Produktivität, Wettbewerbsfähigkeit !

Es muß immer noch mehr Produktivität, mehr Wettbewerbsfähigkeit erzielt werden.
Il faut rechercher encore et toujours plus de productivité, plus de productivité.

Les dirigeants politiques allemands répètent toujours tous cette phrase, alors qu’aucun de ceux de ces cochons de pays du Club Med ne l’a jamais prononcée.
Angela et ses collaborateurs ont raison car la croissance est la résultante de l’augmentation de la productivité et de la population (qui travaille), ce qui est évident mais ce qui n’est jamais compris dans des pays comme la France.

Les études sont concordantes : le niveau de productivité des Français qui travaillent est le plus élevé du monde (des pays de l’OCDE, en dehors du cas particulier de la Norvège) mais la productivité globale (c’est-à-dire la richesse de la nation, le niveau de vie), est loin des meilleurs à cause de la faible productivité du secteur public et des dysfonctionnements de la société française.


Le petit père des peuples €-zonards répète qu’il veut plus de croissance en proposant d’augmenter encore les… dettes d’Etats surendettés (dans le plus pur style keynésien) !

Les gains de productivité et de compétitivité sont nécessaires mais ils ne peuvent qu’être le résultat de réformes indispensables initiées par les dirigeants politiques comme par exemple la sortie de l’euro système, la baisse du taux des prélèvements obligatoires en particulier en introduisant un système de retraite par fonds de pension, la suppression des 35 heures, etc.

Cliquer ici pour voir l’étude un peu ancienne de l’OCDE à ce sujet.

41 réflexions sur “Produktivität, Wettbewerbsfähigkeit !”

  1. La receette magique : plus de croissance via plus de dettes et plus de fonctionnaires surtout !!! Reportons le niveau de la retraite à 50 ans pendant qu’on y est. Quand je vois qu’Hollande a déclaré hier quelque chose du genre « ceux qui ont en le plus profité ces cinq dernières années vont devoir rendre un peu de leur privilège » ou quelque chose de bien fumant comme ca, comment peut on avoir une si mauvaise culture économique. Ils font nager les pauvres francais qui regardent le train passer dans une hypocrisie la plus totale, c’est gravissime.

      1. Am Frankreich,!.
        Merci pour votre commentaire. Ce que j’entends sur l’Allemagne, principalement en France, me donne la « chaire de poule ».
        « Si les Allemands nous tirent économiquement dans la l’€-zone ( et il n’y a pas qu’Eux !!!!!!!!!!!!!!! ) c’est parce qu’en contre-partie ils y trouvent un avantage ».
        Non mais faut-être profondément con pour croire bêtement en pareilles déclarations, en France !.

        Que l’Allemagne et d’autres Pays se retirent, demain, de l’€-zone, et on va voir la gueule des Autres, à commencer par le Coq !.

  2. Vendredi 22 juin 2012 :

    Merkel ne plie pas face aux demandes des pays du sud de la zone euro.

    Pour la chancelière allemande, la recapitalisation directe des banques par les fonds de secours « viole les traités ». La chancelière rejette aussi toute intervention de la Banque centrale européenne ou des fonds de secours pour racheter les obligations des Etats en difficultés, alors que Mariano Rajoy et Mario Monti sont pour. Elle ne veut pas, non plus, entendre parler des euro-obligations, dont François Hollande continue de demander la mise en place « avant dix ans ».

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/06/22/merkel-ne-plie-pas-face-aux-demandes-des-pays-du-sud-de-la-zone-euro_1723453_3214.html?google_editors_picks=true

      1. « La Grèce veut renégocier avec ses créanciers européens » – Les Echos

        Sortez cette Grèce qui n’aurait jamais du entrer !

