USA : monétarisme, croissance et fêtes

Les Américains continuent à dépenser les dollars qu’ils gagnent en travaillant et ils ont quand même augmenté leur épargne de 46,6 milliards de dollarsdans la semaine finissant le 10 décembre,

Document 1 :

L’augmentation de leur épargne reste dans sa tendance lourde de 5,3 % d’une année sur l’autre depuis le 1° août 2011 avec une légère augmentation en ce 4° trimestre par rapport au précédent

Document 2 :

… ce qui signifie que la croissance du PIB réel qui était de 3,1 % au 3° trimestre par rapport au précédent en taux annualisé sera de 2,8 % en ce 4° trimestre soit 2,3 % d’une année sur l’autre, très proche de mes prédictions précédentes,

Document 3 :

Une croissance fluctuant autour de 3 % est normale, ce qui est loin d’être le cas dans la zone euro.

Tout est simple

8 réflexions sur “USA : monétarisme, croissance et fêtes”

  1. Les contrats futures sont arrivés à échéance…. ce jour…
    Cette nuit aux US l’indice de référence le S&P a perdu presque 4% en quelques minutes.
    A 2h du matin en europe et l’heure du diner aux US les volumes échangés sont ridicules.
    LEs journalistes dits spécialisés des finances et bonimenteurs, au Nyse et en Europe mettent cela sur le compte du fiscal cliff et de l’absence d’accord.. mais bien sur… et la marmotte???
    C’est tout simplement un nouveau Flash crash dont il ne faut pas parler. Alors toutes ces banques et ce système financier, je veux bien Mr Chevalier, mais les meilleurs financiers du monde, qui ont leur position en dérivés protégés, ont tous du sauté sur une mine cette nuit. presque 300 points de baisse à 2h du matin sur le dax… je ne pense pas que les positions « longues » étaient encore nombreuses. Alors quel lien entre monétarisme, économie et bourse?
    N’est ce pas les bourses qui reflètent l’économie. L’argent circule bien par les places de marché? LEs actifs contiennent bien l’argent proprement ou salement gagné.
    Quoi qu’il en soit, on est passé de 45% il y a quelques années de HFT, à 70% maintenant et 95% certainement durant le flash crash de cette nuit.
    Que vous le vouliez ou pas, les fautifs sont bien ces mêmes financiers dont vous flattez les compétences, les qualités, et les connaissances en matière financière et monétaire.
    Serais ce leur côté sombre, qui peut ruiner même les plus prudents et les meilleurs.
    Keynes en avait déjà parlé et avait prévenu que cette croissance technologique brulerait plus vite les emplois qu’elle ne les créeraient. Sur ce point, le présent lui donne plutot raison. Après les emplois cramer par les robots outils et autres, ce sont aux finances et aux comptes placés d’être cramés par les robots. Qui a emporté la mise cette nuit? Bonne question !! Celui dont les algos sont le plus au point et dont les serveurs ont les meilleures processeurs, et surtout comme le savent les initiés, ceux dont les cables ont le moins de longueur entre eux et le régulateur, car c’est le nerf de la guerre de ces derniers temps.

    Les pares feux ont marché cette nuit après avoir plumé les plus fragiles certainement. Car remonter de 200 points dans la nuit sur le dax.. faut le faire on voit même pas ça la journée ou rarement…

    Alors continuons à féliciter la rapidité de circulation de l’argent, continuons à approuver les comportements des marchés, et des finances US…. Tout cela finira mal, même pour eux j’en ai bien peur.

  2. Vendredi 21 décembre 2012 :

    Chypre : « le risque d’un défaut de paiement est important et s’accroît », a précisé Standard and Poor’s.

    Lisez cet article :

    Zone euro : les Européens n’envisagent pas d’effacement de la dette de Chypre.

