Toujours plus bas !

Hier 29 décembre, les rendements des mauvais bons à 10 ans des Trésors euro-zonards ont encore battu des plus bas record qui ont déjà été battus en séance aujourd’hui mardi 30,

Document 1 :

L’écart entre les rendements des mauvais bons à 10 ans français et ceux du Bund est remonté à 53,6 %,

Document 2 :

La situation dans la vieille Europe continentale continue à contenir les rendements des Notes dont l’écart entre le 10 ans et le 2 ans est passé sous la barre critique des 150 points de base

Document 3 :

… ce qui permet de contenir une croissance à son potentiel optimal sans inflation, les gens de la Fed n’étant pas obligés de relever leurs taux de base pour cela,

Document 4 :

Dans ces conditions, il n’est pas certain que les rendements des Notes à 2 ans remontent dans une zone plus favorable centrée autour de 1 %, ce qui signifie que l’euro-crise pourrait s’aggraver, en étant précipitée par la situation politique, économique et sociale en Grèce,

Document 5 :

Pour l’instant, 2014 semble se terminer calmement… Tout va bien.

20 réflexions sur “Toujours plus bas !”

  1. bonsoir.si cela continue on va rattraper nos amis les p’tits suisses.
    surtout si l’Allemagne ne vend pas plus de Bund alors que c’est open bar
    pour l’oat 10 ans.
    cordialement

  2. La BCE prendra-t-elle sa perte sur les prêts accordés à la Grèce en cas d’arrivée (démocratique) au pouvoir d’un gouvernement hostile à la politique conduite ces dernières années ?

    l’année 2015 s’annonce pleine de surprises !

  3. « Emmanuel Macron. Ce dernier joue, avec son nouveau plan présenté à la chambre le mercredi 10 décembre, mutatis mutandis, le rôle que joua Abel Aganbeguian, bien oublié aujourd’hui, comme jeune et fringuant conseiller économique de Gorbatchev  » Olivier Pichon
     » La société civile se dérobe, fait mentalement dissidence, la France fait grève sans préavis, jette l’éponge, réduit ses activités pour échapper à l’impôt (désutilité marginale du travail !) et l’impôt rentre mal, obligeant à toujours plus de contrôles, plus de lois. » Olivier Pichon

    Publié par http://www.claudereichman.com/articles/lafrancecestlurss.htm

  4. France : l’activité industrielle plus déprimée que prévu en décembre.

    L’activité du secteur manufacturier français s’est révélée plus déprimée que prévu en décembre, avec un indice PMI s’établissant à 47,5 points contre 47,9 points dans une première estimation du 16 décembre, et 48,4 en novembre, a annoncé la société Markit.

    Il s’agit de « la plus forte contraction du secteur » depuis août, a rappelé dans son communiqué la société d’études économiques, pour qui tout chiffre inférieur à 50 signale une récession.

    Markit signale par ailleurs que dans l’industrie française, l’emploi a reculé pour le 9e mois consécutif, et les prix de vente ont baissé pour le 10e mois consécutif.

    Pour Jack Kenendy, économiste de la société cité dans le communiqué, « un retournement prochain de la situation reste peu probable ».

    Il estime que si la baisse spectaculaire du prix du pétrole peut donner de l’air aux industriels, « la faiblesse de la demande continue toutefois de peser fortement », tandis que « les débats générés par les réformes économiques proposées par le gouvernement ne (font) que commencer ».

    L’indice de Markit se base sur une enquête auprès de quelque 400 entreprises.

    L’Insee, qui mesure également le moral des entrepreneurs français, avec un panel plus étoffé, s’est montré lui plus optimiste, estimant que le climat des affaires dans l’industrie était resté stable en décembre, là où Markit a perçu une dégradation.

    Dans le paysage européen établi par Markit pour l’activité dans le secteur manufacturier, la France fait partie d’un groupe de quatre pays dont l’indice est inférieur à 50, et qui seraient donc en récession dans l’industrie.

    Les trois autres pays sont la Grèce, l’Autriche et l’Italie, laquelle affiche un indice PMI manufacturier au plus bas depuis 19 mois.

    http://www.romandie.com/news/France-lactivite-industrielle-plus-deprimee-que-prevu-en-decembre/550725.rom

  5. Jean Albert Dugland de la rousseliere

    Excellente année monsieur chevallier a vous et tous vos proches

    http://www.romandie.com/news/550989.rom

    Merkel prête à laisser la Grèce sortir de la zone euro

    Berlin – La chancelière allemande Angela Merkel est prête à laisser la Grèce sortir de la zone euro, au cas où la Gauche radicale remettrait en cause la politique de rigueur budgétaire dans ce pays, affirme samedi l’édition en ligne du magazine Spiegel.

    Le gouvernement allemand juge quasiment inévitable une sortie (de la Grèce) de la zone euro, si le chef de l’opposition Alexis Tsipras (Gauche radicale Syriza) dirige le gouvernement après les élections (législatives), abandonne la ligne de rigueur budgétaire et ne rembourse plus les dettes du pays, affirme le site web de l’hebdomadaire, en s’appuyant sur des sources proches du gouvernement allemand.