      2. Le changement, c’est maintenant… avant 10 ans…

        Tous ces gens sont des idiots finis…
        on peut assainir les choses ainsi:

        on garantit l’épargne des épargnants par la bce en créant des banques publiques vers lesquelles elle sera transférée… tandis qu’on laisse failliter les voyous banksters illuminés au lieu de les sauver sans cesse.

        la bce prête aux états à 0% pour rembourser les dettes ce qui supprime la charge impossible de l’intérêt et permet donc de consacrer l’argent ainsi libéré à la baisse du « stock » de dette… avec pour objectif de baisser le pourcentage d’endettement

        baisse des salaires et pensions pour reculer les dépenses. concensus autour de 400 euros mensuels en allemagne au mini-job, en grèce c’est le smic, en espagne on a aussi les mini-jobs à 400 euros par mois qui apparaissent
        Des journées de travail dues au états par les pensionnaires des prisons : en clair on leur met de boulets aux pieds et ils vont creuser pour fabriquer les infrastructures. (de plus, les fatiguer calmera leur instincts…) ou selon les compétences, ils rénovent les batiments publics.

        les prêteurs prêteront à l’économie puisque ce ne sera plus possible de prêter aux états, ce qui donnera de l’oxygène aux entrepreneurs

        On crée des plans pluriennaux contraignants pour les entreprises de sorte à libérer les innovations que ces voyous stockent dans les cartons au lieu de les mettre en place (ex : les lobbys voyous de l’automobile qui bloquent les véhicules à pile à hydrogène)
        et s’ils sont pas contents… nationalisation confiscatoire. le peuple se fiche des théodules, on doit faire ce qui est dans son intéret.

        ainsi l’économie repart et soutien la valeur de la monnaie.

      3. Oui !, elle veut sauver cette €-zone à 27 !.
        Ce qu’Elle demande à son Peuple, on nom des 27 autres Pays, passe de plus en plus mal !….
        Guten Abend.

  3. La bubu tire la tronche depuis les dernières mesures prise par super mario …

    * *BUNDESBANK SAYS IT’S CRITICAL OF ECB COLLATERAL DECISION
    * *BUNDESBANK SAYS IT WON’T ACCEPT COLLATERAL IT DOESN’T HAVE TO

    Alors certes Merkel est à l’arrêt mais les gugus de la bubu ont parfaitement compris que l’a BCE est devenu le plus gros hedge fund européen ….

  4. Jean-Pierre, je crois que dans la traduction de la citation teutonne, le second terme, compétitivité, a été mal traduit par productivité. C’est corrigé plus bas dans le texte, mais autant qu’à faire, soyons précis.

    C’est d’ailleurs intéressant, car le terme compétitivité a une portée bien plus forte que productivité au niveau sociopsychologique. En effet, il s’agit dans ce cadre-là de compétitivité par rapport à qui? Il est bien probable que ce soit vis-à-vis des autres Européens. Ou alors avec qui les Allemands, ces espèces de Chinois d’Europe, sont-ils en compétition?

    Excellent week-end à vous tous. On est reparti pour un tour on dirait, et, comme d’habitude, sans répondre aux questions fondamentales. Ça en devient presque lassant.

    Joël

      1. Oui mais imaginez que cela dure encore 10 ou 15 ans? Les chiffres seront multipliés par 100 ou par 1000 mais sans aucun changement structurel ou fondamental…

  5. Si je comprends bien L’OECD calcule la productivité en divisant le PNB par le nombre d’heures travaillées. … Et comme le Produit Brut de la fonction publique n’est pas facturée et sa commerciale est difficile à estimer, le total des salaires des fonctionnaires est présumé correspondre à la valeur du produit brut de la fonction publique.

    Il en suit que la productivité de la fonction publique est calculée en divisant le total des salaires des fonctionnaires par leur nombre d’heures travaillées. Donc moins ils travaillent plus augmente leur productivité. Explication probable du bon chiffre Français !

    1. Pire que cela, les retraites et les allocations diverses (chômage, RMI, …) comptent dans les échanges donc dans le PNB autant que des salaires alors qu’elles ne produisent en réalité aucun richesse.

    2. @ PV. La fonction publique ne produit rien. Elle n’est ni productive, ni compétitive. Elle se justifie, dans une juste mesure et j’insiste : juste mesure !, pour le « bon » fonctionnement de l’Etat, Etat qui logiquement est le représentant d’un Peuple, et dois, en démocratie ( le moindre des « mals » ! ), se cantonner uniquement à ses fonctions régaliennes.
      Dans les Sociétés où tout est, ou avait été, étatisé ( soit disant au nom de la Liberté et de la Justice pour le Peuple ) on a bien vu ce que celà a donné en terme de productivité, de compétitivité, puis forcément en terme de liberté ( ou plutôt devrais-je dire, en terme de terreur ).