    Les instances européennes n’envisagent pas un effacement de la dette de Chypre, qui a vu sa note s’enfoncer encore cette semaine, à « CCC+ », malgré l’adoption d’un budget d’austérité sévère dans l’attente toujours vaine d’un sauvetage financier.

    Le président chypriote, Demetris Christofias, a lui-même exclu l’idée d’un effacement de sa dette : « Chypre n’acceptera pas une chose pareille », a-t-il déclaré vendredi à des journalistes.

    Jeudi 20 décembre, le quotidien allemand « Süddeutsche Zeitung » avait rapporté que le Fonds monétaire international (FMI) conditionnait sa participation à un plan d’aide à un effacement partiel de la dette chypriote, estimant que la mise en place des réformes exigées ne suffirait pas.

    Le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, a exclu vendredi de recourir à un effacement de la dette en rappelant que cette mesure avait été prise « de manière exceptionnelle » pour la Grèce.

    « La question ne se pose pas », a également déclaré Jörg Asmussen, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE). « Cependant, il est prévisible que le niveau de l’endettement de Chypre ne sera pas supportable » et « nous devrons regarder toutes les mesures pour le rendre supportable », a-t-il ajouté.

    Chypre est toujours en négociation avec la troïka – FMI, UE et BCE -, appelée à l’aide en juin. Nicosie estime avoir besoin sur quatre ans de 17 milliards d’euros, l’équivalent du PIB annuel du pays, dont 10 milliards pour renflouer les banques, plombées par la dette grecque.

    Le gouvernement chypriote, qui ne peut plus emprunter sur les marchés internationaux depuis juillet 2011, a dû puiser en début de semaine dans les fonds de pension d’organismes semi-publics pour pouvoir verser les 12e et 13e mois des fonctionnaires.

    Mais le ministère des Finances a assuré depuis que le budget était assuré jusqu’à l’arrivée de la première tranche d’aide, espérée en mars.

    Le FMI a en effet confirmé jeudi que les longues tractations sur le plan d’aide n’aboutiraient pas avant la fin de l’année. Pour MM. Juncker et Asmussen, elles devraient être finies pour l’Eurogroupe du 21 janvier.

    Devant la lenteur des discussions, l’agence de notation Standard and Poor’s (SP) a pour la troisième fois depuis août enfoncé un peu plus la note de la dette de Chypre dans la catégorie spéculative en l’abaissant de deux crans, de « B » à « CCC+ ».

    « Alors que les options de financement du gouvernement sont de plus en plus limitées et qu’il nous semble que les partenaires de Chypre dans la zone euro font preuve d’hésitation à partager le coût d’une sévère crise bancaire, nous considérons que le risque d’un défaut de paiement est important et s’accroît », a précisé Standard and Poor’s.

    http://www.romandie.com/news/n/Zone_euro_les_Europeens_n_envisagent_pas_d_effacement_de_la_dette_de_Chypre46211220121522.asp

  3. Je suis Richard j’ai prété aux collectivités 1000 milliards pour embellir la france , durée 30-80 ans , aucun bien revendable , aucune rentabilité des investissements.
    A n’importe quelle condition je leur ai trouvé l’argent , maintenant ils viennent gueuler que çà leur coute trop cher.
    Pour cautionner la continuité belges et français ont garantis 50 Md€ , versent 5 Mds tous les ans à fonds perdus.
    En 10 ans ils vont payer autant que la caution…..en 100 ans ils vont payer…………
    Et çà va durer jusqu’en 2250………….

  4. Samedi 22 décembre 2012 :

    En zone euro, les Etats périphériques sont en faillite.

    Dernier exemple en date : l’Etat chypriote ne peut plus payer ses fonctionnaires.

    Cette semaine, le gouvernement s’est tourné vers les organismes semi-publics : l’Autorité des Télécommunications de Chypre, Electricité de Chypre, ainsi que l’Autorité portuaire de Chypre. Le gouvernement a carrément puisé dans les fonds de pension de ces organismes pour payer les fonctionnaires de l’Etat.