    Angela Merkel et son ministre des Finances Wolfgang Schäuble (tous deux conservateurs) ont changé d’avis et désormais ils jugent supportable une sortie du pays de la monnaie unique en raison des progrès accomplis par la zone euro depuis le sommet de la crise en 2012, assure le Spiegel Online, toujours sur la base de ces sources.

    Le risque de contagion pour d’autres pays est limité car le Portugal et l’Irlande sont considérés comme assainis. Par ailleurs, le MES (mécanisme européen de stabilité) fournit un mécanisme de sauvetage puissant et l’Union bancaire assure la sécurité des instituts de crédit, auraient encore confié ces sources.

    Au sein du gouvernement, la première réaction à l’article du Spiegel est venue du secrétaire d’Etat social-démocrate aux Affaires européennes, Michael Roth. La Grèce est membre de la zone euro. Et doit le rester. Il faut éviter de provoquer, par la parole, des conséquences politiques et économiques qui seraient malvenues, a-t-il déclaré sur son compte Twitter.

    Le parlement grec a annoncé mercredi sa dissolution et a confirmé l’organisation le 25 janvier d’élections législatives anticipées pour lesquelles la gauche radicale, Syriza, est donnée favorite dans les sondages.

    Le leader de Syriza, Alexis Tsipras, veut en finir avec la politique d’austérité imposée au pays par ses créanciers internationaux (la troïka UE, BCE et FMI) en échange de quelque 240 milliards d’euros de prêts. Il souhaite aussi négocier une nouvelle restructuration de la dette publique qui plombe l’économie grecque.

    Lundi, Wolfgang Schäuble avait jugé que la Grèce était tenue de continuer sur la voie des réformes déjà engagées, sans aucune alternative, quel que soit le résultat du futur scrutin.

    Deux jours plus tard, un responsable du parti conservateur CDU de Mme Merkel estimait dans une interview qu’aider financièrement Athènes n’était plus une nécessité aujourd’hui, évoquant une possible sortie du pays de la zone euro.

    Il n’y a plus de potentiel de chantage. La Grèce ne représente pas un risque systémique pour l’euro, avait ajouté ce responsable, Michael Fuchs, vice-président du groupe parlementaire CDU au Bundestag.

  6. Le bateau « Union européenne » est en train de couler.

    Deux pays européens se préparent à quitter le bateau.

    La Grèce et le Royaume-Uni se préparent à quitter le bateau.

    Dimanche 4 janvier 2015 :

    Le Premier ministre britannique conservateur David Cameron a déclaré dimanche souhaiter organiser plus tôt que prévu le référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne, promis en 2017.

    Sous la pression des eurosceptiques au sein de son propre parti et face à la popularité croissante du Parti de l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP), qui prône une sortie de l’UE et un durcissement de la politique d’immigration, David Cameron a promis de rénégocier le traité qui lie le Royaume-Uni à l’UE et d’essayer de récupérer certains pouvoirs auprès de Bruxelles.

    Il a promis pour cela d’organiser un référendum en 2017, en cas de victoire des conservateurs aux élections législatives de mai prochain.

    «  Le référendum doit avoir lieu avant la fin de 2017. Si nous pouvions faire cela plus tôt, j’en serais ravi. Plus tôt je pourrai tenir ma promesse d’une renégociation et d’un référendum (…), mieux ce sera », a déclaré le chef du gouvernement lors d’une émission de la BBC.

    http://www.lesechos.fr/monde/europe/0204053007651-cameron-dit-vouloir-avancer-son-referendum-sur-lue-1079919.php

    Merkel serait prête à laisser la Grèce sortir de la zone euro.

    La chancelière allemande Angela Merkel est prête à laisser la Grèce sortir de la zone euro, au cas où la Gauche radicale remettrait en cause la politique de rigueur budgétaire dans ce pays, affirme l’édition en ligne du magazine Spiegel.

    « Le gouvernement allemand juge quasiment inévitable une sortie de la Grèce de la zone euro, si le chef de l’opposition Alexis Tsipras (Gauche radicale Syriza) dirige le gouvernement après les élections législatives, abandonne la ligne de rigueur budgétaire et ne rembourse plus les dettes du pays », affirme le site web de l’hebdomadaire, en s’appuyant sur « des sources proches du gouvernement allemand ».

    Angela Merkel et son ministre des Finances Wolfgang Schäuble (tous deux conservateurs) ont changé d’avis et désormais « ils jugent supportable une sortie de la Grèce de la monnaie unique en raison des progrès accomplis par la zone euro depuis le sommet de la crise en 2012 », assure le Spiegel Online, toujours sur la base de ces sources.

    « Le risque de contagion pour d’autres pays est limité car le Portugal et l’Irlande sont considérés comme assainis. Par ailleurs, le MES (mécanisme européen de stabilité) fournit un mécanisme de sauvetage puissant et l’Union bancaire assure la sécurité des instituts de crédit », auraient encore confié ces sources.