  6. ceux qui ont le plus profité du système durant les cinq dernières années (en fait trente) et qui veulent que cela continu sont ceux qui ont depuis trente ans le pouvoir c’est à dire la classe politique les syndicats et les fonctionnaires (en fait cela ne fait qu’une seule entité) ils ne réformeront rien car cela les obligerait à abolir leurs privilèges seul l’effondrement du système peut le remettre en question.

    1. @ Artiste. Pardonnez-moi, mais en ces temps difficiles, il ne faut pas jeter d’huile « stérilement » sur le feu en cherchant des masses de gens coupables désignés, représentés par des corporations qui cherchent de même de leur côté des coupables !.
      En faisant ainsi, on n’en sortira jamais !, et nous nous enfoncerons, tous, de plus en plus, et encore plus.

      Celui qui joue en bourse à partir d’un petit capital pour se faire des « couilles en or » en espérent devenir « rentier » ( plus évident que le Loto ! ah !, la brave française des jeux !!! ), ne comprenant pas que par son argent placé en telle Entreprise il lui apporte des fonds pour innover, se développer, donc à long terme ..etc… !, est aussi coupable que ce, ceux, que vous dénoncez !!!.

      Artiste, et les Ami-nautes, lisez l’excellent ouvrage, en 3 gros tomes, de Mme Georgette Elgé ( IV Republique des français ). C’est très instructif. Et d’une actualité ?!…….. , je ris, modestement somme toute, tant on croirait que ce qui est relaté ( uniquement relaté, pas d’interprétation ) date d’hier voire de ce matin !!!. C’est formateur.
      Il y a un nouveau ministre, qui a écrit un livre, il y a un peu plus de 12 ans, et qui rêvait de VIème République française, en revenant aux méthodes de la IV !.

      Ce que des banques ont fait dans le Monde est absolument impardonnable.
      Et en certaines aires géographiques, avec la complicité de Ceux qui ont été élus soit disant « démocratiquement » ?!. Celà me fait « gerber » ! au sens propre du terme !!!!!!!!!!!!!!!!.

      J’ai été « dépouilleur » ( recrutée amicalement, pour cause de manque d’effectif !, au pied levé, lors de mes derniers votes, en France ). Un bulletin blanc est considéré de la même façon qu’un bulletin nul = une seule et unique case « melting pot » !. Et ces 2 derniers sont considérés au même titre que les abstentionnistes ( inscrits ou non inscrits sur les listes électorales ! ).

      C’est ainsi qu’il y a, environ, une décennie, un Président a été élu chef de l’Etat français avec 19 % de voix sur la totalité des inscrits !!!!!!!!!!!!!!!!!. Je passe la « soupe à la merde » qui a été servie à l’époque par les journaleux et les politiques de tous bords !.
      Plus tard, il s’est avéré que la Justice s’intéressait à ce Président, parce que pas très « propre » dans ses fonctions passées. Bien qu’il y ait eu débat de moralité, la Constitution française a tranché !.
      Et une fois que cet individu a cessé de remplir ses fonctions à la tête de l’Etat, il a été jugé, et condamné !.
      Dans d’autres Pays de la €-zone, ces individus démissionne avant même le procès en justice, et pour bien bien bien moins que celà !!!!!!!!!!!!!!.

      Certains se moqueront « bêtement » des belges, qu’ils soient de la Flandre Zélandaise ou Francophone. Oui mais !, en attendant, en Belgique, ou en Belgie, si tu t’abstiens, tu reçois une belle amende dans ta boite aux lettres !!!!!!!!!!!!. Et je ne crois pas que ce soit le seul Pays européen qui fonctionne de cette façon !.

      La moralité dans tout celà ?…
      Je vous laisse, Artiste, et chers Ami-nautes, y réfléchir…
      Bien à Vous Tous.

  7. Jean-Pierre,
    la remarque de Gave ci-après laisse à penser que le « pire » peut encore arriver : j’entends par « pire » une résistance sans fin de la Nomenklatura au point de maintenir l’euro, qu’en pensez-vous ?

