PIB du secteur privé.
Cliquer ici pour lire les communiqués de Markit.
Dank u well , mais quid des marchés publics ???
On savait que le pib comprend le public mais les détails du calcul ?
Bon soir ,merci.
J’ai donné tous les détails, après, c’est du copier coller…
Excellent ! Alors quand un professeur du CNRS nous explique doctement dans Le Monde, que la France a l’une des productivite les plus elevee au monde je rigole… Combien d emplois publics en France compare a l’Allemagne, a la Suisse, aux USA. , quelle productivite avec une industrie qui se contracte … c’est tout pipeau !!
« Je remercie un de mes lecteurs réfugié au Canada »
😀 😀 Il vous en prie.
Je suis effectivement refugie economique au Canada! Nous avons ici certaines provinces qui ressemblent de plus en plus a la France, helas. je ne suis pas reste tres longtemps au Quebec, quelques mois seulement. 😀
Cheers
Stef du Canada
Plusieurs provinces ? Je croyais qu’il n’y avait que le Québeckistan… ou plutôt qui se détend !
1- La Grèce est en faillite.
2- Les banques privées grecques sont en faillite.
3- La Banque centrale de Grèce est en faillite.
4- Mais à part ça, ça va.
Vu la situation financière fragile du pays, la Banque centrale européenne (BCE) a enjoint cette semaine les banques grecques à arrêter d’acheter de la dette émise par Athènes, car cela fait peser un risque sur leur solidité financière
Les banques grecques se refinancent à l’heure actuelle auprès de la banque centrale de Grèce, avec des prêts d’urgence, plus onéreux pour elles, dans le cadre d’un mécanisme d’urgence (ELA) de la BCE.
Mercredi, la BCE a relevé à 71 milliards d’euros, contre 69,8 milliards précédemment, le plafond de ce financement d’urgence.
Les coffres des banques grecques ont été fortement ponctionnés par les épargnants depuis décembre, début de la séquence électorale qui a porté Syriza au pouvoir. En février ainsi, où il a fallu attendre le 20 pour qu’un premier accord soit trouvé entre le nouveau gouvernement grec et ses créanciers, 7,6 milliards d’euros ont été retirés par les ménages et les entreprises, selon les chiffres publiés jeudi par la Banque de Grèce.
Ces retraits font suite à d’autres de 4,2 milliards d’euros en décembre et de 12,8 milliards en janvier. A 140,47 milliards d’euros en février, cette épargne est au plus bas depuis mars 2005.
Après la rencontre lundi du Premier ministre grec Alexis Tsipras avec la chancelière allemande Angela Merkel à Berlin, le gouvernement espère qu’une solution à ses problèmes sera trouvée très prochainement.
Après cette rencontre, le climat politique a changé, a souligné le ministre grec de l’Economie M. Georges Stathakis.
Toutefois, la bourse d’Athènes reflétait jeudi l’inquiétude des marchés, l’indice général a terminé dans le rouge, à -3,74% à 764,88 points.
http://www.romandie.com/news/Athenes-optimiste-sur-un-accord-avec-lUE-au-debut-de-la-semaine/578927.rom
Merci pour l’article. Je souscris totalement aux arguments. J’ajouterais que la France, comme d’autres pays d’ailleurs, ont une fâcheuse tendance à réviser le PIB à la baisse afin que le nouveau chiffre paraisse toujours plus « joli » qu’il n’est en réalité. Ils ont pu éviter à plusieurs reprises que les médias « spécialisés » en tiennent compte et par voie de conséquence déclarer la France en recession.
Merci pour votre travail quotidien, amicalement. JC.
« Dans ses communiqués pour la France, Markit fait apparaitre l’évolution du PIB pour le seul secteur public »
-> vous vouliez sans doute écrire « le seul secteur privé » (pour être cohérent avec le graphique juste en-dessous ainsi qu’avec le reste de la phrase).
Question : une entreprise privée qui serait titulaire d’un marché public (même partiellement eu égard à son CA global : BTP, transports, médias, eau potable et assainissement…) génère-t-elle selon Markit du PIB privé, du PIB public ou un peu des deux ?
vous vouliez sans doute écrire « le seul secteur privé » : oui ! merci !!!
Logiquement, la VA des entreprises est intégrée dans le PIB privé, les dépenses publiques d’investissement dans cette rubrique, ce qui est d’une logique toute relative…
En tenant compte des décalages dans le temps, ça pourrait être acceptable…
C’est là encore une raison de + pour prendre en considération ce PIB du secteur privé et non pas le PIB total !
Ces données montrent bien que le déclin français vient du rognage permanent du secteur privé par le secteur public. La crise a accentué ce phénomène car le secteur privé s’est adapté et pas du tout le secteur public qui a continué sa croissance de façon quasiment inchangée. Enfin si, il s’est adapté en augmentant massivement les taux de prélèvements afin de maintenir ses recettes malgré la crise touchant le secteur privé. Il est bien connu que quand un de ses deux ânes meurt sous la charge, il suffit de doubler la charge du survivant … Au lieu de consommer de vrais richesse, les français consomment donc de plus en plus de « papiers », de procédures et de réglementations.
les français consomment donc de plus en plus de « papiers », de procédures et de réglementations, ce qui fait effectivement augmenter le PIB mais pas la richesse
760 euros pour le centre de gestion pour envoyer une feuille de licenciement… Mon patron gueule !
Bonjour,
Limpide et juste mais je doute que nous soyons nombreux à admettre ce postulat. Merci.
Bonne journée
Comme d’hab
Ça va vous plaire… Le personnel de la BCE menacé de “burn-out”
http://live.lesechos.fr/74/0204261509274.php#xtor=RSS-8
Oui, c’est génial ! J’espère qu’ils vont se suicider collectivement !
PIB censé donner une image fidèle??? PIB la honte oui!!!!!! 3% du PIB’………escroquerie bruxelloise.
Rôle de l’argent qui se retrouve sur les comptes des particuliers à la place d’être dans les entreprises ?
Il sert à entretenir l’H.S., l’Hareng-S.O.R, un squelette doté d’un Système d’Occultation du Réel, ainsi le maintien du village Potemkime.
Nous les français, nous sommes à l’image de la France, H.S.. Avoir de l’argent sur nos comptes en banque nous rassurent, contribuent à entretenir l’illusion que tout va bien. Notre S.O.R. va bien. Nous sommes assez content de notre S.O.R., de notre Système d’Occultation du Réel.
Nous sommes tout sauf des éléphants dotés d’un ressenti susceptible de sentir les tremblements à venir. Notre Système d’Occultation du Réel nous maintient dans l’illusion que tout va bien.
Pour votre info Mr Chevallier
Le Crédit Agricole veut se lancer dans la titrisation de crédits immobiliers
http://www.lesechos.fr/journal20150326/lec2_finance_et_marches/0204215307968-le-credit-agricole-veut-se-lancer-dans-la-titrisation-de-credits-immobiliers-1105590.php
Les sub-prime, ça c’est une bonne idée !
Grèce / Union européenne : la rupture est inévitable.
Les deux camps se préparent à la rupture.
Lisez cet article :
La perspective d’une rupture semble désormais de plus en plus proche et il semble que chacun s’y prépare. Lors du défilé de la fête nationale du 25 mars, une femme a lancé un message d’encouragement à Yanis Varoufakis, le ministre hellénique des Finances. Ce dernier a répondu : « il faudra nous soutenir aussi après la rupture. » Faut-il y voir la preuve que cette rupture est acquise ? L’accord avec les créanciers semblent en tout cas désormais très difficile.
http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-pourquoi-le-blocage-semble-indepassable-464866.html