Pilotage monétariste de la Fed

Une fois de plus, les gens de la Fed nous donnent une bonne leçon de monétarisme…

Depuis le mois de décembre 2013, l’augmentation de l’agrégat M2-M1 est de l’ordre de 5 % d’une année sur l’autre

Document 1 :

alors que l’augmentation du PIB nominal (courant) est de l’ordre de 4 % d’une année sur l’autre…

Document 2 :

ce qui conduit à une augmentation de la part de l’épargne des Américains (correspondant à M2-M1) qui dépasse maintenant la moitié du PIB annuel

Document 3 :

alors que, historiquement, la part de M2-M1 ne dépassait pas 45 % du PIB, l’optimum se situant autour de 40 %.

1 777 milliards de dollars qui se trouvent dans les caisses d’épargne des Américains devraient être soit dépensés soit investis en biens durables (immobiliers) ou en valeurs mobilières, ce qui dans tous ces cas stimulerait la croissance,

Document 4 :

Par ailleurs, M1 se stabilise à 17 % du PIB,

Document 5 :

L’augmentation de M1 est due à celle des dépôts des Américains sur leurs comptes courants (TCD) et non pas à la fameuse planche à billets !

Document 6 :

En conséquence, il apparait clairement que l’augmentation modérée de la masse monétaire libre engendre une croissance proche de son potentiel optimal sans inflation 4,8 % en ce 2° trimestre par rapport au précédent en taux annualisé, soit 3,0 d’une année sur l’autre)… après les grandes turbulences initiées par le bombardier furtif B-2, Ben Bernanke, avec des fluctuations d’amplitudes de plus en plus faibles,

Document 7 :

Zoom plus explicite depuis 2010,

Document 8 :

Cette très grande réussite du pilotage monétariste de la croissance se fait paradoxalement avec de grandes turbulences sur le très court terme comme en témoignent les fortes variations d’une semaine à l’autre de M1…

Document 9 :

… et de M2-M1,

Document 10 :

Les gens de la Fed maitrisent manifestement parfaitement bien le monétarisme… sans le dire.
Tout est simple.

11 réflexions sur “Pilotage monétariste de la Fed”

  1. En Grèce, les épargnants grecs continuent à retirer leur argent, puis ils le placent dans des pays étrangers.

    Aujourd’hui, les banques grecques sont en faillite.

    Janvier 2015 : les Grecs ont retiré 12,25 milliards d’euros.
    Février 2015 : les Grecs ont retiré 7,57 milliards d’euros.
    Mars 2015 : les Grecs ont retiré 1,91 milliard d’euros.
    Avril 2015 : les Grecs ont retiré 5 milliards d’euros.

    Vendredi 29 mai 2015 :
            
    Grèce : les retraits aux guichets s’accélèrent.

    http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/actus-des-marches/infos-marches/grece-les-retraits-aux-guichets-s-accelerent-banquiers-1053163.php

    Christine Lagarde évoque un Grexit.

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/05/29/christine-lagarde-evoque-un-grexit_4643174_3234.html

  2. En Grèce, le bank run s’accélère.

    En avril 2009, les dépôts bancaires étaient de 240 milliards d’euros. Aujourd’hui, ils sont de 133,7 milliards d’euros.

    Lisez cet article du site bloomberg.com :

    En Grèce, les retraits d’argent s’accélèrent en avril.

    Les dépôts bancaires ont atteint leur niveau le plus bas depuis septembre 2004, soit 133,7 milliards d’euros.

    Les retraits d’argent des épargnants grecs se sont accélérés en Avril, au moment même où un bras de fer entre la coalition anti-austérité au pouvoir et ses créanciers a aggravé les doutes quant à l’avenir de la Grèce dans la zone euro.

    Les dépôts des ménages et des entreprises ont chuté à 133,7 milliards d’euros en Avril. Ils étaient de 138,6 milliards d’euros en Mars. C’est une baisse mensuelle de 3,6 %. Les dépôts représentent 100 milliards d’euros de moins qu’en Septembre 2009, a déclaré aujourd’hui la banque centrale de Grèce. Depuis le début de la campagne électorale qui a propulsé le parti Syriza au pouvoir, les retraits d’argent atteignent 31 milliards d’euros, soit 18,8 % du total des dépôts.

    Les dépôts privés sont tombés à leur plus bas niveau depuis Septembre 2004, en raison des craintes que la querelle entre le gouvernement grec et ses bailleurs de fonds mènera à un retour à la drachme, ou alors à la confiscation de l’épargne des déposants.

    Les banques grecques ont perdu l’accès aux marchés des capitaux ainsi que l’accès aux opérations de financement ordinaires de la Banque centrale européenne, au milieu d’un bras de fer entre le gouvernement et ses créanciers sur les conditions attachées à l’actuel plan de sauvetage.

    Les banques grecques ont déjà obtenu plus de 80 milliards d’euros d’Assistance de Liquidité en Urgence (ELA) accordés par la Banque centrale de Grèce pour boucher le trou des retraits d’argent et pour rester à flot.