    « La quasi totalité des caisses de retraite, des compagnies d;assurance ou de banques françaises n’ont plus que des obligations françaises ou allemandes et ont vendu tout le reste
    De ce fait, elles ont un passif en France et leurs actifs en France (ou en Allemagne)
    Un retour au FF ne changerait donc RIEN a leur situation nette, voir l’améliorerait (hausse du DM)
    C’etait loin d’etre la cas quand la crise grecque a commence
    On nous rabattu les oreilles avec le fait que l’Euro allait permettre une Europeinisation des marches obligataires
    c’est EXACTEMENT le contraire qui est en train de se produire puisque personne ne peut se couvrir contre le risque d’un éclatement de l’Euro
    Brillant
    Amicalement
    cg »

    1. JULIEN !, M’ENFIN ?!. JP emploie depuis de mois en années le terme de : €URSS.
      JP n’avance rien jamais en l’air, quitte à s’attirer les foudres menaçantes et gratuites de petits trous du cul qui se la pètent et qui craignent la Vérité !.
      Si JP fait une erreur d’appréciation quant à l’étude des bilans officiellement publiés par les « concernés » il a l’honnêteté, non seulement de le reconnaitre mais de travailler encore plus pour comprendre pourquoi « on nous a bernés » !.
      Bien amicalement.

  8. Productivité ? OUAIS BOF si c’est pour thésauriser les résultats ou redistribuer à d’autres pays c’est nul.
    Productivité et investissements d’avenir alors OUI et sans redistribution à des états voyoux.
    La vraie et seule question à poser c’est QUEFAIREDUFRIC?

    1. ça alors… c’est une stupéfiante surprise pour Christine bécassine Lagourde du FMI qui croit toujours que nos banksters franchouillards sont les meilleurs du monde…
      et qui ne paye toujours pas d’impots, la christine… (babar, faut la taxer !!!)

      et une mauvaise nouvelle pour natixis…

      merci josick pour le lien

  9. Les chiffres de la productivité française sont aussi fortement biaisés par le salaire minimum très élevé. Dans les faits, cela veut dire que les emplois les plus improductifs n’existent plus. Il sont remplacés par des importations, des réorganisations pour s’en passer ou de l’automatisation à outrance, en excluant au passage une partie de la population du marché du travail, au frais de ceux qui en font partie. Il faudrait calculer une productivité globale incluant tous les individus du pays. De ce point de vue là, on verrait que nous sommes sur la pente descendante …

    1. En réalité, les français travaillent très peu sur leur vie complète car ce sont les champions toutes catégories de toutes les manières de diminuer le travail global :
      – l’âge de début du travail est très important. L’apprentissage n’est pas poussé et tout le monde doit aller au bac même si cela est inutile pour de nombreux métiers. L’université a plus pour objectif de fournir de la main d’oeuvre docile et une auto-justification aux universitaires que celle de former les gens. de plus, l’université se garde bien de s’adapter à la demande des entreprises et fourmille de formations sans débouchés (psychologies, sport, sciences sociales diverses et variées, …). La quantité de personne perdant des années à étudier pour finir sans diplôme est aussi très grande.
      – l’âge de fin de travail est bas. De plus, l’accumulation d’avantages sociaux liés à l’âge (jours d’ancienneté, jours enfants, absences pour maladies, …) associés avec les rémunérations à l’ancienneté au lieu de l’efficacité créent un chômage important des seniors. Les politiques de pré-retraites à court terme pour les chiffres du chômage ne vont pas dans le bon sens non plus …
      – les congés sont très importants. 5 semaines plus les RTT. Et encore, les fonctionnaires et les branches favorisé (banque par exemple) ont souvent plus de congés.
      – les horaires hebdomadaires sont faibles
      – les droits pour le chômage sont importants ce qui augmente la durée des périodes de chômage. les subventions de type RMI font également que ceux qui se contentent de peu ne sont pas pressé de retrouver du travail …
      – les arrêts de travail pour maternité et maladie sont généreux, souvent avec al complicité active des médecins. L’extension de 15 jours de la maternité ou les arrêts préventifs sont par exemple plus la norme que l’exception.
      – dans chaque entreprise, une partie des salariés va s’occuper de travaux non productifs, que ce soit pour des raisons syndicales ou pour suivre les réglementations sibyllines

  10. @ Jules : l’entêtement à maintenir l’eurozone et l’affaiblissement à long-terme des marges de manoeuvre des « banquassureurs » européens est l’objectif de la banque centrale américaine.
    C’est une des hypothèse étayée et argumentée tout au long de ce blog par Mr Chevallier.
    Nous sommes en guerre économique, tous les moyens sont bons pour affaiblir l’autre !

    Quand on s’épuise à maintenir en vie un machin inextricable et qu’on s’épuise à rechercher à se « prémunir », on oublie l’essentiel : la recherche de la productivité et la mise en place des outils stables de génération de croissance. Banque européennes et Etats se tiennent donc par la barbichette….