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/01/04/97002-20150104FILWWW00022-merkel-serait-prete-a-laisser-la-grece-sortir-de-la-zone-euro.php

  7. Que nous apprend l’Histoire à propos des constructions supranationales ?

    Réponse :

    1- Au début du cycle, il y a des nations, des nations indépendantes et souveraines.

    2- Ensuite, à l’intérieur de ces nations, certaines élites décident de commencer à bâtir une construction supranationale.

    3- Ensuite, grâce à la propagande, ces élites parviennent à convaincre les peuples que cette construction supranationale va leur apporter la croissance économique, le progrès social, la baisse du chômage, la solidarité entre tous les hommes, et patati, et patata.

    4- Ensuite, les peuples votent pour cette construction supranationale, en pensant qu’elle va réaliser toutes ces belles promesses. Pendant des décennies, il y a de plus en plus d’intégration. C’est la PHASE ASCENDANTE.

    5- Ensuite, il arrive toujours un moment où les peuples finissent par comprendre que cette construction supranationale NE profite PAS aux peuples, mais qu’elle profite aux élites. Les peuples finissent par comprendre que cette construction supranationale ne profite qu’à la nomenklatura dans les pays communistes, aux élites politiques et aux élites financières dans les pays occidentaux.

    6- Ensuite, les peuples commencent par se révolter, parfois dans la rue, parfois dans les urnes. La construction supranationale entre dans une phase d’implosion, d’effondrement. C’est la PHASE DESCENDANTE.

    7- Dernière étape, la construction supranationale se désintègre, se disloque. Les nations qui la composaient reprennent leur indépendance. Fin du cycle.

    Aujourd’hui, l’Union européenne est à l’étape 5.

    Lundi 5 janvier 2015 :

    Europe : l’implosion qui vient.

    http://www.michelsanti.fr/europe-implosion/

  8. Jamie McGeever @ReutersJamie · 5 h il y a 5 heures

    Euro zone banks getting worried? Overnight deposits at ECB shoot up to €71 bln, highest in a year and more than double 2014 average.

  9. Le mot de l’année 2015 : le Grexit (= Greece exit).

    Mardi 6 janvier 2015 :

    Allemagne : pour le patron de l’Ifo, la Grèce doit quitter la zone euro pour éviter le défaut.

    Après Angela Merkel, c’est au tour de Hans-Werner Sinn, patron de l’Ifo, d’évoquer sans tabou l’hypothèse du Grexit.

    C’est ce que l’on appelle « jeter de l’huile sur le feu ». Après la chancelière allemande Angela Markel, qui a fait savoir qu’une sortie de la Grèce de la zone euro n’est plus un problème, le patron de l’institut Ifo, Hans-Werner Sinn, scelle le destin de la Grèce. Ces propos sont rapportés par l’agence Handelsblatt. Pour Hans-Werner Sinn, la Grèce peut éviter un défaut en sortant temporairement de la zone euro.

    « Avec une forte coupe de la dette, évidente ou dissimulée, il y aurait une autre banqueroute. S’ensuivraient de nouveaux prêts et de nouvelles coupes de la dette, encore et encore lors des prochaines années, si on ne rétablit pas la compétitivité du pays via une sortie de la zone euro et une dévaluation de la monnaie », renchérit-il.

    Ce n’est pas la première fois que l’homme évoque le « Grexit », un scénario qui coûterait 77 milliards d’euros à l’Allemagne, selon les calculs de l’Ifo. Et 66 milliards d’euros à la France. « La situation grecque est insupportable pour la population et les prêts continus ne sont pas soutenables pour la communauté », a-t-il déclaré, rappelant que la Grèce a subi une chute de 30 % de sa production industrielle par rapport aux niveaux d’avant la crise.

    http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/actus-des-marches/infos-marches/pour-le-patron-de-l-ifo-la-grece-doit-quitter-la-zone-euro-pour-eviter-le-defaut-1023134.php

    1. Zurich (awp) – Le montant des réserves de devises de la Banque nationale suisse (BNS) atteignait fin décembre 495,1 mrd CHF, contre encore 462,7 mrd (montant légèrement corrigé) un mois auparavant.

      1. Ça bouge vers le nord sur l’or en CHF, amha cela reflète en partie la dilution du CHF.

        Mais si Grexit il y a et que le QE de la BCE est retardé et partiellement amoindri par les exigences de l’Allemagne, cela devrait avoir un effet de hausse de l’EUR par rapport au CHF (et contre lea plupart des devises).

        Quel est votre point de vue ?

        Si ce scénario se met en place et que la BNS voit ses fonds propres augmenter de façon conséquente, la Confédération et les cantons vont faire pression pour obtenir un bout de ces bénéfices, mais que fera la BNS du solde ??? Création d’un fonds (type fonds souverain) ? Diversification sur d’autres devises ?

        Je ne la vois pas acheter de l’or vu les résultats de la dernière votation.

  10. Félicitations M. Chevallier. Bravo pour vos pertinentes analyses.

    Le scénario que j’avais évoqué n’est plus du tout d’actualité suite à l’abandon du plancher à 1.2 .

    Au plaisir de vous lire.

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