    Le graphique du bank run en Grèce est ici :

    http://www.bloomberg.com/news/articles/2015-05-29/greek-bank-deposits-bleeding-worsens-in-april#media-1

  3. En voila une bien bonne pour ceux qui veulent rigoler un coup : http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/05/26/reviens-leon-on-innove-a-la-maison_4640313_3232.html

    Ce qui est bien en France, c’est que tous les étages de la société sont vérolés, aussi bien les politiques, que les entrepreneurs, les RH, les employés, les professions libérales, les inactifs…. tous! C’est pour ça que la France n’est pas sauvable…
    Pour ma part, ils peuvent toujours courir pour que je revienne dans cet enfer.

    Quelques passages choisis qui en disent long sur les fausses croyances des soit-disant entrepreneurs français:
    « II y a quelques années, tu as quitté la France. On sait bien pourquoi. L’ambiance y était morose. »
    « Tu as quitté la France parce que tu désespérais, peut-être, de trouver un emploi qui contribue aussi à l’intérêt commun. »
    « Soyons honnêtes, les obstacles ne viennent ni de l’Etat, ni des blocages réels ou fantasmés de notre pays, ni du manque de financement. »
    « Aujourd’hui, ces talents peuvent revenir en France, car la France est prête à les accueillir. »
    « Reviens Léon. Reviens prendre la place qui te revient. La France n’est plus ce qu’elle était quand tu es parti : elle est désormais pleine de ces opportunités que tu guettais, jadis, dans le pré d’à côté. Aujourd’hui, nous avons les mêmes à la maison. Et si on a tout chamboulé, on a aussi gardé ce qu’on aime : notre culture, notre système de protection sociale, notre éducation, notre gastronomie. Et notre humour. »

    1. A mettre en rapport avec :
      « Nous récusons les tribunaux de la honte !
      Le MLPS et les organisations qui, comme lui, exigent l’application des lois supprimant le monopole de la sécurité sociale ont pris la décision de récuser désormais les tribunaux des affaires de sécurité sociale (TASS).
      La situation des requérants est en effet devenue insupportable : non seulement ces tribunaux, qui sont juge et partie, n’appliquent pas les lois, mais certains, comme celui de Paris, en sont venus à infliger des amendes de plusieurs milliers d’euros à des citoyens qui ne demandent rien d’autre que de bénéficier des lois de leur pays.
      Il faut savoir que les TASS sont financés par la Sécurité sociale, et que deux juges sur trois sont désignés par les syndicats qui dirigent la Sécurité sociale. A qui croyez-vous qu’ils donnent toujours raison ? A la Sécurité sociale ! Vous avez dit impartialité ?
      Le TASS ne respecte ni l’article XVI de la Constitution, aux termes duquel « toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée n’a point de Constitution », ni l’article 6 de la Convention européenne des droits de l’homme et des libertés fondamentales, qui donne droit à tout citoyen à « un tribunal indépendant et impartial ».
      Au TASS, la connivence entre les juges et les représentants des caisses de sécurité sociale est flagrante. Il n’est pas rare qu’un magistrat demande publiquement au représentant de l’URSSAF de transmettre ses amitiés à son directeur ! Entre gens de bonne compagnie, il faut savoir se comporter de façon civile ! Il faut les voir échanger des clins d’œil et des sourires entendus !
      Ces tribunaux sont une tache sur le visage de la France. Ils déshonorent notre pays. Nous exigeons leur suppression immédiate.
      Nous tenons à la disposition du public des centaines de jugements plus honteux les uns que les autres rendus par les TASS. Et cela se passe en France, pays des droits de l’homme ! Mais il n’y a rien d’étonnant à cela : une affaire scandaleuse comme celle d’Outreau s’est terminée sans qu’un seul des 60 magistrats qui ont eu à en connaître et à en juger ait reçu la moindre sanction ?
      Il y a tous les jours des travailleurs indépendants qui se suicident à cause de jugements scandaleux du TASS. Le TASS, c’est Outreau à la puissance mille. Quand des salariés harcelés se suicident, leur entreprise est poursuivie. Quand un travailleur indépendant se suicide, nulle émotion, nulle poursuite : il n’est qu’un esclave destiné à travailler douze à quinze heures par jour pour nourrir le racket social et les juges qui le valident au mépris des lois de la République.
      Nous appelons les travailleurs indépendants, les chefs d’entreprise, les professionnels libéraux à manifester massivement leur refus d’un système qui les traite en parias, les juge illégalement et les condamne.
      Le début de la révolution des entreprenants, c’est la suppression des TASS. D’autres revendications suivront. Cette fois, c’est fini. Le peuple qui travaille a repris le pouvoir !
      Dr Claude Reichman »

        1. Ou autrement dit, le combattre c’est en sortir! 🙂
          Un esclave qui se rebelle contre son maître finit juste par se prendre des coups de fouet.
          Par contre, quand un jeune tout frais diplômé, part faire bénéficier à un pays étranger de tout l’argent public dépensé pour le former… Ça doit leur en boucher un coin.

          1. Entièrement d’accord avec JP quand à « il vaut mieux sortir de cet enfer que de le combattre ».

            Je ne dirais pas avec Glude qu’un jeune part avec tout l’argent public dépensé pour le former… Ce jeune au contraire a résisté à l’abrutissement… malgré l’argent dépensé en vain pour le décérébrer.

          2. Jostick, même s’il y’a du bourrage de crane, les compétences transmises par le système éducatif sont réelles car reconnues a l’étranger, et cette transmission coûte a l’Etat dans les 200 000 € par diplômé.

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