    1) Si nos chers Etats européens n’ont plus de généreuses banques européennes pour acheter leurs bons du trésor et financer leurs déficits : Grösse Krise Soziale et réduction des dépenses publiques à la hache. Paix sociale en jachère, stabilité fiscale utopique et perspectives d’attirer des capitaux étrangers en berne. Le top pour « relancer la croissance » ! (et ce en dépit de l’attrait intrinsèque de l’UE à 17, ou 27 pour tout agent économique : infrastructures, qualité de vie, niveau d’éducation, PIB / tête, etc….).

    2) Nos banques européennes sont gorgées d’actifs pourris (ie : mauvais bons du trésor de mauvais Etats à 2 doigts de passer en catégorie spéculative). Personne à qui les refourguer. Elles n’ont pas les fonds propres nécessaires pour les passer en pertes. Bale III qui se profile inexorablement à l’horizon, impossibilité de se refinancer elles-mêmes en € sans l’action de la BCE (et sans parler de l'(in)accès aux dollars US !). Cours massacrés en Bourse (à juste titre) et besoin d’alléger leurs bilans à grande vitesse (ce qui n’est quand même pas flagrant). Les banques de la zone € sont moribondes (allez, sauf Unicrédit et dans une moindre mesure HSBC qui jouit d’un statut hybride, à cheval sur 2 continents).

    Tous les articles de Mr Chevallier forment un merveilleux puzzle où chaque pièce apporte un éclairage à une analyse globale de la situation monétaire européenne. Et comme le dit Mr Chevallier plus haut : « ce n’est pas lassant mais passionnant », d’un point de vue monétariste.
    Enfin, à ce que j’en perçois !

  11. Lundi 25 juin 2012 :

    « Quand je pense au sommet du 28 juin, je crains qu’une fois encore, nous nous attachions trop aux différentes manières de partager la dette », a dit Angela Merkel lors d’une conférence à Berlin.

    « La mutualisation des dettes au sein de la zone euro ou la création d’un fonds de rédemption seraient inconstitutionnelles », a-t-elle ajouté.

    « Je considère en outre que ce partage du fardeau des dettes et cette mutualisation des dettes seraient économiquement erronés et contre-productifs », a-t-elle dit.

    Chypre fait appel à l’aide européenne.

    « Chypre a fait officiellement appel à l’aide européenne aujourd’hui », a annoncé le gouvernement chypriote par communiqué.

    « L’objectif de cette demande d’aide est de contenir les risques pour l’économie chypriote », explique le gouvernement, notamment ceux liés « à la forte exposition des banques du pays à l’économie grecque ».

    Chypre aura recourt également à un emprunt de 3 à 5 milliards d’euros réalisé auprès de la Russie.

    Il s’agit du deuxième pays à faire à l’aide européenne ce lundi, après l’Espagne ce matin.

    A terme, cinq pays de la zone euro bénéficieront, avec ces deux nouveaux États, de l’aide européenne (Grèce, Irlande, Portugal, Espagne, Chypre).

    (Dépêche Reuters)

    Les Bourses européennes ont clôturé lundi en forte baisse, les marchés étant nerveux et inquiets à quelques jours d’un sommet européen censé apporter un début de réponse à la crise de la dette souveraine en zone euro.

    Paris a perdu 2,24 %, Londres a perdu 1,14%, Francfort a perdu 2,09%, Milan 4,02%, Madrid 3,67% et Athènes 6,84 %.

    L’indice Stoxx des banques (-3,02%) a accusé la plus forte baisse sectorielle en Europe, les financières étant fortement corrélées au aléas de la crise de la dette en zone euro.

    « Il y a une grande nervosité sur le marché à l’approche du sommet européen de la fin de semaine. Il y a un gros consensus négatif sur le déroulé des opérations. Les investisseurs craignent que ce soit une nouvelle fois une déception », explique un analyste financier basé à Paris.

  12. En zone euro, les dominos tombent les uns après les autres.

    La liste des pays demandant un coup de main à la zone euro s’allonge encore un peu. Cette fois, il s’agit de Chypre : «Le gouvernement de la République de Chypre a informé aujourd’hui les autorités européennes compétentes de sa décision de présenter à la zone euro une aide financière», indique un communiqué officiel publié ce lundi après-midi.

