PMI de la France socialiste (avril)

Les derniers chiffres du PMI manufacturier montrent une fois de plus la grande réussite du modèle social, en fait socialiste français que le monde entier nous envie parait-il alors que dans la plupart des autres pays les mentalités et les lois évoluent vers davantage de libéralisme, du moins avec moins de rigidités héritées du socialisme larvé qui dominait avant la dernière crise,

Document 1 :

Chris Williamson, Chief Economist à Markit confirme, dans son commentaire sur l’Europe, l’absence de croissance en France :

Document 2:

Cliquer ici pour lire les commentaires édifiants et terrifiants de Markit sur la France et l’Europe.

6 réflexions sur “PMI de la France socialiste (avril)”

  1. Rebonjour,

    La langue de bois dans toute sa splendeur (surtout la fin de la phrase) pour dire que ça m…. salement: « Le ralentissement enregistré en avril résulte du repli des taux d’expansion en Allemagne et en France, la croissance française affichant une quasi-stagnation liée principalement à une accélération de la contraction dans l’industrie manufacturière. » (http://www.challenges.fr/economie/20150423.CHA5213/malgre-l-action-de-la-bce-la-croissance-s-essouffle-en-europe.html)

    Donc le QE ne sert à rien. Reste les dettes et l’hypertrophie de M1.

    Bonne fin de journée

  2. Quelqu’un connait Guillaume Sarlat??

    C’est mon fou-rire economique du jour, enfin d’apres l’analyse de son bouquin

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/04/23/une-france-enlisee-dans-le-liberalisme_4621452_3234.html

    [suite pour les non-abonnes]

    « Qu’est-ce que cet improbable libéralisme ? Un modèle, répond l’auteur, « où une partie de l’économie est, contrairement aux idées reçues, très libérale, plus même sans doute qu’au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis. Un modèle où existe une deuxième économie parallèle hors marché et hors libre-échange, qui recueille tous ceux qui n’ont pas trouvé leur place dans l’économie libérale. Un modèle enfin où l’Etat, réduit à un rôle de SAMU social, répare, dans l’urgence, les dégâts du libéralisme et se contente, en guise de politique économique, de diminuer régulièrement les charges sociales sur les bas salaires ».
    Pression du court terme

    Inventé par les socialistes au début des années 1980 lors du tournant de la rigueur, qui solde les « trente glorieuses », ce modèle aurait été ensuite perpétué par tous les présidents et gouvernements successifs depuis François Mitterrand.

    Dans l’analyse de l’échec des « trente libérales », la question de l’explosion de la dette publique et celle de la politique de la BCE tiennent une place à part. Pour financer les dépenses publiques, notamment sociales, l’endettement public est passé de 20 % à la fin des années 1970 à plus de 90 % du PIB aujourd’hui, note Guillaume Sarlat, qui passe toutefois un peu vite sur les effets de la crise financière de 2008.
    Inventé par les socialistes au début des années 1980 lors du tournant de la rigueur, le modèle français aurait été perpétué par tous les présidents et gouvernements successifs depuis François Mitterrand

    Ce lourd endettement (plus de 2 000 milliards d’euros) a conduit l’Etat à « négliger les dépenses d’avenir depuis trente ans ». Une attitude accentuée par le fait que, dans les administrations publiques françaises, « les dettes issues des dépenses de fonctionnement et celles provenant des dépenses d’investissement sont totalement mêlées ». Du fait de cette confusion, l’Etat est continuellement sous la pression de court terme de la dette publique (en 2015, il devra trouver 140 milliards d’euros pour la refinancer) et « il a largement abandonné toute ambition de supervision des acteurs économiques ».

    La BCE, « complice », en mettant en circulation sans cesse plus d’euros, a conduit, depuis la création de la monnaie unique, « une politique monétaire irresponsable (…) largement à l’origine de la crise financière actuelle », accuse l’auteur. Entre 2002 et 2012, la masse monétaire dans la zone euro a crû de plus de 8 % par an. La taille du bilan de l’institution de Francfort a triplé et frise les 3 000 milliards, soit 30 % du PIB de la zone euro, alors que le bilan de la Fed est légèrement inférieur à 20 % du PIB américain.
    Garder l’euro mais sortir de la BCE

    Parallèlement, la croissance de la région plafonnait à 2 %. « L’excès de liquidité, comparé aux actifs réels, qui a été créé ainsi est donc absolument gigantesque », analyse l’auteur. S’il a permis de « rendre supportable une monnaie unique dans une zone très hétérogène », il a aussi contribué à créer puis alimenté la formation de bulles d’endettement en Europe, ajoute Guillaume Sarlat, qui propose de garder l’euro mais de sortir de la BCE et d’engager « une renationalisation partielle de la politique monétaire ».

    Pour en finir avec un modèle qui a échoué, l’auteur ne s’arrête pas à cette seule recommandation. Ainsi veut-il redonner du sens – politique – à l’économie et un rôle à l’Etat, qui devrait apprendre à « préférer les incitations aux injonctions et aux interdictions ».

    Au chapitre incontournable de la réconciliation des entreprises et de l’emploi, on notera, non sans amusement, que Guillaume Sarlat, politiquement proche du centre, et dont le parcours académique est si représentatif de celui de ces élites qu’il critique, avance une proposition défendue de très longue date par la CGT : la modulation des cotisations chômage payées par les entreprises en fonction de leur comportement en matière de licenciement. C’est une raison de plus pour inviter à lire son livre, inclassable, dérangeant et stimulant. »

    Une pointure, un cador…
    Il faut inviter ce monsieur a diner un mercredi soir… Il a des choses interessantes a raconter.

    Stef du Canada 😀

    1. en bon énarque (IGF), il démontre si besoin était la totale déconnexion de leurs théories et modèles de pensée avec le présent et l’avenir. Et bien évidemment, avec suffisance.

      Cependant, s’arrêter à dire que la France est socialiste est réducteur: pour ma part, le socialisme gangrène le monde tout simplement. Il ne s’agit pas de l’URSS ou d’autres « ballons d’essai », mais bien d’une socialisation à outrance ou tout du moins, d’un nivellement par le bas pour générer une masse de dominés (« les sans-dents? »), afin de permettre l’accaparement des richesses par une « élite ». Cela correspond à la fameuse devise des FM « liberté, égalité, fraternité »: l’égalité est pour tous les autres donc basse (ne leur parlons point d’équité, qui est la vraie justice…), tandis que moi et mes frères, de par notre supériorité (évidente!!), nous ne pouvons être leur être égaux (d’ailleurs, les passes-droit en témoignent…). Quant à la liberté…

      La France est en effet sous domination, car passive, de ces puissances depuis la contre-contre-contre révolution dont on nous vante tant les louanges !!

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