    Depuis 2011, Chypre ne peut plus se financer en lançant des emprunts sur les marchés internationaux.

    Si l’Etat obtient enfin un prêt de la Troïka pour recapitaliser les banques chypriotes, la dette publique de Chypre dépassera largement 120 % du PIB en 2013.

    Conclusion : Chypre va devenir le quatrième Etat de la zone euro placé sous perfusion. Reste que les pays européens rechignent à porter secours à un quatrième État membre après la Grèce, l’Irlande et le Portugal.

    Lisez cet article :

    Toujours pas d’aide pour Chypre, au bord de la faillite.

    Six mois après avoir sollicité le sauvetage financier de l’Union européenne (UE), Chypre est au bord du défaut de paiement.

    L’agence de notation Standard & Poor’s a abaissé vendredi – pour la troisième fois en cinq mois – de deux crans la note souveraine de l’île méditerranéenne, gratifiée d’un « CCC+ ».

    L’incertitude persistante sur le plan de sauvetage du petit État de la zone euro exclu des marchés financiers depuis 2011 rend le risque de défaut «considérable et en hausse», avertit S & P.

    Les ministres de la zone euro auraient dû se mettre d’accord le 13 décembre sur l’assistance à Chypre, dont le secteur bancaire a été très exposé à la dette grecque. Mais les différents bailleurs de la troïka (UE, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international) divergent sur les instruments à employer. «Le niveau de la dette publique de Chypre sera tellement élevé après un prêt qu’il ne sera plus supportable», a déclaré vendredi Jorg Asmussen, l’Allemand membre du directoire de la BCE, qui redoute pour Chypre un scénario à la grecque, en pleine campagne électorale allemande.

    La question d’effacer la dette chypriote «ne se pose pas», a affirmé Jorg Asmussen. Une position confirmée par le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, président de l’Eurogroupe, le cénacle des ministres des Finances de la zone euro. En attendant, les premiers créanciers à pâtir d’un effacement de la dette publique chypriote seraient les banques du pays, principales détentrices des bons du trésor de la petite République.

    Nicosie doit encore affiner l’évaluation précise de son besoin de financement, estimé jusqu’ici à 17 milliards d’euros, soit un peu plus qu’un an du PIB du pays. Alors que Bruxelles prévoit une dette publique équivalente à 97% du PIB en 2013, la seule recapitalisation des banques chypriotes (10 milliards d’euros) ferait dépasser largement le seuil de 120% du PIB, au-delà duquel le FMI considère la dette publique comme insupportable.

    Répondant aux exigences de ses futurs bailleurs, Chypre vient d’adopter un budget d’austérité. Reste que les pays européens rechignent à porter secours à un quatrième État membre après la Grèce, l’Irlande et le Portugal.

    Un moyen de soulager le fardeau serait une aide conjointe de Moscou. «Il me paraît important que les Russes soient à bord», plaidait le ministre français Pierre Moscovici le 4 décembre dernier devant l’Eurogroupe. La Russie, dont des capitaux importants sont placés dans le havre fiscal chypriote, n’a pas répondu à la demande de prêt de Nicosie. «Les Russes n’auraient, entre autres raisons, pas apprécié d’être écartés d’un appel d’offres pour la prospection de gaz», décrypte un diplomate européen en poste à Nicosie. Vendredi à Bruxelles, Vladimir Poutine a soufflé le chaud et le froid sur la question.

    Les tractations vont se poursuivre. Jean-Claude Juncker espère avoir «pratiquement fini» de s’occuper de Chypre pour la réunion de l’Eurogroupe du 21 janvier, avant l’élection présidentielle chypriote du 17 février. Le temps presse. L’État chypriote en est déjà réduit à puiser dans des fonds de pension pour payer ses fonctionnaires.

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/12/21/20002-20121221ARTFIG00625-toujours-pas-d-aide-pour-chypre-au-bord-de-la-faillite.php

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