    Cette aide, qui passerait par les Fonds de sauvetage européens FESF (Fonds européen de stabilité financière) et MES (Mécanisme européen de stabilité), vise à «contenir les risques pour l’économie chypriote provenant de son secteur financier, très exposé à l’économie grecque», ajoute le communiqué.

    Après l’Espagne, qui a également fait une demande formelle d’aide à la zone euro pour ses banques lundi, Chypre devient le cinquième pays de l’Union monétaire à faire appel à une assistance financière de ses partenaires. Chypre s’apprête à prendre la présidence de l’Union Européenne le 1er juillet pour 6 mois.

    Le communiqué ne précise pas si la demande d’aide est calquée sur le modèle espagnol, et donc circonscrite au secteur bancaire, ou si elle concerne l’ensemble de l’économie du pays, ce qui suppose qu’elle soit assortie d’un programme d’ajustement budgétaire.

    De combien Chypre a-t-il besoin ? Le gouvernement avait laissé entendre un peu plus tôt qu’il pourrait demander une aide avant la fin juin, date de l’échéance fixée à la deuxième banque du pays, Popular Marfin Bank, pour obtenir les 1,8 milliard d’euros nécessaires à sa recapitalisation.

    Prochain domino qui va tomber :

    l’Italie.

    Préparez-vous.

  13. Mardi 26 juin 2012 :

    L’Espagne et l’Italie ont réussi à emprunter mardi respectivement 3 et 3,9 milliards d’euros, mais à des taux d’intérêt en très forte hausse.

    L’Espagne a emprunté 3,077 milliards d’euros à 3 et 6 mois, légèrement au-dessus de la fourchette visée, au moment où le pays est soumis à de vives tensions sur les marchés après la demande d’aide à ses banques.
    Le taux a presque triplé sur l’échéance à trois mois, passant à 2,362%, contre 0,846% lors de la dernière émission similaire le 22 mai.
    Le taux a presque doublé sur l’échéance à 6 mois, à 3,237%, contre 1,737% le 22 mai.

    L’Italie a de son côté emprunté 3,9 milliards d’euros, un montant légèrement inférieur à son objectif maximum de 4 milliards, a annoncé la Banque d’Italie.
    Dans le cadre de sa principale émission, le Trésor italien a emprunté 2,99 milliards d’euros de certificats du Trésor zéro coupon à échéance 2014 à un taux de 4,712%, contre 4,037% lors de la précédente émission le 28 mai.
    L’Italie a émis en outre 626 millions d’euros de bons du Trésor indexés sur l’inflation à échéance 2016 à un taux de 5,20%, contre 4,39% le 28 mai.
    Enfin, l’Italie a émis 290 millions de bons indexés sur l’inflation à échéance 2026 à un taux de 5,29%, qui n’est pas comparé par la Banque d’Italie à celui d’une opération précédente.

    (Dépêche AFP)

  14. L’Europe, résumons :

    – Une Présidence tournante,
    – Pas de feuille de route,
    – Des politiques économiques, fiscale, bancaires disparates,
    – Des gouvernements et peuples qui ne veulent pas perdre leur « souveraineté »,
    – Vingt siècles d’histoire guerrière intra-utérine,
    – Des dettes, des dettes, des dettes (comme partout ailleurs),
    – Des économies réelles vidées de leurs forces vives (pas comme partout ailleurs).

    Question : une monnaie commune pouvait palier à tous ces manques ?

    N’étant ni historien ni politologue, je ne sais pas ce qui va se produire, mais j’espère au moins que les peuples ne vont pas (à nouveau) s’infliger trop de violences, trop de souffrances, trop de guerres.

    Amicalement.

    1. philippe le bel

      C’est totalement ingouvernable… comme l’a toujours dit le général de Gaulle.

      et les nations millénaires ne veulent pas de ce « machin »

      Pour faire bon poids, notre ministre incompétent du budget a perdu l’occasion de se taire ce matin sur BFM… paraît-il que « l’allemagne ne devrait pas avoir peur de l’inflation »

      l’inflation, c’est une bonne chose pour les états endettés, les milieux boursiers qui verront ainsi un peu de croissance factice…
      seules victimes :les gens sérieux qui vivent avec ce qu’ils ont et qui en mettent un peu d e côté en cas de coup dur.

      en effet, tout concourt pour euthanasier les gens vertueux au profit des idiots endetteurs… c’est une bonne nouvelle pour les cons, et une mauvaise pour les gens sensés…
      soyez cons, le sérieux ça n’a jamais payé… ça paye même pour les idioties des cons.
      soyez des voyous endettés insolvables, comme les banquiers et les états…

      ou sinon, faites comme moi :
      excomuniez les salauds d’illuminés descendants des templiers qui menacent la souveraineté nationale à cause de l’endettement… en clair : mettez Draghi, rajoy, monti etc en prison.

      1. Et le « copinage » de l’€-Caste, de tout bord, t’en fais quoi mon Ami ?!.
        A part que certains €-Etats, de par leur Constitution, ne marchent surtout pas dans ce jeu de cons ( on en parle peu en France ! ).
        JP a raison ! : Angela est enferrée dans ce tandem  » franco-allemand ». Quand aura-t-elle le courage de dire merde à tout ce foutoir !.
        Son Parti, en coalition, ( rien à voir avec la cohabitation française ) perd toutes les élections, les unes après les autres. Les Allemands en ont plus que ras le bol !. Et il n’y a pas qu’Eux !!!!!!!!. Achtung !.

        A Ceux qui seraient tentés de penser que je défends l’Allemagne et d’Autres : non !, erreur !, je n’ai aucun parti pris, sauf celui du « plancher des vaches » et donc de la Raison.
        Bien à Vous Tous.

  15. En France, on n’entends, ces derniers temps, que : priorité étatique à l’instructions nationale, à la justice, à la police. Et puis accessoirement, il faut de la « relance » !. Ah !.

    Pour l’heure, je défends l’idée que les Juges doivent être élus par le Peuple, localement !.

    De même pour les « Enseignants » de l’Instruction Publique Nationale. La classe est bête comme choux en fin d’année ?, va travailler ailleurs !. Pas besoin de fonctionnaires supplémentaires au dessus, payés à rien foutre !. On publie recrutement sur compétences. Pas besoin de dépenser des milliards !.

    L’éducation, c’est une histoire purement familiale !, tant que le Petit n’a pas acquis l’âge de « majorité » où il devient Responsable de ses actes devant la Loi !. Et tant qu’il n’a pas acquis cet âge, dit de majorité, ce sont ses Parents qui doivent juridiquement répondre de ses actes devant la Loi. C’était comme çà quand j’étais jeune, et mes Parents me l’ont bien expliqué, dès l’âge de 6 ans !. Les assurances multirisques qui couvrent tout et surtout Rien !!, qui déchargent immoralement notre inconscient jusqu’à l’abrutir pour se faire du blé sur notre dos de lobotomisés programmés !, à mon époque, çà n’existait pas !.

    Des parents incompétents, hélas celà existe. Il n’y a pas, dans nos Sociétés occidentales, au regard de la Science, de « Droit » à enfanter, mais un Devoir qui résulte de l’enfantement, en conscience, voulu !.
    Si on ne se sent pas capable, face à notre propre Vie, d’assumer, on s’abstient !. Et on ne se décharge nos actes irréfléchis, qui sont une Vie en devenir, sur les Autres !.

    J’ai fini de faire mon « caca nerveux » pour ce soir !.
    Bien à Vous Tous.

  16. Monti de plus en plus isolé face à une opinion eurosceptique

    ROME (Reuters) – Antonio Fazio, l’ancien gouverneur de la Banque d’Italie aujourd’hui tombé en disgrâce, avait averti en 1998, à moitié sur le ton de la plaisanterie: l’euro ne sera pas un paradis mais un purgatoire qui réclamera des années de sacrifice.

    L’ancien patron de la banque centrale, condamné il y a un mois à deux ans et demi de prison pour intervention abusive dans une OPA bancaire en 2005, n’est plus guère écouté aujourd’hui mais ses mots sonnent de manière étrangement prophétique.

    L’Italie a beaucoup gagné en adoptant l’euro, à commencer par des taux d’emprunt faibles et la fin des mouvements chaotiques de la lire sur les marchés des changes. Mais la période n’a pas été mise à profit pour relancer la machine économique et assainir les finances de l’Etat. L’économie transalpine a stagné au cours de la décennie et la dette publique a étouffé la croissance.

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    http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120626.REU9776/monti-de-plus-en-plus-isole-face-a-une-opinion-eurosceptique.html

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